121 research outputs found

    Advancing the science of bioaerosol exposure assessment

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    Propagation dans l'environnement des microorganismes et autres particules organiques issus des élevages intensifs et conséquences pour la santé des riverains

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    Les élevages d'animaux de rente hébergent de plus en plus de bêtes. Cette situation génère une accumulation de poussière organique, constituée de particules inertes et de microorganismes, issus de la nourriture, de la litière, des matières fécales, des pellicules de la peau, des poils, etc. L'activité des animaux et l'activité professionnelle favorisent une remise en suspension de cette poussière, qui peut se propager à l'extérieur. Ces émissions de particules organiques dans l'environnement soulèvent des inquiétudes pour la santé des riverains. Ces craintes sont légitimes, puisque les problèmes respiratoires, allergiques ou toxiques sont bien connus chez les travailleurs agricoles exposés à de fortes doses de poussières organiques. Un autre risque sanitaire lié aux élevages intensifs d'animaux est la dissémination de bactéries résistantes aux antibiotiques dans l'environnement avec, pour éventuelle conséquence, une transmission de ces souches aux personnes résidant à proximité. Cette problématique est bien connue dans les élevages de porcs fréquemment colonisés par des SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méticilline), qui sont transmis aux éleveurs. Les deux études analysées ci-dessous ont investigué cette problématique de dissémination des particules organiques dans l'environnement et les conséquences sur la santé des riverains. La première a étudié le lien entre le fait de résider à proximité de fermes d'élevage d'animaux et la prévalence de maladies respiratoires. La deuxième a étudié le risque de colonisation nasale par des SARM dans une population de vétérans vivant à proximité d'élevages intensifs de porcs

    Antibiorésistance : de l'animal à l'homme

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    Depuis quelques années, les études se basant sur le concept « Une Seule Santé (One Health) » sont vivement encouragées par les principaux acteurs de santé publique (OMS, CDC, OIE). Cette approche cohérente et globale de la santé part du principe que la santé humaine est étroitement liée à la santé animale ainsi qu'à l'environnement. Dès lors, les études pluridisciplinaires (écologues, médecins, vétérinaire, agronomes, modélisateurs....) sont privilégiées pour lutter contre les menaces de santé publique. Une des grandes menaces actuelles est l'apparition et la propagation de bactéries résistantes aux antibiotiques. Certaines de ces résistances sont développées et/ou existent au sein de la plupart des cheptels à travers le monde et peuvent se propager dans l'environnement direct des élevages d'animaux et susceptibles de coloniser les humains. Si ces résistances apparaissent chez l'homme, dans des bactéries pathogènes, les traitements antibiotiques à disposition deviennent de plus en plus limités. De plus, des coûts liés à une surveillance accrue, à une augmentation des durées de traitement et à un dépistage systématique sont engendrés. Les articles de cette note s'intègrent dans cette perspective « Une Seule Santé ». Le premier article (von Salviati et al.2015) s'est intéressé à suivre la présence d'Escherichia coli produisant des β-Lactamases à spectre étendu (BLSE) dans les élevages porcins et leur dissémination à l'extérieur. Dans le second article (Lekkerkerk et al.2015), les auteurs ont déterminé l'origine de Staphylocoque aureus résistants à la méthicilline (SARM) associés aux animaux de rente et retrouvés chez des personnes sans contacts avec des animaux. Le troisième article (Höjgard et al.) a estimé les coûts-bénéfices d'un programme destiné à prévenir l'introduction de certaines souches de SARM dans les élevages en Suède

    Industrie laitière : de la vache à la fromagerie, identification des tâches générant de fortes quantités de bioaérosols

