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D028 L’expression des gènes PAI-1, tPA et uPA est fortement régulée pendant la différenciation des cellules souches embryonnaires en myocytes et adipocytes
PAI-1 est l’inhibiteur physiologique des activateurs du plasminogène uPA et tPA et inhibe le complexe formé entre uPA et son récepteur, et par voie de conséquence, entre la vitronectine et l’intégrine alphav beta3. PAI-1 est impliqué dans l’adhésion et la migration des cellules endothéliales, dans la différenciation adipocytaire et dans la réponse à l’insuline; in vivo, il facilite la thrombose, la fibrose et le remodelage tissulaire. Des taux élevés circulants de PAI-1 représentent un biomarqueur de l’obésité centrale et sont un facteur pronostic du diabète de type 2. Les propriétés biologiques de PAI-1 ont conduit à l’hypothèse que PAI-1 serait impliqué directement dans le développement du tissu adipeux. Notre objectif est d’évaluer les rôles spécifiques des gènes PAI-1, uPA et tPA dans les mécanismes moléculaires de la différenciation des cellules souches embryonnaires (cellules ES) de souris dans différents lignages.Indétectables à l’état indifférencié, les expressions de PAI-1, uPA et tPA et les activités enzymatiques uPA et tPA sont fortement régulées durant la différenciation des cellules ES. Les activités uPA et tPA sont rapidement augmentées durant la phase précoce de détermination du processus, sans expression détectable de PAI-1. Puis, l’expression de PAI-1 augmente progressivement dans les surnageants de culture des cellules bien différenciées, corrélant avec une inhibition concomittante des activités uPA et tPA. Des expériences d’immunohistochimie montrent que PAI-1 est exprimé à la fois dans les myotubes et dans les adipocytes matures.Le rôle potentiel de ces régulations successives est analysé par la construction de lignées de cellules ES surexprimant le cDNA de PAI- 1 dès l’état indifférencié. Les effets d’une surexpression ectopique de PAI-1 à différent temps pendant la différenciation des cellules ES sont recherchés.De plus, le traitement précoce des cellules ES en différenciation par l’amiloride, inhibiteur spécifique d’uPA, provoque une diminution de la myogénèse et une augmentation de la différenciation adipocytaire. Par contre ces effets ne sont pas retrouvés en traitant les cellules par l’EACA, inhibiteur de la plasmine ou le DMA, un dérivé inactif de l’amiloride
Role of Stem Cells in Cardiac Diseases
Ischemic heart disease is the leading cause of global mortality, and cardiovascular diseases represent a major challenge for
researchers because of the overall health complications associated with them. Numerous studies have shown that it is exceedingly
difficult to induce cardiomyocytes to divide, resulting in a flood of interest in attempting to treat cardiac ischemia
through the delivery of new cardiomyocytes. To do so, researchers have started investigating the potential of using induced
pluripotent stem cells (iPS) to derive functional cardiomyocytes.
The diverse cells that compose the heart and the subdivision of cardiomyocytes make it difficult to generate specific cells
with specific genetic and functional signatures. Hence, it is essential to define the cardiac progenitor cells’ identity and subsequently
design the best strategy to differentiate them into the appropriate mature functional cells.
Recent studies in animal models and some clinical trials have shown the beneficial effects of these iPS cells in decreasing
morbidity and improving heart function. Yet, many hurdles still need to be overcome before generalizing the conclusions
reached so far. These are related to the nature of the manipulated cells, their delivery into the host, and their interaction
with the host cells. This review touches upon the current knowledge of Cardiac Progenitor Cells (CPC), the role of iPS
cells in understanding cardiac disease, as well as the clinical trials and animal models involving stem cells and cardiac disease