32 research outputs found

    Gestion publique : qu’est-ce qui a changé depuis 25 ans ?

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    Le paysage institutionnel français a subi depuis 25 ans, et surtout ces dernières années, de profondes inflexions dans trois domaines. Le premier est le passage progressif d’un État unitaire à une forme hybride mi-décentralisée mi-déconcentrée, qui témoigne de la permanence d’une exception française au sein de l’Europe. A côté d’un État central qui entend contrôler la plus grande part des fonds publics, une kyrielle de lieux de pouvoirs locaux s’échinent à tirer le maximum de la manne financière en provenance de Paris. Le second changement porte sur les règles de gestion avec comme fait majeur l’instauration de la Lolf. Mais les transformations les moins visibles, il faut les chercher dans le quotidien de l’action publique dont les méthodes ont été progressivement bousculées par l’introduction de multiples outils de gestion associée à la recherche de la performance publique. A quels rythmes ces réformes ont-elles progressé ? Quelle est la portée des changements institués ? Quels en sont les freins vers une gestion publique efficace au service des citoyens ? L’article brosse de ce large tableau un bilan contrasté…French institutions have evolved over the last 25 years. Three main evolutions are emphasized in this paper. First, the transformation of a unitary State into a specific half decentralized State, in which the central government controls most of the financial resources and deals with a multiplicity of local powers; Second, important changes in public sector management rules and systems, and, among them, a new program budgeting system (Lolf) for the central State; And, last but not least, multiple local changes concerning all aspects of management. How far have these reforms gone? What are the obstacles to a more efficient government bringing good services to citizens? The paper gives a nuanced description of those different changes

    Les biens collectifs victimes de la maladie des coûts de Baumol ?

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    L’article a pour propos d’examiner les conséquences sociales de la loi de Baumol sur la hausse continue des prix relatifs des activités à gains de productivité faible, largement représentées par les biens collectifs. Cette « croissance déséquilibrée » contribue à aggraver les écarts de richesse et de bien-être au sein des populations, surtout si l’action publique continue à favoriser la recherche d’un développement économique fondé sur le progrès technique. Pourtant, des voix s’élèvent pour convaincre les puissants de ce monde d’agir pour d’autres objectifs que la croissance du PIB, comme la mise en œuvre effective des droits fondamentaux, de la préservation des écosystèmes, du développement humain… qui nécessitent la construction de nouvelles informations.La loi de Baumol, fondée sur des informations en provenance des marchés (prix et quantités), démontre une double impossibilité, économique et sociale : d’une part, la croissance du « secteur dynamique » - celui des biens industriels - ne peut être infinie et, d’autre part, l’action publique ne pourra pas compenser financièrement la hausse sans fin des prix relatifs des activités du « secteur stagnant » - celui des services marchands et non marchands qui nourrissent les liens sociaux. D’où, l’interrogation légitime d’un changement d’orientation de la vie économique.This article aims at examining the social consequences of the Baumol’s law on the continuous increase in relative prices of activities with weak productivity gains, especially those that provide public goods. This “unbalanced growth” contributes to increasing the gap of wealth and welfare in society, if public action continues to seek for an economic development based on technological progress. Yet some argue to persuade elites to act for other purposes than the growth of GDP, including real enforcement of fundamental rights, protection of ecosystems, human development and so forth. This requires a new information design. From this perspective, the Baumol’s law based on information derived from markets (prices and quantities) is confronted to a double impossibility : economic and social. On the one hand, the growth of the “dynamic sector” – which produces industrial goods – can’t be unlimited ; on the other hand, public action will be eventually unable to financially compensate for the endless increase in relative prices of the “stagnant sector,” even though the latter provide those commercial and non-commercial services that foster social life, raising the legitimate need of a fundamental change in received purpose of economic activities

    Quand étudier, c’est travailler. Cadres institués des études et perspectives étudiantes

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    Les travaux portant sur les étudiant.es constituent un domaine investi par la recherche sociologique en France depuis les années 1960 (Bourdieu & Passeron, 1964 ; Molinari, 1992 ; Baudelot, Establet, Benoliel et al., 1981 ; Galland, 1996 ; Erlich, 1998 ; Felouzis, 2001 ; Gruel, Galland & Houzel, 2009) du fait notamment de la hausse significative de leurs effectifs à partir de cette époque. Plusieurs dimensions de la vie étudiante ont ainsi été étudiées : les trajectoires de formation, les res..

    HSAF-induced antifungal effects in Candida albicans through ROS-mediated apoptosis

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    Heat-stable antifungal factor (HSAF) belongs to polycyclic tetramate macrolactams (PTMs), which inhibits many fungal pathogens and is effective in inhibiting Candida albicans (C. albicans). In this study, we found that HSAF induced the apoptosis of C. albicans SC5314 through inducing the production of reactive oxygen species (ROS). Nevertheless, we validated the efficacy of HSAF against candidiasis caused by C. albicans in a murine model in vivo,and HSAF significantly improved survival and reduced fungal burden compared to vehicles. A molecular dynamics (MD) simulation was also investigated, revealing the theoretical binding mode of HSAF to the β-tubulin of C. albicans. This study first found PTMs-induced fungal apoptosis through ROS accumulation in C. albicans and its potential as a novel agent for fungicides

    La préservation du paysage : les instruments de l'action publique

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    Orange Gérald. La préservation du paysage : les instruments de l'action publique. In: Études Normandes, 52e année, n°3, 2003. Paysage et Patrimoine. pp. 71-88

    Le patrimoine : une opportunité de développement ?

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    Orange Gérald. Le patrimoine : une opportunité de développement ?. In: Études Normandes, 50e année, n°1, 2001. Patrimoine, Tourisme, Développement. pp. 14-24

    Le paysage en question

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    Orange Gérald. Le paysage en question. In: Études Normandes, 52e année, n°3, 2003. Paysage et Patrimoine. p. 5

    X. La discrétion du transport fluvial : une exception française !

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    Orange Gérald. X. La discrétion du transport fluvial : une exception française !. In: Droit et gestion des collectivités territoriales. Tome 32, 2012. Transports et politiques locales de déplacement. pp. 161-171

    Deux suggestions pour la régénération urbaine

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    Orange Gérald. Deux suggestions pour la régénération urbaine. In: Études Normandes, 49e année, n°4, 2000. Habitat social et Régénération urbaine. pp. 88-89

    III. La démocratie dans les villes françaises

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    Orange Gérald. III. La démocratie dans les villes françaises. In: Annuaire des collectivités locales. Tome 21, 2001. La démocratie locale. pp. 45-63
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