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    La France possède le plus grand cheptel bovin d'Europe, dont environ la moitié de vaches laitières (82 000 exploitations de vaches laitières avec 45 vaches en moyenne (RGA 2010, agreste)). La forte densité des animaux, l'utilisation de litière d'origine organique (copeaux de bois, paille), la distribution de fourrage sec (foin, grain) et l'accumulation d'excréments génèrent d'énormes quantités de poussières organiques. De plus, la taille des exploitations a tendance à s'agrandir avec une mise à l'herbe des animaux de moins en moins importante et donc une exposition des travailleurs plus importante à la poussière organique. Cette poussière peut être très riche en endotoxines(1) issues de la membrane cellulaire de certaines bactéries. Les effets sur la santé d'une exposition chronique aux endotoxines sont bien connus et concernent principalement des atteintes du système respiratoire (1-4) ainsi que des atteintessystémiques, avec l'apparition d'un état fébrile, lors d'exposition aiguë à de fortes concentrations. La plupart du temps, les études ayant mesuré l'exposition des fermiers aux endotoxines n'ont pas déterminé précisément quelle(s) tâche(s) spécifique(s) ou quelles caractéristiques de l'élevage étaient associées avec la plus forte exposition. Pourtant, une meilleure identification de ces tâches est essentielle à la mise en place de mesures de prévention ciblée. La première étude présentée a analysé, à l'aide d'outils statistiques performants, les déterminants de l'exposition personnelle à la poussière inhalable et aux endotoxines des travailleurs de fermes de vaches laitières. La seconde étude s'est intéressée à l'exposition aux bioaérosols lors des étapes de maturation du fromage. En effet, celle-ci nécessite l'utilisation délibérée de bactéries et de moisissures spécifiques qui sont facilement aérosolisées. L'exposition des travailleurs à ces microorganismes peut être responsable de maladies respiratoires de type allergique (5-7) dont la maladie des laveurs de fromages

    Exposition à des particules virales aéroportées potentiellement pathogènes dans des abattoirs et dans la filière du tri des déchets

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    La caractérisation de l'exposition à des bioaérosols dans différents secteurs de travail a, durant de nombreuses années, été documentée principalement pour les icroorganismes cultivables tels que les bactéries et les champignons. Puis, le développement des méthodes moléculaires d'analyse de l'ADN par amplification de séquences spécifiques ou universelles par PCR(1) a permis une caractérisation beaucoup plus réaliste des expositions en tenant compte, non seulement des bactéries et champignons cultivables, mais aussi des non-cultivables qui représentent l'immense majorité des icroorganismes totaux présents dans l'air. Ainsi, depuis une dizaine d'années, nos connaissances sur les communautés bactériennes et fongiques aéroportées se sont élargies (1). Aujourd'hui, une nouvelle avancée est faite, grâce à la métagénomique(2) qui permet d'identifier (après ou non amplification de l'ADN total) une grande part des séquences d'ADN présentes dans un environnement (2). L'utilisation de la PCR(1) et/ou de la métagénomique(2), dans le domaine de la santé au travail, s'est jusqu'à présent limitée à la caractérisation de l'exposition aux bactéries et champignons laissant de côté les virus. Cependant, il s'avère que beaucoup de virus pathogènes se transmettent par voie aérienne et qu'un grand nombre de travailleurs manipulent des matières pouvant être contaminées. C'est le cas des employés des abattoirs, potentiellement exposés à des virus zoonotiques(3) et des employés d'usines de tri des déchets ménagers solides. Cette note décrit deux études qui ont évalué, pour la première fois dans ces secteurs de travail, l'exposition professionnelle à des particules virales, la première en utilisant la métagénomique(2) et la seconde en utilisant les méthodes PCR(1) classique

