259 research outputs found

    Onomatopee e fonosimboli in italiano

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    Un article de vulgarisation bref, commandé par l'Encyclopédie Treccani en ligne pour faire partie d'un dossier intitulé: "Mondi nei suoni, parole nel mondo: Speciale Lingua Italiana" (Mondes dans les sons, paroles dans le monde: spécial langue italienne)L'article esquisse de manière très synthétique une typologie des formes de motivation du rapport entre son et sens dans le langage, en les exemplifiant sur l'italien.L'articolo tratteggia in estrema sintesi una tipologia delle forme di motivazione del rapporto tra suono e senso nel linguaggio, esemplificandole sull'italiano

    Teorie fonosimboliche nella storia

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    Article de vulgarisation bref commandé par l'Enciclopédie Treccani en ligne pour faire partie d'un dossier intitulé "Mondi nei suoni, parole nel mondo: Speciale Lingua Italiana" (Mondes dans les sons, sons dans le monde: spécial langue italienne).L'article esquisse de manière très synthétique les caractéristiques distinctives des trois principaux types de théories du signe qui au cours de l'histoire ont tenté de définir le rapport entre le son et le sens dans le langage, et en suggère une interprétation épistémologique d'un point de vue socio-anthropologique: les théories conventionnalistes semblent caractériser les cultures écrites matures, les théories mystiques de la parole "créatrice du monde" caractériseraient au contraire les cultures orales et enfin les théories imitatives semblent être typiques des périodes de crise de la culture écrite nécessitant de puiser de nouveau à la perspective orale pour produire de l'innovation théorique.L'articolo tratteggia in estrema sintesi le caratteristiche distintive dei tre principali tipi di teorie del segno che nel corso della storia umana hanno tentato di definire il rapporto tra suono e senso nel linguaggio, e ne suggerisce un'interpretazione epistemologica in chiave socio-antropologica: le teorie convenzionaliste sembrano caratterizzare le culture scrittorie mature, le teorie mistiche della parola come "creatrice del mondo" caratterizzerebbero invece le culture oralizzanti e infine le teorie imitative sembrano tipiche delle fasi di crisi della cultura scritta, bisognose di reattingere alla prospettiva oralizzante per produrre innovazione teorica

    Les Lumières françaises du conventionnalisme à l'iconicité

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    International audienceAu sein des Lumières françaises, l'arbitraire que Saussure qualifiera de "radical" (celui de la segmentation phonologique et sémantique) ne s'affirme qu'en tant que corollaire d'une théorie diamétralement opposée à celle de l'arbitraire classique ou aristotélicien (celui du rapport entre le son et le sens): cette théorie "analogique" et "imitative" constitue le véritable aboutissement de la recherche éclairée pour assurer l'origine naturelle de la parole et émanciper ainsi les sciences du langage de la perspective théologique. Une analyse du débat sur l'origine du langage entre Condillac (1746 et 1775), Rousseau (1755), Beauzée (1765) et De Brosses (1765) permet de le démontrer

    La Grammaire de Condillac face au paradoxe de l'origine naturelle du langage

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    International audienceThe recent discovery of mirror neurons has rivived the gestural-imitative theory of the origin of language advocated by Condillac in the XVIIIth century. Condillac develops this theory in two stages: in the Essai (1746) he proposes a gestural theory based on the arbitrariness of the sign, while in the Grammaire (1775) he refuses arbitrariness and accepts the theory of analogy and natural imitation proposed by Charles de Brosses (1765). This choice depends on the fact that in Rousseau (1755) and Beauzee (1765) arbitrariness, as a "paradox of the original contract", now plays the role of key argument in favor of the divine origin of language. So, the theory of analogy and natural imitation is the asset that allows Condillac to complete his project of a secular foundation of the faculties of the mind.La découverte récente des neurones miroirs a remis en valeur la théorie imitativo-gestuelle de l’origine du langage prônée au XVIIIe siècle par Condillac. Condillac développe cette théorie en deux étapes : dans l’Essai (1746) il propose une théorie gestuelle basée sur l’arbitraire du signe, tandis qu’à partir de la Grammaire (1775) il renonce à l’arbitraire et accepte la théorie de l’analogie et de l’imitation naturelle proposée par Charles de Brosses (1765). Ce choix dépend du fait que chez Rousseau (1755) et Beauzée (1765) l’arbitraire, sous forme de « paradoxe de la convention originaire », joue désormais le rôle d’argument clé en faveur de l’origine divine du langage. La théorie de l’imitation naturelle et de l’analogie est donc l’atout qui permet à Condillac d’achever son projet d’une fondation laïque des facultés de l’esprit

