Etude ethnobotanique des ligneux fourragers dans la commune de Guibaré au Burkina Faso

<p>Dans un contexte climatique de plus en plus contraignant, les ligneux fourrager jouent un rôle important pour les animaux et les populations en zone  rurale. L'objectif de cette étude était d'apprécier la diversité de ligneux présents dans la zone nord-soudanienne du Burkina et caractériser les utilisations  faites par les populations. Pour ce faire un questionnaire semi-ouvert a été administré à 120 personnes. 41 espèces à usages multiples ont été   inventoriées. Il ressort huit catégories d'usages des ligneux à l'affouragement (18,3%), la fertilisation des sols (18%), le bois d'énergie (16,7%), la  génération de revenus (14,53%), l'alimentation humaine (13,3%), la santé humaine (8,91%), la construction (8,88) et la santé animale (1,46%). Les feuilles  et les fruits sont très prisés par les animaux (29-25%) et les hommes (8-19%). Tandis qu'en pharmacopée, ce sont les écorces (13%). Le <i>Piliostigma  reticulatum (5,9), Vitellaria paradoxa (5,6), Lannea microcarpa</i> (4,9), <i>Azadirachta indica</i> (4,7), et le <i>Tamarindus indica</i> (3,8) ont les valeurs d'usage et les  indices de vulnérabilité les plus élevés (IV> 2,5). La régénération naturelle est le mode courant de gestion des ligneux. En somme les ligneux ont une  grande importance pour les populations, mais elles subissent une forte pression anthropique qui menacent leur survie.</p&gt

La gestion des déjections animales dans la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) : structure des élevages, perception de leur impact environnemental et sanitaire, perspectives

Cette étude a été conduite dans la zone urbaine et périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). L’objectif était d’établir un diagnostic de la structure des élevages et des problèmes environnementaux générés par les pratiques de gestion et de valorisation des déjections animales. Une enquête auprès de 233 chefs d’unités d’élevage (CUE) a été conduite. Les unités d’élevage (UE) sont localisées en zone urbaine (82 %) et périurbaine (18 %). Ces élevages concentrent en moyenne plus de bovins, de poules et de pintades dans la zone périurbaine que dans la zone urbaine, et autant de porcs, d’ovins, de canards, de dindons et de lapins. Dans la zone d’étude, une majorité d’élevages (84 %) ne possède pas de capacités de stockage du fumier. En outre, 52 % des UE sont situées à moins de 50 mètres des habitations. Les déjections animales sont prioritairement utilisées pour la fertilisation des champs (62 %) et la vente (23 %). L’impact des déjections sur la pollution de l’eau et des sols est perçu par une forte proportion des CUE (93 % de l’échantillon enquêté). La perception des risques et nuisances occasionnés par les unités d’élevage est relative aux odeurs, aux mouches et au bruit. Notre enquête révèle le besoin d’une meilleure structuration de cette activité d’élevage, notamment en optimisant la gestion des déjections animales

Prevalence and intensity of gastrointestinal nematode infection in small ruminants in three West African countries

This study was carried out to provide missing information on the prevalence and intensity of gastrointestinal nematode (GIN) infections of small ruminants in three West African countries. The use of communal grazing areas in these countries favours the spread of GIN infections across small ruminants and may reduce production performances and herders’ income. Faecal samples of 1,235 small ruminants were collected in Burkina Faso, Mali and Senegal in late dry (May), rainy (August) and early dry (November) season of 2022. Individual Faecal Egg Counts (FEC) were performed by a modified McMaster technique. Animals were selected in several villages according to the following parameters: species (sheep, goats), age (young: 6–12 months, adult: >12 months) and sex (male, female). The Kruskal-Wallis test was applied to assess the influence of these parameters on FEC intensity, expressed as eggs per gram of faeces (EPG). The overall prevalence of GIN was 70.8 %, 82.6 % and 66.8 % in Burkina Faso, Mali and Senegal, respectively. In all countries, the rainy season corresponded to the highest infection period. The mean ± standard deviation of EPG across all countries was 230 ±350, 1,023 ±1,176 and 424 ±352 for late dry, rainy and early dry season. Infection intensity was higher in young than in adult animals, and in male than in female animals in the rainy season, whereas no differences could be observed between these groups in the late dry season. Similarly, there was no significant difference in the mean EPG between sheep and goats late dry season. The results indicate that better monitoring and control of GIN infections are necessary during the rainy season and especially in young and male sheep and goats. For further study it would also be interesting to learn more about anthelmintic resistance in GIN and non-allopathic control options