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    GESTION DE LA RELATION AVEC LES PARTIES PRENANTES ET COMMUNICATION FINANCIERE DANS UN CONTEXTE DE CRISE

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    Cette recherche propose de mieux comprendre les enjeux de la gestion de la relation avec les parties prenantes en situation de crise, en s'intéressant plus particulièrement au rôle joué par la communication financière. Les auteurs étudient un secteur particulier, le secteur bancaire, particulièrement touché par les crises sur la dernière décennie et pourtant peu étudié dans les travaux académiques. A travers l'étude du cas de la Société Générale et en s'appuyant sur des données d'archives concernant trois crises vécues sur la période 1988-1999, cette recherche montre en croisant la littérature sur la gestion de crise avec la théorie des parties prenantes, comment cette banque a géré et adapté, dans une dynamique d'apprentissage, ses relations avec ses parties prenantes, et sa communication financière.Crise – Parties prenantes – Communication financière – Société Générale – Dynamique d'apprentissage

    Les agences de notation sociétale : la quête de légitimité dans un champ organisationnel en construction

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    La notation sociétale s'insère dans un champ organisationnel au sens de Di Maggio et Powell (1983). Les organisations y sont d'autant plus en quête de légitimité que c'est un champ en construction. Nous nous proposons de mettre en évidence la pertinence de la notion de champ organisationnel proposée par les théoriciens néo-institutionnels et d'analyser les mécanismes par lesquels la légitimité y est recherchée. Tout en nous efforçant d'intégrer les multiples acteurs de ce champ, nous concentrerons notre étude sur des acteurs pivots de ce champ, à savoir les agences de notation sociétale et nous prendrons à titre d'illustration le domaine de la gouvernance. Notre étude repose sur la connaissance de ce champ que nous avons peu à peu constituée au travers de nos recherches sur la responsabilité sociale de l'entreprise et sur la gouvernance et sur de multiples entretiens et observations in situ avec des membres issus de différentes fonctions et de différents niveaux d'agences de notation sociétale. Mais dans un souci à la fois de confidentialité et d'intelligibilité, nous adopterons une démarche idéal-typique : les caractéristiques des agences A, B et C qui servent de support à notre étude peuvent être empruntées à une ou plusieurs agences réelles, mais tout aussi bien peuvent ne pas exister dans la réalité.Notation sociétale ; responsabilité sociale de l'entreprise ; gouvernance ; champ organisationnel ; investissement socialement responsable ; indice éthique

    Qu'est-ce qu'une bonne gouvernance ?

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    La définition de la « bonne » gouvernance dépend étroitement du paradigme auquel la réponse se réfère. Les limites tant théoriques qu'empiriques du paradigme dominant, qui est fondé sur l'utilitarisme et définit l'entreprise comme un noeud de contrats, se manifestent de plus en plus clairement. L'article invite à une rupture épistémologique. En définissant l'entreprise comme une communauté d'être humains libres et responsables engagée dans un projet au service du bien commun, il propose de nouvelles voies pour repenser la gouvernance.gouvernance d'entreprise ; paradigme ; utilitarisme ; éthique ; bien commun

    Les déterminants des retraits de la cote: le cas francais

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    Do firms that have voluntary gone private have different characteristics from firms which have not gone private ? Using financial ratios and data concerning ownership structure, managerial discretion and composition of the board of directors, statistical analysis have been performed to explain the motivations behind GPTs. GPTs are influenced by a greater concentration of ownership, a lower share turnover and a poor entrenchment of the ex-public firm's manager. Market conditions, conflicts with minority stockholders and capital structure are not predictors of GPTs. Moreover, the results of tests don't indicate that ex-public firms are low-performing compared to firms which remain publicly owned.voluntary going private transactions;corporate governance;managerial discretion.

    Crowdfunding : vers une compréhension du rôle joué par la foule

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    International audienceCrowdfunding is a way for financing projects with Internet platforms as intermediaries between supporters and project promoters. In reference to crowdsourcing literature, our paper addresses the role played by the crowd beyond its pecuniary support. By the observation of two major French platforms (Ulule and KissKissBankBank) with the complementary detailed analysis of six projects financed by these platforms, we show that crowd contributes to the development and the success of the project by providing advices, intelligence, and less importantly creative support. We illustrate also that the crowd puts active pressures and give project promoters moral support.Le crowdfunding, ou financement participatif, est un mode de financement qui permet à des porteurs de projets de rentrer en relation avec des internautes par l’intermédiaire de plateformes dédiées. En adoptant une démarche qualitative, notre recherche vise à décrire et comprendre ce nouveau mode de financement en interrogeant ce qui relie le crowdfunding aux différentes formes de crowdsourcing déjà examinées par la littérature. L’observation de deux plateformes de financement participatif sur le territoire français (Ulule et KissKissBankBank) conjuguée à l’étude approfondie de six projets financés nous a permis de rendre plausible l’argument selon lequel la foule apporte non seulement une aide financière, mais aussi son intelligence, son avis, et dans une moindre mesure son talent créatif. Nous montrons également que la foule des financeurs exerce une pression motrice sur la réussite des projets, joue un rôle majeur concernant leur rayonnement et apporte son soutien moral au porteur de projet

    Le crowdfunding : quels enjeux pour la construction d’un réseau communautaire ?