    Charles Nodier et la linguistique des origines

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    International audienceDu point de vue de l'histoire des idées, Charles Nodier occupe une position doublement importante. Il est l'auteur du premier livre en français contenant le mot « linguistique » dans le titre et il est le premier président de cet Institut des Langues qui, le 21 décembre 1839, deviendra la première « Société de Linguistique » française. Si on s'en tenait à ce critère strictement lexicologique, on ne manquerait donc pas d'arguments pour affirmer que Nodier a joué un rôle clé dans l'apparition de la linguistique en France. Peu de linguistes accepteraient pourtant aujourd'hui de souscrire à une pareille affirmation. Pour la plupart d'entre eux, la linguistique ne se manifeste dans l'hexagone qu'une génération plus tard, lorsque Michel Bréal, fondateur de la troisième Société de Linguistique en 1865, fait approuver le célèbre statut qui interdit toute « communication concernant soit l'origine du langage soit la création d'une langue universelle ». C'est dans cet interdit, et dans cette affirmation du paradigme historico-comparatif, que la plupart des linguistes français des cent-cinquante dernières années se sont reconnus et ont donc reconnu les débuts de leur discipline. En revanche, rares sont ceux qui auraient pu se reconnaître dans la «linguistique » de Nodier, car cette linguistique des origines était justement aussi une linguistique de l'origine : elle désignait par le nouveau terme précisément le genre de recherches faisant l'objet du célèbre interdit. L'origine du terme « linguistique » ne fait que signaler, en effet, le changement d'approche qu'un demi-siècle de débats sur l'origine du langage a permis d'élaborer

    Introduction : formes de l'iconicité

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    International audienceL'emploi du terme "eikon" pour désigner une forme linguistique fonctionnant comme une image est aussi ancien que la tradition linguistico-grammaticale de l'Occident. Il figure en effet pour la première fois dans le Cratyle de Platon (439a), point de départ de cette tradition. Pour Platon, qui ne distingue pas encore entre signifiant et signifié, il est raisonnable d'affirmer que le nom, dans son ensemble, et jusqu'à ses éléments phonologiques, opère comme une image de la chose signifiée, ce qui constitue du reste une bonne raison pour s'en méfier et préférer la connaissance directe des choses à celle de leurs représentations. La reprise du terme "icon" dans la pensée contemporaine remonte à Charles Sanders Peirce, qui s'en sert dans le cadre d'une théorie générale des signes, et qui est responsable de l'élaboration moderne du concept, à travers ses deux célèbres classements triadiques (1885 : 243 et 1903 : 273). D'une part, l'icône constitue l'un des trois types ou aspects fondamentaux du signe, celui qui lui permet de signifier par similarité (par exemple, le dessin d'un chat), les deux autres étant l'indice, qui opère par contiguïté (la fumée indiquant le feu), et le symbole, fonctionnant par institution (le nom x attribué à une variable mathématique). D'autre part l'icône, comprise au sens d'une hypo-icône, comporte à son tour trois types ou aspects fondamentaux : l'image, qui opère par ressemblance directe avec la chose signifiée (la maquette d'une ville), le diagramme, où un rapport entre des signes opère par ressemblance avec un rapport entre des choses (des cercles aux différents diamètres indiquant des villes aux populations proportionnellement différentes), et la métaphore, signe qui signifie une chose en en signifiant une autre qui lui ressemble par certains aspects (nommer ou dessiner un lion pour signifier le courage). Cette organisation sémiotique du concept a été ensuite transposée dans le domaine linguistique par Roman Jakobson (1965). Focalisant principalement son attention sur la notion de diagramme, Jakobson a fourni le premier une exemplification des emplois possibles de ce concept aux différents niveaux de l'analyse linguistique. Le présent article vise à perfectionner et systématiser son approche, en esquissant un cadre théorique cohérent et une typologie exhaustive des faits d'iconicité linguistique possibles

