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    Afrique : les identités contre la démocratie ?

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    The Making of Racial and Ethnic Categories: Official Statistics Reconsidered

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    One of the most striking features of the end of the twentieth century was the resurgence of the ethnic question in public debates, both in developing and in developed countries. Between conflicts and wars interpreted from an ethnic perspective (the Balkans and central Africa), nationalist struggles (the Basque country, Quebec and Belgium), and demands for recognition and political representation by new ethnic minorities resulting from immigration, every country is currently affected by what is commonly known as cultural pluralism (Hobsbawm 1993; Dieckhoff 2000; Faist 2009; Simon and Piché 2013). This ‘ethnic renewal’, to coin the expression used to qualify the growing interest for ethnic diversity in the 1960s in the US, is not only driven by a sort of obsession for cultural differences as an explanation for all kinds of social and political phenomenon. It derives from different legacies: from the increasing diversity of the population of countries that have undergone large immigration flows to the long lasting cohabitation of national minorities within modern Nation states, from the history of slavery to the post-colonial era. This resurgence or extension of the salience of ethnicity in most of the societies around the world can be found not only in public discourses, policy-making, scientific literature and popular representations, but also in the pivotal realm of statistics. Indeed, at the turn of century, an increasing number of countries are processing routinely data on ethnicity or race of their population. This is precisely what this book is about: ethnic and racial classifications in official statistics, as a reflection of the representations of population and an interpretation of social dynamics through different lenses

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    La spécificité de la démocratisation sud-africaine ne réside pas seulement dans la manière dont elle s'est négociée, c'est-à-dire sur un mode de gestion consensuelle. La transition s'est appuyée sur l'utilisation d'un ordre symbolique et moral, d'inspiration religieuse, qui encadre largement le nouveau projet sociopolitique. La religion chrétienne constitue un référentiel éthique commun à la majorité des communautés sud-africaines, même si l'hétérogénéité du champ religieux renvoie par ailleurs à des pratiques différentes. Elle sert à la fois de langage culturel et de mode de structuration du processus démocratique national. De plus de par leur insertion privilégiée au sein de la société civile, les Eglises chrétiennes constituent des instruments essentiels de mobilisation et d'adaptation au changement social à un niveau local. (Résumé d'auteur

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    L'expérience de l'Afrique noire montre que le nationalisme d'Etat n'est pas synonyme d'Etat-nation et que les politiques étatiques sont incapables de "créer la nation", de surcroît dans des pays du Tiers Monde sans véritable bourgeoisie endogène. Ces politiques ne peuvent que renforcer ou étendre une identité nationale déjà existante sur une partie du territoire. En revanche, la "construction de la nation" n'est nullement un passage obligé et une République sans nation n'est pas délégitimée pour autant aux yeux de ses populations. Parallèlement, si la nation est un processus historique de cristallisation identitaire, elle n'implique pas en elle-même la création d'un Etat. L'histoire de l'humanité connaît une tendance longue à la production nationale, qui est remaniée, mais point affaiblie, par la mondialisation. Ce n'est pas le "repli ethniciste" qui tente les peuples, mais une affirmation de modernité par l'identité, contre l'uniformisation qui tente effectivement le capital financier. La mondialisation ne mènera ainsi pas à l'identité unique ou à l'a-nation mondiale, mais connaîtra la poursuite du phénomène de nationalisation du monde. (Résume d'auteur

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    Le champ africaniste est marqué dans les années quatre-vingt par le rejet des théories de la dépendance et l'attention portée aux dynamismes endogènes des rapports sociopolitiques. Ce revirement a permis en particulier une meilleure compréhension de l'histoire politique de la Côte-d'Ivoire. Il a ainsi été établi que la formation des ethnies était indissociable de l'expansion de l'économie de plantation et de la constitution d'un Etat national. Il reste que ces résultats occultent une domination extérieure dans une période où elle se renforce et alors que sa dénonciation occupe localement une place centrale dans les débats politiques. Partant de ce constat et de résultats d'enquêtes ethnologiques sur le secteur industriel, cet article s'attache à réexaminer l'histoire économique et politique de la Côte-d'Ivoire pour montrer que la construction du politique reste prisonnière de la référence coloniale et qu'elle y enferme les affirmations ethniques et nationalistes. (Résumé d'auteur

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    Malgré une vieille tradition centralisatrice, l'Etat malgache a toujours eu du mal à contrôler ses périphéries côtières où se sont développées des situations, parfois proches de l'anarchie, toujours très éloignées d'un Etat de droit. Par ailleurs, les traditions démocratiques sont peu ancrées dans la culture malgache rurale, où règne le clientélisme et où les décisions sont prises, depuis toujours, par un petit nombre de notables âgés. Dans le Menabé (Ouest malgache), la situation d'enclavement et l'absence particulièrement marquée de l'Etat ont créé des conditions peu favorables au développement d'un processus normal de transition démocratique. En raison même des carences de l'Etat, les ONG s'y sont récemment multipliées et les cartes du pouvoir local sont en cours de profonde redistribution. L'actualité est ainsi surtout marquée par un processus de normalisation qui conduit à un retour discret de l'Etat dont la présence est nécessaire au bon fonctionnement des diverses ONG, en amont et en aval de leurs actions. L'évolution en cours dans le Menabé correspond donc plutôt à la mise en place des structures qui, à terme, rendront possible le démarrage d'un authentique processus de décentralisation, démocratisation, libéralisation. (Résumé d'auteur

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    Le Mali apparaît comme l'un des pays africains ayant le mieux réussi la transition démocratique. Aux révoltes de 1991 ont succédé les élections de 1992, puis celle de 1997. Le pays paraît s'ancrer dans un système électoral de type occidental, mais où les règles de la démocratie se heurtent à des représentations et des pratiques du pouvoir qui entrent en conflit avec les notions de société consensuelle, de civisme et d'Etat de droit nécessaires au processus démocratique. Par ailleurs, ce processus est entravé par le phénomène de désétatisation et le libéralisme économique qui, loin de participer à la consolidation de la démocratie, permet la reconduction, sous d'autres formes, d'ailleurs plus efficientes, des rapports clientélistes et de la corruption. La désétatisation renforce l'incivisme patent et la corruption semble se généraliser. La quête du pouvoir, dorénavant liée au processus électoral, dépend de plus en plus des relations de clientélisme. (Résumé d'auteur
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