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« D’Ille, le fil Eliduc ». Le héros à la croisée des héritages dans Ille et Galeron de Gautier d’Arras
Ille est le fils d’Eliduc. L’attribution de cette origine au héros, associée à la désignation de l’œuvre comme un « lai », a suscité de nombreuses réflexions sur la filiation entre le roman Ille et Galeron, composé dans le dernier quart du xiie siècle par Gautier d’Arras, et le lai d’Eliduc de Marie de France. Les intrigues développent en effet toutes deux le « cas d’amour » d’un homme pris entre deux femmes. Que Gautier réactive le souvenir du texte de Marie ou qu’il existe une source commun..
"Celui qui le jaiant ocist". Réflexions sur le nom et ses substituts dans le Chevalier au lion
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L’entourage du nom propre dans le roman médiéval : Chrétien de Troyes et Jean Renart
International audienceThis paper aims at analysing the use of expanded proper nouns referring to human characters, and its stylistic implications in Old French romances written by Chrétien de Troyes (12th century) and Jean Renart (13th century). The expansions of proper nouns in Chrétien de Troyes’ romances reveal the relationship between the character and the arthurian society, whereas the use of these structures by Jean Reanrt is much more complex and shows that characters have become more prone to evolving. The use of proper nouns reveals different ways of creating literary characters.Cet article analyse le fonctionnement et les enjeux stylistiques de l'entourage du nom propre à référent humain dans les romans de Chrétien de Troyes (XII e siècle) et de Jean Renart (XIII e siècle). Chez Chrétien de Troyes, l'entourage du nom propre reflète les relations entre son porteur et la société arthurienne, alors que chez Jean Renart, les variations sont plus nombreuses et témoignent d'une plus grande malléabilité des personnages. Les emplois du nom propre rendent ainsi compte de conceptions différentes du personnage de roman
L’expression linguistique de la mise à la marge : exception, exclusion
Le « Chaitivel » partage avec ce que nous appelons un marginal une situation de faiblesse, non sans paradoxe puisqu’il est le personnage éponyme du lai. Dérivation diminutive de l’adjectif « chaitif », compris dans le sens de « malheureux », ce terme est une auto-désignation. Il relève sinon d’une affirmation d’identité, du moins de la revendication d’un statut qui distingue ce personnage des trois autres prétendants d’une même dame, morts lors d’un tournoi. Le personnage qui n’a pu se sacrif..
‘Or me rembeliz la pucele’, Discours sur Liénor et stylistique de la renommée dans le Roman de la rose ou de Guillaume de Dole
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Vanessa Obry, Désigner, construire. Le personnage dans les romans en vers des xiie et xiiie siècles
La langue et l’écriture du personnage Si les études portant sur le personnage médiéval sont nombreuses, certaines évidences méritent encore d’être interrogées, en particulier les rapports entre le personnage et le type, entre la figure de la tradition littéraire et la singularité individuelle. Afin d’éclairer sous un jour nouveau la question du degré de singularisation des protagonistes des récits médiévaux, ce travail cherche à se situer au plus près de l’élaboration du personnage, en pren..
‘Celui qui le jaiant ocist’. Réflexions sur le nom et ses substituts dans le Chevalier au lion
Les objets miroirs du récit dans la tradition européenne des aventures de Floire et de Blanchefleur
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« L’héritage d’Eliduc : trios et construction de figures historiques d’Ille et Galeron de Gautier d’Arras à Gillion de Trazegnies », dans Le Moyen Âge par le Moyen Âge, même. Réception, relectures et réécritures des textes médiévaux dans la littérature française des XIVe et XVe siècles, dir. Laurent Brun, Silvère Menegaldo, Anders Bengtsson et Dominique Boutet, Paris, Champion, 2012, p. 223-238.
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« Ore est Lanval mut entrepris. Formules et construction du personnage dans quelques récits du XIIe siècle en français », dans La Formule au Moyen Âge, dir. Elise Louviot, Turnhout, Brepols, 2012, p. 45-62.
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