    De Brosses, Jakobson et l'ontogenèse phonologique

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    International audienceRÉSUMÉ : L'idée d'un ordre fixe d'apparition des phonèmes dans le langage enfantin est très ancienne : on la trouve déjà chez Plutarque. Mais, au milieu du 18 e s., Buffon ne connaît encore que trois étapes de cette progression. Jakobson débute son célèbre essai sur le sujet en en critiquant la méthode. La classification de Buffon est reprise par De Brosses dans un mémoire perdu de 1753, dont le contenu est en partie transmis par Beauzée dans l'article « Langue » de l'Encyclopédie. Mais dans le Traité de 1765 le président a recours à de nouvelles observations empiriques et propose une classification plus articulée. Celle-ci anticipe ponctuellement celle de Jakobson, et pour les résultats descriptifs, et pour l'intuition de la règle structurale. Thiébault en donnera une version simplifiée en 1802. La « linguistique primitive » de de Brosses mériterait d'être redécouverte aujourd'hui à la lumière de la linguistique cognitive. ABSTRACT : The idea of a fixed order in the appearance of phonemes in child language is very ancient. We already find it in Plutarch. However, in the middle of the 18th century, Buffon still only knows three steps of this progression. Jakobson criticizes Buffon's method in the beginning of his famous essay on the topic. Buffon's classification is used by De Brosses in a lost essay of 1753: Beauzée gives evidence of the contents of this essay in his article « Langue » of the Encyclopédie. But in the Traité of 1765, the president, resorting to some new empirical observations, proposes a more articulated classification. This classification anticipates in some points the one proposed by Jakobson, both in its descriptive results and in the intuition of the structural rule. In 1802 Thiébault proposes a simplified version of this classification. Today De Brosses's « primitive linguistics » deserves to be analyzed again in the light of cognitive linguistics

    Introduction : Sound symbolism in the age of digital orality. A perspective on language beyond 'nature' and 'culture'

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    After recalling the main empirical evidence in favour of sound symbolism, this Introduction presents the contributions offered by the authors of this issue of Signifiances (Signifying). It then addresses some of the epistemological and metaphysical issues that a full integration of sound symbolism into language theory entails, particularly concerning the relationship between language and reality, and between nature and culture. Finally, it proposes to explain the centuries-old preference of scholars for the arbitrariness of the sign as an effect of the pre-eminent role that writing on paper has played in their pragmatic-cognitive experience of language up to the digital revolution

    Words in the mirror: Analysing the sensorimotor interface between phonetics and semantics in Italian

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    International audienceThis paper proposes a theoretical, methodological and descriptive framework for combining a gestural-mimetic theory of the sign with the principle of arbitrariness. First, it draws attention to the history of the question, discusses its theoretical core and presents a method to analyse the relationship between the differential system of phono-articulatory signifiers and the differential system of logical-semantic signifieds. In section 2, this method is tested on the Italian grammatical monosyllables, focusing on a complete description of the words formed from one phoneme (‘monophonemes’), of the words distinguishing grammatical persons and of the adverbial pairs. The main result is that phono-articulatory oppositions (such as [open : closed] and [front : back]) can be systematically described as images of logical-semantic oppositions (such as {complex : simple} and {positive : negative}, respectively). In section 3, a number of conclusions are drawn, particularly about the difference between linguistic ‘values’ and psychological ‘concepts’

    Introduction : Le symbolisme phonétique à l'âge de l'oralité numérique. Une perspective sur le langage par delà 'nature' et 'culture'

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    After recalling the main empirical evidence in favour of sound symbolism, this Introduction presents the contributions offered by the authors of this issue of Signifiances (Signifying). It then addresses some of the epistemological and metaphysical issues that a full integration of sound symbolism into language theory entails, particularly concerning the relationship between language and reality, and between nature and culture. Finally, it proposes to explain the centuries-old preference of scholars for the arbitrariness of the sign as an effect of the pre-eminent role that writing on paper has played in their pragmatic-cognitive experience of language up to the digital revolution.After recalling the main empirical evidence in favour of sound symbolism, this Introduction presents the contributions offered by the authors of this issue of Signifiances (Signifying). It then addresses some of the epistemological and metaphysical issues that a full integration of sound symbolism into language theory entails, particularly concerning the relationship between language and reality, and between nature and culture. Finally, it proposes to explain the centuries-old preference of scholars for the arbitrariness of the sign as an effect of the pre-eminent role that writing on paper has played in their pragmatic-cognitive experience of language up to the digital revolution
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