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    Fondé sur l’observation de la plateforme Ulule et de deux projets financés par son intermédiaire, cet article explore les enjeux du recours à une plateforme de crowdfunding. Il s’agit en particulier d’apporter une réponse à trois questions : en quoi une plateforme de crowdfunding crée-t-elle un réseau social ?  Comment se construisent et s’animent les communautés d’internautes soutenant un projet sur une plateforme ? Dans quelle mesure un porteur de projet bénéficie-t-il de l’interaction avec la communauté qui se construit autour de son projet ? Nos résultats montrent que le recours à une plateforme de crowdfunding permet d’élargir le capital social initial du porteur de projet. A l’appui des différentes communautés mobilisées sur la plateforme, le porteur de projet peut tester son offre, médiatiser son projet et renforcer le réseau social qui le soutient. Les plateformes favorisent l’innovation, l’émulation et l’écoute du marché. Elles concourent à un « effet vitrine » facilitant in fine l’accès à d’autres sources de financement.Based on the observations of the Ulule platform and two projects financed by its intermediary, this paper addresses three questions : how does a crowdfunding platform can create a social network ? How does a project initator can benefit from the interactions with its backers ? Our results show that the use of crowdfunding platform help to broaden the initial social capital of the project initiator. He can test its project, get media attention and strenghten its social network. Platforms can promote innovation, foster emulation and market awareness. They contribute to facilitate the access to other financing sources

    Puissances de la norme : défis juridiques et managériaux des systèmes normatifs contemporains

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    International audienceLa norme est multiple, tant dans ses voies de réalisation concrète (lois, codes, règles, jugements sociaux, modes, etc.) que dans ses champs d'expression (droit, économie, technique, etc.). Cette pluralité la place au coeur de nos sociétés, d'autant qu'elle se conjugue avec une vitalité sans précédent : unanimement constatée, la prolifération normative actuelle oblige l'ensemble des acteurs économiques, sociaux et politiques à appréhender cet objet polymorphe et à la puissance inégalée. Par ce qu'elle autorise ou interdit, par ce qu'elle inclut ou exclut, par ce qu'elle récompense ou sanctionne, la norme est devenue incontournable. Cette force invasive suscite des critiques, souvent virulentes, ou des enthousiasmes tout aussi partiaux. La norme peut-elle à la fois être responsable des charges jugées excessives des entreprises françaises et de la performance que l'on prête aux firmes allemandes ? Est-elle un outil d'égalité entre les organisations ou un levier de discrimination entre les individus ? L'accumulation des normes techniques est-elle un frein ou un accélérateur de la compétitivité ? Les normes sont-elles légitimes parce qu'elles sont efficaces ou bien doivent-elles d'abord avoir du sens aux yeux des acteurs ? En un mot, la norme constitue-t-elle une contrainte ou un espoir ? Cet ouvrage propose de porter un éclairage à la fois scientifique et pratique sur ces questions en s'intéressant aux enjeux économiques, managériaux et juridiques de la normalisation à travers des travaux de recherche et des témoignages d'experts (consultants, inspecteurs de la répression des fraudes, cadres de l'Afnor). Ouvert par une préface de M. le sénateur Jean-Pierre Sueur, vice-président de la Commission des lois du Sénat et spécialiste de la question normative, il s'achève par une contribution de M me Catherine Thibierge, qui a coordonné deux ouvrages de références sur le sujet : La Force normative et La Densification normative. L'ambition de ce livre est de satisfaire le lecteur exigeant – chercheur confirmé ou en formation, enseignant, consultant, praticien – qui y trouvera à la fois des analyses rigoureuses et des recherches approfondies, les unes et les autres confrontées à l'épreuve des faits et du regard de professionnels qui, chaque jour, sont confrontés aux puissances de la norme. Dirigé par Joan Le Goff et Stéphane Onnée, cet ouvrage comprend les contributions de Isabelle Cadet, Céline Chatelin-Ertur, Jean-Pierre Congy
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