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    Réponse de la culture de soja (Glycine max L. (Merril) à l’apport des biomasses vertes de Tithonia diversifolia (Hemsley) A. Gray comme fumure organique sur un Ferralsol à Lubumbashi, R.D. Congo

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    Objectifs : cette étude a été initiée en vue d’évaluer les effets des apports des biomasses vertes de Tithonia diversifolia sur le comportement du soja installé sur un ferralsol à Lubumbashi. Méthodologie et résultats : l’essai a été conduit à la ferme Kasapa de l’université de Lubumbashi (11° 36’ S et 27° 18 E, sur une altitude moyenne de 1243 m, dans la zone périurbaine de Lubumbashi) et installé suivant un dispositif en blocs complets randomisés. Les traitements, en quatre répétitions, ont été constitués d’un témoin (T0), de trois niveaux d’apport de biomasses fraiches de Tithonia diversifolia à savoir T1, T2 et T3 comprenant respectivement 3381 kg, 6762 kg et 10142 kg de biomasse de Tithonia diversifolia par hectare ; ainsi que d’un apport d’engrais minéral NPK 10-20-10 (T4). Les résultats obtenus ont montré que le rendement le plus élevé a été observé sur les parcelles ayant reçu 10143 kg de biomasse de Tithonia diversifolia par hectare comme mulch, avec une moyenne de 3101 kg à l’hectare. La plus grande quantité de biomasse de Tithonia diversifolia (T3) a induit un rendement supérieur à la dose d’engrais minéral appliquée. Conclusion et principales applications de la recherche : dans la zone périurbaine de Lubumbashi, l’apport des biomasses de Tithonia diversifolia (10143 kg /hectare) comme fertilisant constituerait un atout majeur pour l’accroissement des rendements du soja dans un contexte de dégradation des sols et de prix élevé des engrais minéraux. Mots clés : biomasse de Tithonia diversifolia, fumure organique, soja, Ferralsol, Lubumbash

    Problématique de la valorisation agricole des biodéchets dans la ville de Lubumbashi : Identification des acteurs, pratiques et caractérisation des déchets utilisés en maraîchage

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    Objectifs : une enquête a été initiée en vue de décrire le profil des  maraichers, la variabilité des pratiques liée à cette activité et l’analyse des valeurs fertilisantes relatives à chacun des types des biodechets utiliséeen agriculture urbaine.Méthodologie et résultats : La détermination du profil des acteurs était soumise à une analyse en composante principale (ACP) alors que les paramètres réunis autour de la pratique de maraîchage ont été analysés par le test khi deux. Par ailleurs, la composition physico-chimique des différents types de biodechets a été analysée pour en ressortir la valeur fertilisante relative. Les résultats obtenus montrent que les maraichers de Lubumbashi sont essentiellement des femmes mariées, âgés de plus de 18 ans, actrices de carrière et ne possédant pas de titre foncier. La moitié des biodéchets utilisés était des fumiers de poule et accessoirement le fumier de porc, obtenus par achat. Les maraichers préfèrent une  application à l’état brut, qu’ils enfouissent dans le sol. En épandant les biodéchets au sol, 33 % des maraichers s’attendent à une augmentation de productivité et une amélioration des propriétés physico-chimiques dusol contre 48,3 % à l’amélioration de l’aspect végétatif des légumes et l’augmentation de rendement. La composition des types de biodéchets a varié en fonction des éléments considérés, tout comme le rapportC/N qui leurs est associé.Conclusion et application de la recherche : La gestion des déchets urbains constituant un problème majeur dans les pays en développement,  l’identification des contraintes à leur valorisation en agriculture urbaineprésente une perspective intéressante et une réponse aux agriculteurs.Mots-clés : Agriculture urbaine, valorisation, biodéchets, maraichers, Lubumbash

    Effets des sources de carbone (sucrose, glucose), et des doses de saccharose sur l’induction de la rhizogénèse chez l’hybride FHIA-01 (AAAB) du bananier en culture in vitro.

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    Objectifs : Évaluer les effets des sources de carbone (sucrose, glucose), et des doses de saccharose sur l’induction de la rhizogénèse chez l’hybride FHIA-01 (AAAB) du bananier en culture in vitro. La phase de prolifération a été réalisée au laboratoire de culture in vitro du CARAH de l’H.E.P.H.O Condorcet à Ath.Méthodologie et résultats : L’expérimentation a été conduite suivant un dispositif complètement randomisé. Pour le premier essai, 4 traitements ont été constitués : le témoin, milieu dans lequel aucune source de carbone n’a été appliquée (T0); 30 g/l de sucrose (T1); 31,71 g/l de glucose (T2); 15 g/l Sucrose + 15,855 g/l glucose (T3). Par ailleurs, pour l’étude portant sur les effets des doses de sucrose, les doses de 5 g /l, 10 g/l, 15 g/l et 20 g/l (témoin) ont été ajoutées dans les milieux de culture d’enracinement et ont constitué les quatre traitements dans le cadre de cet essai. Les résultats obtenus ont montré que l’enracinement de l’hybride FHIA-01 n’est pas influencé par la source de carbone, le saccharose, le glucose et leur combinaison ayant donné des effets similaires. Par ailleurs, les différentes diminutions de la concentration de saccharose affectaient significativement l’enracinement. Conclusion et principales applications de la recherche : Les différentes sources de carbone moins couteuses permettent de réduire le coût d’enracinement in vitro des vitroplants afin de répondre efficacement au besoin en matériel de plantation des paysans des régions pauvres. En outre, elles réduiraient les pertes de vitroplants enregistrées lors de la phase d’acclimatation, dues à une mauvaise qualité du système racinaire.Mots clés : Bananier, carbone, rhizogénèse, FHIA-01, vitroplants, in vitr