    Santé respiratoire des agriculteurs

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    Dans la population agricole, les problèmes respiratoires aigus et chroniques sont très fréquents. Ces problèmes sont dus en partie à l'exposition à des poussières organiques présentes en grande quantité dans tous les secteurs agricoles. Ces poussières, composées entre autres de microorganismes, contiennent de fortes concentrations d'endotoxines* issues de la paroi de certaines bactéries. Les effets sur la santé d'une exposition chronique aux endotoxines sont bien connus et concernent principalement des atteintes du système respiratoire (1). Cependant, paradoxalement, ce sont des substances qui ont un effet protecteur démontré vis-à-vis des problèmes allergiques. En effet, le fait d'avoir grandi dans une ferme avec des animaux diminue le risque de développer des allergies à l'âge adulte (2). Le mécanisme d'action de cet effet protecteur est du aux interactions entre les endotoxines et les cellules épithéliales pulmonaires* (3). Les études longitudinales sur la santé respiratoire des agriculteurs sont rares et sont confrontées à de nombreuses difficultés méthodologiques rendant l'interprétation des résultats difficile. Parmi ces difficultés, l'effet du travailleur sain* a une place prépondérante. Néanmoins, la preuve d'une détérioration des paramètres respiratoires chez des agriculteurs a déjà été démontrée dans certains secteurs agricoles (4), mais les études incluant tous les secteurs agricoles sont inexistantes. Les deux articles analysés présentent les résultats d'études longitudinales menées sur des agriculteurs de plusieurs secteurs différents. Toutes deux ont suivi les paramètres fonctionnels respiratoires en mesurant en parallèle l'exposition des participants aux endotoxines. La première étude (Bolund et al.) se focalise sur les effets des poussières organiques sur des jeunes agriculteurs et la seconde étude (Spierenburg et al.) tente de mettre en évidence un effet du travailleur sain

    Zoonotic occupational diseases in forestry workers: Lyme borreliosis, tularemia and leptospirosis in Europe

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    INTRODUCTION: Forestry workers and other people who come into close contact with wild animals, such as hunters, natural science researchers, game managers or mushroom/berry pickers, are at risk of contracting bacterial, parasitological or viral zoonotic diseases. Synthetic data on the incidence and prevalence of zoonotic diseases in both animals and humans in European forests do not exist. It is therefore difficult to promote appropriate preventive measures among workers or people who come into direct or indirect contact with forest animals. OBJECTIVES: The objectives of this review are to synthesise existing knowledge on the prevalence of the three predominant bacterial zoonotic diseases in Europe, i.e. Lyme borreliosis, tularemia and leptospirosis, in order to draw up recommendations for occupational or public health. METHODS: 88 papers published between 1995-2013 (33 on Lyme borreliosis, 30 on tularemia and 25 on leptospirosis) were analyzed. CONCLUSIONS: The prevalences of these three zoonotic diseases are not negligible and information targeting the public is needed. Moreover, the results highlight the lack of standardised surveys among different European countries. It was also noted that epidemiological data on leptospirosis are very scarce

    What makes a disease 'occupational' ?

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    Begging, food provisioning, and nestling competition in great tit broods infested with ectoparasites

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    Ectoparasites are a ubiquitous environmental component of breeding birds, and it has repeatedly been shown that hematoph-agous ectoparasites such as fleas and mites reduce the quality and number of offspring of bird hosts, thereby lowering the value of a current brood. Selection acting on the hosts will favor physiological and behavioral responses that will reduce the parasites' impact. However, the results of the few bird studies that addressed the question of whether parasitism leads to a higher rate of food provisioning are equivocal, and the begging response to infestation has rarely been quantified. A change in begging activity and parental rate of food provisioning could be predicted in either direction: parents could reduce their investment in the brood in order to invest more in future broods, or they could increase their investment in order to compensate for the parasites' effect on the current brood. Since the nestlings are weakened by the ectoparasites they may beg less, but on the other hand they may beg more in order to obtain more food. In this study we show experimentally that (1) hen fleas (Ceratophyllus gallinae) reduce the body mass and size of great tit (Parus major) nestlings, (2) nestlings of parasitized broods more than double their begging rate, (3) the male parents increase the frequency of feeding trips by over 50%, (4) the females do not adjust feeding rate to the lowered nutritional state of nestlings, and (5) food competition among siblings of parasitized broods is increased. Ultimately the difference in the parental feeding response may be understood as the result of a sex-related difference in the trade-off of i0vesting in current versus future brood
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