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    Les méthodes de prospection sismique dans la caractérisation dynamique des sols en génie parasismique

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    114 p. : ill. ; 30 cmParmi les nombreuses méthodes d'évaluation des effets de site, la plus précise est basée sur l'enregistrement de séismes, ce qui nécessite des réseaux accélérographiques denses et l'attente d'un séisme. Mais, la prévention ne permet pas d'attendre, et nous sommes contraints d'évaluer les effets de sites à partir de simulations numériques, en utilisant des modèles de vitesses obtenus par prospection sismique.Les modèles de vitesses auxquels nous nous intéressons dans l'évaluation des effets de sites sont définis par les vitesses de l'onde de cisaillement et l'épaisseur des sédiments entre le rocher sismique et la surface du sol. Le programme SHAKE (Schnabel et al., 1972) version modifiée SHAKE91 (Idriss and Sun, 1992) utilisé dans ce travail permet de montrer que l'amplification du mouvement sismique est étroitement liée à ces deux paramètres, d'où l'intérêt d'étudier l'apport des différents méthodes de prospection sismique dans ce domaine, ainsi que les avantages et les inconvénients de chacune d'elles. C'est à travers une étude bibliographique que ces méthodes sont présentées et analysées.La sismique de puits est considérée comme la technique la plus fiable, à condition de respecter les normes de la mise en œuvre jusqu'à l'interprétation des données. C'est cet aspect qui a été étudié. Généralement, les puits du crosshole sont considérés comme étant verticaux, alors qu'en réalité dans le cas le plus parfait les sondages sont déviés de 1° (Pecker, 1986). Afin de montrer l'erreur commise sur les vitesses si la déviation des puits n'est pas prise en considération, une simulation a été faite sur des données d'un crosshole réalisé à El Achour (Alger), qui montre que l'erreur n'est pas négligeable.À ces méthodes de prospection sismique est venu s'ajouter, durant les deux dernières décennies, la méthode utilisant l'enregistrement du bruit ambiant appelée la méthode des rapports spectraux H/V. Cette méthode a fait ses preuves dans l'évaluation des effets de site. Toute la communauté scientifique reconnaît ses capacités dans la détermination des fréquences de résonance, et elle est actuellement très utilisée dans les études de microzonage sismique.Dans le cadre du microzonage sismique d'Alger, une campagne de tests in situ a été réalisée pour la caractérisation dynamique du sol par le LNHC (Laboratoire National de l'Habitat et de la Construction), en collaboration avec le CGS. Pour ce travail, quelques sondages été sélectionné où des downholes ont été réalisés. Pour une bonne appréciation des résultats, les données brutes des essais downhole réalisés dans la partie Est d'Alger faisant partie du bassin de la Mitidja ont été retraitées. Enfin, à proximité des essais downhole réalisés dans le cadre du microzonnage sismique d'Alger et de l'essai crosshole réalisé sur le site d'El Achour des enregistrements du bruit ambiant ont été réalisés. La combinaison de la fonction de transfert des ondes S du modèle de vitesse de la sismique de puits avec la méthode H/V est d'un grand apport dans l'évaluation des effets de site. En effet, la convergence ou la divergence des résultats obtenue permet de contrôler la qualité des résultats obtenus par la sismique de puits en particulier et de la prospection sismique en généra

    Identification of groundwater potential zones using remote sensing, GIS, machine learning and electrical resistivity tomography techniques in Guelma basin, northeastern Algeria

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    In this research we assess and map groundwater potential in the Guelma Basin (northeastern Algeria) using an approach combining remote sensing, GIS, statistical and machine learning models. Four models were used including the frequency ratio model with both conventional (CFR) and modified (MFR) versions, the decision tree (DT), and the random forest (RF). For this purpose, firstly, thirteen hydro-geo-morphological variables influencing groundwater potential have been mapped using GIS and remote sensing techniques including elevation, slope, aspect, topographic wetness index, slope Length and Steepness factor, profile curvature, plan curvature, drainage density, distance to river, lineament and fault density, distance to faults and lineaments, lithology, and land use/land cover. Secondly, the groundwater potential was assessed and mapped based on the four models using the training data. Finally, the obtained groundwater potential maps of the four models have been validated using two approaches: (i) a statistical approach based on the receiver operating characteristics curves (ROC); (ii) a geophysical approach by interpreting the electrical resistivity tomography (ERT) results. The validation process gives the Random Forest method as the most accurate. The obtained map by this model is the main finding of this research, where the very high groundwater potential class occupies 8.25%. It is located mostly in the Guelma plain centre and in the northern part of the study area. The used approach and the obtained results may serve for water resource managers to improve groundwater resource planning and to resolve regional scale issues in this area or elsewhere
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