    Effets du charbon actif dans le milieu de culture sur l’induction de la rhizogénèse chez l’hybride FHIA-01 de bananier (Musa AAAB) en culture in vitro

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    Objectifs : En culture in vitro, le charbon actif est utilisé pour son rôle d’antioxydant. Il est devenu une nécessité pour régler le problème d’oxydation qui est particulièrement épineux lors de la phase d’initiationde culture, où une oxydation rapide des méristèmes mises en incubation sur le milieu d’initiation est constatée. Dans cette étude, l’objectif était de comparer les effets des différentes concentrations du charbon actif en présence des phytohormones (auxine, cytokinines) sur l’induction de la rhizogénèse de racines FHIA-01 au cours de la phase d’enracinement in vitro.Méthodologie et résultats : Les explants utilisés proviennent du cultivar FHIA-01, constitués par des vitroplants issus des bourgeons apicaux et axillaires. Quatre traitements ont été appliqués : Traitement 1 (sans charbon actif), Traitement 2 (0,25 % Charbon actif) ; Traitement 3 (0,50 % Charbon actif) ; Traitement 4 (1,00 % Charbon actif). Le milieu de base était constitué de MS ; 4,405 mg.l-1, additionnés des phytohormones ; 20 µM mT, 1 µM. AIA, du saccharose 20 g.l-1 et de l’Agar 7 g.l-1. La réponse des traitements étudiés de par les observations faites sur le nombre de racines formées par explant indique que les concentrations en charbon  actif de 0,25 % et 1,00 % incorporées dans le milieu de culture de base sont nettement meilleures comparativement aux autres traitements (sans charbon actif, 0,50 %).Conclusion et application de la recherche : L’ajout du charbon actif est bénéfique pour le développement du système racinaire et de  l’organogenèse. Ces résultats constituent une alternative à l’intensification de la culture de bananiers dans les grandes exploitations agricoles, où la faible disponibilité de matériels de plantation constitue une contrainte majeure.Mots clés : Charbon actif, phytohormones, culture in vitro, explants, bananier, FHIA-0

    Étude de l’acclimatation en serre de vitroplants de bananiers de la FHIA: «cas de FHIA-01 AAAB et FHIA- 23 AAAA»

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    Objectifs : Les plants issus de la culture in vitro nécessitent une période d'acclimatation avant leur transfert au champ. Dans cette étude, la réponse des vitroplants de bananier aux fluctuations des températures et des quantités d’eau a été évaluée, lors de la phase d’acclimatation.Méthodologie et résultats: Dans le premier essai utilisant des vitroplants du bananier plantain, hybride FHIA-23 groupe AAAA, quatre fréquences d’irrigation goutte à goutte étaient mises en application (T0= une irrigation par jour de 100 ml/goutteur/minute correspondant à un volume journalier de 3,93 mm ; T1= le double du volume d’eau de T0, T2=le triple de T0 et T4= le quadruple du volume de T0). Pour le second essai d’acclimatation en chambre de culture Binder, les vitroplants de FHIA-01 issus de la phase d’enracinement in vitro ont été placés sous l’influence des fluctuations continuelles de température variant de 14°C, 15°C, 18°C à 24°C et de l’humidité relative variant de 70 à 80 %. Les résultats obtenus montrent une cinétique d’émission foliaire évoluant nettement au cours du temps d’observation, malgré les fluctuations des températures. En outre, la comparaison des différentes quantités d’eau et leurs fréquences d’irrigation pour chaque traitement permettent de révéler que pour un même matériel végétal et une même durée d’acclimatation, la taille des vitroplants enregistrée est sensiblement différente.Conclusion et application de la recherche : Un bon choix de la fréquence d’irrigation favorise l’expression des potentialités intrinsèques et extrinsèques des vitroplants de bananier en phase d’acclimatation tandis qu’une ésistance à la fluctuation des températures est observée avec l’hybride FHIA-01. Ceci permettrait la réussite et le respect de la durée de l’acclimatation, entraînant ainsi la mise à la disposition en temps opportun en matériel de plantation aux agriculteurs dans la région d’étude.Mots clés : Acclimatation, serre, bananier, Hybride FHIA, vitroplantsStudy of greenhouse acclimatization of micropropagated banana FHIA: "FHIA-01 and FHIA-23 AAAB AAAA"Objectives: The in vitro plants require a period of acclimatization before their transfer to the field. In this study, the response of banana plantlets to temperature and amount of water fluctuations was evaluated during the acclimatization phase.Methods and results: In the first trial using the hybrid FHIA -23 group AAAA of plantain, three frequencies of drip irrigation were compared with a control treatment (T0 = one irrigation of 100 ml/emitter/min corresponding to a daily volume of 3.93 mm, T1 = twice the volume of water T0, T2 = triple volume of T0 and T4 = quadruple volume of T0). For the second acclimatization trial, the plantlets were placed under the influence of variable temperature varying between 14°C, 15 °C, 18°C and 24°C and relative humidity ranging from 70 to 80%, in a culture chamber Binder. For this test, rooted FHIA- 01 plantlets were used. The results show how foliar emission kinetics significantly evolved during the observation time, despite fluctuations in temperature. In addition, the comparison of different amounts of water and frequency of irrigation for each treatment revealed that for the same plant material and the same period of acclimatization, the size of the plantlets was significantly different.Conclusion and application of research: A good selection of irrigation frequency encourages the expression of intrinsic and extrinsic potential of banana plantlets in acclimatization phase while resistance to changes in temperature was observed with the hybrid FHIA- 01. This would enable the success of acclimatization, leading to in time availability of plantlets for the farmers in the studied region.Keywords: Acclimatization, shakes, banana, hybrid FHIA, vitroplant
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