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    Etude des relations entre ignames sauvages et ignames cultivees (dioscorea sp.) Dans deux sous-prefectures du Benin a l’aide de marqueurs aflp

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    Les relations entre des ignames sauvages,principalement Dioscorea abyssinica, et des cultivars du complexe D. cayenensis -D. rotundata ont été étudiées dans deux sous-préfectures du Bénin : Sinendé au Nord et Banté au Centre. Une comparaison de 71 accessions, dont 20 sauvages prélevées en bordure des champs de 23 paysans, a été faite par l’analyse multivariée de 66 niveaux de bandes AFLP polymorphes(«amplified fragments length polymorphism») de deux combinaisons d’amorces. Les cultivars forment deux groupes (1 et 2) dans les deux sous-préfectures, qu’ils soient tardifs ou précoces. Les cultivars de Sinendé présentent la plus grande diversité. Dans tous les cas, les ignames sauvages sont éloignées génétiquement des cultivars. Les cultivars étudiés ne sont peut être pas d’origine locale. C’est à Sinendéque les ignames cultivées et sauvages sont les plus éloignées. A Banté, les ignames cultivées du groupe 1B sont proches des ignames sauvages en bordure de champs. Les quinze ignames sauvages en cours de domestication sont d’une grande diversité :elles se répartissent dans les groupes de cultivars et dans celui des sauvages en bordure de champs ou sont intermédiaires entre ces deux groupes. Celles trouvées au sein des ignames cultivées peuvent provenir de descendances de cultivars, d’« échappés de culture » ou d’erreurs de manipulation pendant les nombreuses années de domestication. Les AFLP se révèlent d’efficaces marqueurs moléculaires pour caractériser les variétés (locales ou introduites) et les ignames sauvages ainsi que pour étudier les relations entre ignames cultivées et ignames sauvages. Relations between wild yams, mainly Dioscorea abyssinica, and cultivars from complex D. cayenensis - D. rotundata have been studied within two sub-prefectures of Benin (West Africa) : Sinendé in the North and Banté in the Centre. A comparison of 71 accessions, including 20 wild sampled in border of 23 farmers' fields, was made by the multivariance analysis of 66 polymorph AFLP («amplified fragments length polymorphism») markers from the combination of two primers. The early cultivars and the late cultivars form two groups (1 and 2) in the both subprefectures,those from Sinendé presenting a higher diversity than those from Banté.The most important gap between cultivated and wild yams is observed in Sinendé. In Banté, wild yams near fields are close from the group 1B.Domesticated wild yams form a group with high diversity: they are shared out among the groups of cultivars and of wild yams in the neighbourhood of fields or are intermediate between these two groups. Those found within the cultivated yams can come from cultivars offsprings or from «escaped from old cultures». These results prove that AFLP are good markers to characterise varieties (locals or introduced ones) or wild yams and to study the relationships between wild and cultivated yams

    La gestion dynamique des varietes d’ignames dans le systeme traditionnel de production de deux sousprefectures du benin : sinende et banté

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    Les origines de la diversité variétale des ignames et le maintien de cette diversité ont été étudiés dans 240 exploitations du Bénin réparties dans huit terroirs, 150 ans l’aire culturelle Bariba (sous-préfecture de Sinendé de juin à octobre 1999) et 90 dans l’aire Nagot (sous-préfecture de Banté, de juin à octobre 2000). La diversité variétale observée est importante avec 109 variétés du complexe D. cayenensis -D. rotundata. Trois variétés seulement sont communes aux deux sous-préfectures. Les variétés de Sinendé sont divisées en trois groupes : (1) les «Yassounou» ou ignames tardives (58 %), (2) les «tan dwe» ou ignames précoces à deux récoltes dans l’année (29 % variétés), (3) les variétés «mixtes» (13 %). Lesignames précoces sont plus nombreuses que les ignames tardives à Banté(respectivement 76 % et 11 %). Dans les deux sous-préfectures, la plus grande partie de la production est assurée par un faible nombre de variétés : la variété précoce «Moroko» à Sinendé (environ 20 % des buttes) et les variétés tardives de type Kokoro à Banté (43 % des buttes). Le nombre de variétés dites locales est plus important à Sinendé (85 % contre seulement 30 % à Banté). Sur une superficie moyenne de 1,25 ha, les exploitants des 5 terroirs de  Sinendé cultivent environ 12 variétés contre 9 à Banté sur la moitié de la superficie. Dix huit variétés sur 72 sont endémiques à Sinendé (14 des 37 variétés de Banté). Les différences observées entre les terroirs des deux sous-préfectures sontimportantes et reflètent différentes stratégies de production et des savoir-faire endogènes qui peuvent être mis à profit pour choisir une méthode de conservation des ressources génétiques à la ferme. The origins and the conservation of the varietal diversity of yam were studied in the Bariba and Nagot cultural areas (from June to October 1999 and from June to October 2000 respectively). The investigation was carried out on 240 exploitations and eight villages (150 in five villages of the Sinendé sub-prefecture (Bariba) and 90 in three villages of the Banté sub-prefecture (Nagot)). Varietal diversity observed is important, with 109 varieties of D. cayenensis - D. rotundata. Only three varieties are common to both sub-prefectures. In Sinendé, the varieties are divided into threegroups : (1) 42 "yassounou" or late yams, (2) 21 "tan dwe" or early yams,(3) 9 "mixed" varieties. 28 varieties are early at Banté. 30 % are local varieties in Banté and 85 % in Sinendé. In the two sub-prefectures, a few varieties are important: the early variety "Moroko" in Sinendé  approximately 20 % of the mounds) and the late varieties of Kokoro type in Banté (43 % of the mounds). On an average surface of 1,25 ha, the farmers of Sinendé cultivate approximately 12 varieties against 9 in Banté. In Sinendé, 18 varieties are endemic (25 %) while in Banté, 14 of the 37 varieties are endemic (38 %). The differences observed in the management of varietal diversity in Sinendé and Banté are important and reflect different knowledge endogenous, which can be madeprofitable to choose a strategy of conservation of the genetic resources to the farm
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