32 research outputs found

    "Le physionotrace à l'ombre des Lumières"

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    International audienceCette machine à décalquer les profils inventée en 1785 par Chrétien passe pour un ancêtre de la photographie. L'article tente deux approches : l'une "continuiste" qui consiste à relier les deux inventions à partir de fonctionnalités communes, l'autre plus sensible aux ruptures, qui tente de reconstituer l'univers des valeurs révolutionnaires qui ont entouré ces portraits entre 1789 et 1794 (raison, liberté, égalité, vérité, vertu, fraternité, etc.). A partir d'un physionotrace de Stendhal il suggère enfin son rôle de transition entre deux siècles

    Présentation

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    Ortel Philippe. Présentation. In: Cahiers Edmond et Jules de Goncourt n°11, 2004. Les Goncourt et l'image. pp. 3-9

    Bernard Vouilloux, Un art de la figure. Francis Ponge dans l’atelier du peintre, Presses Universitaires du Septentrion, 1998, « Peintures »

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    Ortel Philippe. Bernard Vouilloux, Un art de la figure. Francis Ponge dans l’atelier du peintre, Presses Universitaires du Septentrion, 1998, « Peintures ». In: Littératures 44, printemps 2001. pp. 222-224

    Les Contemplations avec photos : le montage Hugo/Vacquerie

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    International audienceConsacré à l'exemplaire "Vacquerie" des Contemplations, publié par Edouard Graham en 2011 (chez Droz), l'article analyse le contexte intermédial dans lequel prend place cette première édition. Il étudie ensuite la confrontation qui s'y opère entre la structure ouverte de l'album (centrifuge) qu'introduisent les photographies d'exil collées une à une par Auguste Vacquerie dans le volume et la structure fermée et organisée (centripète) propre à un recueil poétique resté célèbre pour sa forte organisation interne. Il s'interroge enfin sur le fantasme d'habitation qui sous-tend ici l'insertion de photos dans le livre et le relie à la dépendance psychique et artistique de Vacquerie à l'égard de Victor Hugo

    La photographie dans l'espace des poètes

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    International audienceAprès s'être intéressé à l'existence d'un genre "photo-poétique" dans la poésie (du XIXe au XXIe siècle), l'article analyse les composantes du dispositif photo-poétique proprement dit à partir des quatre espaces superposés constitutifs de nombreux recueils avec images : éditorial, plastique e/ou optique, sémiotique et référentiel (mental). Divers auteurs sont pris en exemple (Hugo, Breton, Eluard, Char, Denis Roche, Gérard Macé, Novarina, James Sacré, Jean-Loup Trassard, Lorand Gaspar, Emmanuel Hocquard, etc.)

    Note sur une esthétique de la vue : Photographie et littérature

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    By focusing on the indices characterising photography (i.e. its very nature of luminous imprint), critical comment has neglected for a long time to take into account the space and the framed view which this kind of image affords. However, if the photographic imprint transcends historical classification (this property has remained unaltered since 1839), the history of the framed view has been subject to two parallel developments, technically and aesthetically. By examining photographic records of monuments taken during the Mission héliographique of 1851, the article attempts to demonstrate that these documents harbour non-documentary aesthetic considerations. Most importantly it suggests that the art of the frame is declined in four major genres, distinct from the genres in painting: sights, scenes, things and poses. These categories, whose existence is only latent in 19th century discourse and practice, can also apply to realist texts.En mettant l'accent sur le caractère indiciel de la photographie (sa nature d'empreinte lumineuse), la critique a longtemps négligé l'espace de la "vue" offert par cette image. Or, si l'empreinte photographique échappe à l'historicité (cette fonction n'a pas changé depuis 1839), en revanche la "vue" est le théâtre d'une double histoire, technique et esthétique. A partir des clichés de monuments issus de la Mission héliographique de 1851, l'article tente de dégager, au coeur de ces documents, la présence de valeurs esthétiques non documentaires. Il suggère notamment qu'un art de la vue se décompose en quatre grands genres, distincts des genres canoniques de la peinture: les sites, les scènes, les choses et les poses. Ces catégories, dont l'existence n'est que latente dans les discours et les pratiques du XIXe siècle, peuvent aussi s'appliquer au texte réaliste.Ortel Philippe. Note sur une esthétique de la vue : Photographie et littérature. In: Romantisme, 2002, n°118. Images en texte. pp. 93-104

    Philippe Ortel, La Littérature à l'ère de la photographie. Enquête sur une révolution invisible, Nîmes, Jacqueline Chambon, 2002

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    Ortel Philippe. Philippe Ortel, La Littérature à l'ère de la photographie. Enquête sur une révolution invisible, Nîmes, Jacqueline Chambon, 2002. In: Cahiers Edmond et Jules de Goncourt n°9, 2002. pp. 302-306

    "Le physionotrace à l'ombre des Lumières"

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    International audienceCette machine à décalquer les profils inventée en 1785 par Chrétien passe pour un ancêtre de la photographie. L'article tente deux approches : l'une "continuiste" qui consiste à relier les deux inventions à partir de fonctionnalités communes, l'autre plus sensible aux ruptures, qui tente de reconstituer l'univers des valeurs révolutionnaires qui ont entouré ces portraits entre 1789 et 1794 (raison, liberté, égalité, vérité, vertu, fraternité, etc.). A partir d'un physionotrace de Stendhal il suggère enfin son rôle de transition entre deux siècles

    Création et communication : une approche média-littéraire

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    Où se situe la frontière entre communication et création ? Le terme de « création », qui tend aujourd’hui à se substituer à celui d’oeuvre, est employé par le monde médiatique lui-même pour qualifier les fictions diffusées en ligne. Les questions de poétique des oeuvres sont donc toujours d’actualité pour décrire les différents régimes de la mimésis mais demandent à être articulées aux questions médiales et intermédiales contemporaines. Cet article distingue quatre régimes de création au sein du processus de représentation : représentationnel, fictionnel, figural et performatif. Il les compare terme à terme à partir de leurs modalités de production, de réception et d’évaluation dans un tableau de fonctions qu’il commente succinctement une à une. Certaines de ces fonctions sont inscrites dans la tradition critique, d’autres sont des propositions. Prenant aussi bien ses exemples dans la littérature que dans les arts, cet article essaye de comprendre ensuite le rôle joué par les innovations médiales ou intermédiales dans l’élaboration de ces différents régimes.Where is the boundary between communication and creation? The term “creation”, which today tends to replace the term “work”, is used in the world of media itself to describe fiction disseminated on line. Thus, questions regarding the poetics of works are always relevant for describing the different regimes of mimesis, however they need to be articulated for contemporary medial and intermedial issues. This article distinguishes four regimes of creation within the process of representation: representational, fictional, figurative and performative. It compares them term by term based on their modalities of production, reception and evaluation in a table of functions providing a brief comment on each one. Some of these functions fall within the critical tradition, while others are proposed for debate. Drawing its examples from both literature and the arts, this article then attempts to understand the role played by medial or intermedial innovations in the development of these different regimes
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