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    Sélection et évolution de la résistance aux fongicides systémiques chez Mycosphaerella fijiensis agent causal de la maladie des raies noires des bananiers

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    Dans les systemes de production intensifs de bananes, l'adaptation chez Mycosphaerella fijiensis resulte d'une interaction entre les flux de genes et la selection par les fongicides de souches resistantes. Le role de la migration a deja ete determine dans la these de Rieux (2011), l'objectif de la presente etude est de comprendre le role de la selection sur l'evolution de la resistance aux fongicides chez M. fijiensis. A cet effet les QoI (inhibiteurs unisites de la respiration mitochondriale pour la resistance qualitative) et les DMI (inhibiteurs oligosites de la biosynthese de l'ergosterol pour la resistance quantitative) ont ete appliques en continu en absence de flux de genes pour provoquer une augmentation de la resistance, puis une diminution a ete provoquee par l'absence de fongicides apres l'arret de traitements. Pour suivre au champ cette evolution de la resistance, une nouvelle methode biologique de detection (methode conidie) a ete mise au point. Un coefficient de selection s = 0,7546 a ete obtenu pour les QoI et on a observe une tres legere variation de la frequence allelique depuis l'interruption de traitements. Pour les DMI l'apparition de mutations et insertions a progressivement augmente dans la population en fonction des traitements. Par ailleurs, l'introduction artificielle continue de migrants sensibles en parcelle commerciale semble avoir un effet sur la diminution de la frequence de la mutation G143A de resistants aux QoI. Ainsi, sur quelques generations la selection positive et la contre selection ont montre un fort impact sur l'evolution de la resistance aux fongicides chez M. fijiensis. En condition reelle de production, l'etude a mis en exergue l'effet significatif de l'interaction des flux de genes et de la contre selection sur la diminution de la resistance aux fongicides. (Résumé d'auteur

    Mycosphaerella foliar diseases of bananas: towards an integrated protection

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    Mycosphaerella foliar diseases, Black Leaf Streak and Sigatoka diseases caused respectively by Mycosphaerella fijiensis and M. musicola, are by far the main parasitic constraints for export bananas. They result in substantial necrosis of the foliage and consequently yield loss, but - most importantly - in immature ripening that renders bananas unfit for export. In the absence of commercial resistant varieties, banana exports can only be achieved through intensive chemical control. In most countries, fungicides are applied systematically following a fixed-schedule treatment programme (40-60 applications/year) to protect the young leaves against infection. In some places, forecasting systems are used to schedule treatments in function of the stage of evolution of the disease (5-14 treatments/year). In all countries chemical control has to face increasing difficulties in terms of efficacy, cost and environmental impact. This situation results mainly of two major events: (i) the development of fungicide resistance to systemic fungicides that lead to a systematic use of protectants and (ii) the evolution of the legislation which becomes increasingly restrictive. New alternatives that must be associated with basic prophylactic measures such as the mechanical ablation of lesioned leaves are needed for a sustainable control of these diseases. They are presented as (1) short-term solutions: implement the forecasting strategy where it is feasible or introduce fungicides with low negative environmental effect where this forecasting strategy is impeached by fungicide resistance; (2) mid-to-long-term solution: develop and introduce resistant cultivars in the cropping system. (Résumé d'auteur

    Les cercosporioses des bananiers Mycosphaerella spp : vers une lutte intégrée

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    Les cercosporioses noire et jaune des bananiers respectivement causées par Mycosphaerella fijiensis et M. musicola, sont les deux contraintes parasitaires majeures pour la production de bananes destinées à l'exportation. Ces maladies provoquent des nécroses foliaires et des pertes de rendement, et surtout la maturation précoce des fruits qui les rend impropres à l'exportation. En l'absence de variétés commerciales résistantes, les bananes destinées à l'exportation font l'objet d'une lutte chimique intensive. Dans la majorité des pays, les fongicides sont appliqués de manière systématique pour protéger les jeunes feuilles, selon un programme préétabli (40-60 traitements/an). Dans certaines régions, des systèmes d'avertissement sont utilisés pour déclencher les traitements en fonction de l'Etat d'Evolution de la maladie (5-14 traitements/an). Dans tous les pays, la lutte chimique devient de plus en plus difficile en termes d'efficacité, de coût et d'impact environnemental. Cette situation est le résultat de deux facteurs : (i) le développement d'une résistance aux fongicides systémiques avec pour conséquence un recours systématique aux fongicides de contact, (ii) une réglementation qui devient de plus en plus stricte. Des stratégies alternatives associées à des mesures prophylactiques de base, comme l'ablation mécanique des nécroses foliaires, sont nécessaires si l'on souhaite mettre en oeuvre une lutte durable contre ces maladies. Ces stratégies comprennent des solutions (1) à court terme : mise en place de la lutte raisonnée par avertissement lorsque cela est faisable, ou recours à des fongicides à faible impact environnemental lorsque la résistance aux fongicides systémiques empêche la mise en oeuvre de l'avertissement biologique ; (2) à moyen ou long terme : développement et introduction de nouveaux cultivars partiellement résistants dans les systèmes de culture. (Résumé d'auteur

    Evidence of the effects of Mycosphaerella leaf spot diseases on fruit quality

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    Mycosphaerella leaf spot diseases Sigatoka disease (SD) and Black leaf streak disease (BLSD) are considered as the most severe diseases of bananas for the export market. Serious infestations can lead to a substantial reduction in the leaf area and thus to fruit yield losses. In addition, these diseases were found to have an impact on fruit quality, especially on ripening earliness, which causes some production losses for exported bananas. To assess the effects of these 2 diseases on the bananas quality (especially its physiological stage), plantation surveys and experiments were conducted in Guadeloupe (F WI) for SD and in Cameroon for BLSD. Bananas quality was characterised, on bananas harvested at a constant physiological stage evaluated in thermal time (temperature sums at 900 degrees day) from flowering to harvest, by its greenlife (duration of preclimacteric period) and by few physico-chemical (grade, weight). Diseases severity was measured either at flowering (for SD) or at harvest (for BLSD). Results of surveys revealed that bananas harvested on plants severely affected with SD or BLSD had similar diameter growth, but a shorter greenlife (GL) than bananas harvested from uninfected or lightly infected plants. A strong correlation was obtained between disease severity and fruit greenlife. All these results indicate clearly the direct effect of MLSD of banana greenlife rather than a trophic effect. The putative physiological mechanisms involved are also discussed. (Résumé d'auteur
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