2,421 research outputs found
Les municipalités urbaines à la Belle Epoque, le cas de Toulouse, 1890-1914
The French urban municipalities at the “Belle Epoque”, the case of Toulouse, 1890-1914. Starting from the results of a research on Toulouse and other work, this paper, written in 1992, analyzes the outstanding features of the situation of the urban municipalities during the time 1890-1914. This period appears as one transitional period where new designs of municipal management are worked out and are tested new practices concerning the local democracy, the municipal government structures, the organization of the communal services and financial management.Ce texte, écrit en 1992, analyse à partir des résultats d'une recherche sur Toulouse et d'autres travaux, les traits marquants de la situation des municipalités urbaines dans la période 1890-1914. Cette période apparaît comme une période de transition où s'élaborent de nouvelles conceptions de la gestion municipale et s'expérimentent de nouvelles pratiques concernant la démocratie locale, la structuration du gouvernement municipal, l'organisation des services communaux et la gestion financière
LES VILLES ET LA CRISE, la situation financière des municipalités urbaines dans dix pays en période de récession (1978-1985)
Texte écrit en 1989 à partir d'une étude réalisée dans le cadre du programme de recherche international "Fiscal Austerity and Urban Innovation".Cities and crisis, the fiscal situation of urban governements in ten countries in a period of recession (1978-1985). The mid-1970s marked a turning point in the evolution of the local policies. The economic crisis caused a rarefaction of the resources and an increase in the welfare expenditures, it obliged the municipalities to adapt and innovate. A comparative study of 10 developed countries shows that the principal factor explaining the diversity of the financial standings of the urban local governments is the policy of the central state in particular as regards subsidies with the local communitiesLe milieu des années 1970 a marqué un tournant dans l'évolution des politiques locales. La crise économique a provoqué une raréfaction des ressources et un accroissement des dépenses sociales, elle a obligé les municipalités à s'adapter et à innover. Une étude comparative de 10 pays développés montre que le principal facteur expliquant la diversité des situations financières des gouvernements urbains est la politique du pouvoir central notamment en matière de subventions aux collectivités locales
La politique salariale de la municipalité d'une grande ville entre 1890 à 1970, le cas de Toulouse.
The wage policy of the municipality of a French city from 1890 to 1970, the case of Toulouse. This study analyzes the development and the application of a wage policy in the municipal government of a large French city, Toulouse, from 1890 to 1960. For this period, the municipal authorities have a certain margin of autonomy in the determination of remunerations of their personnel. Two tendencies are distinguished. The first appears by a process of classification and ordering of remunerations and the creation of a “salary scale”. Required by the staff representatives, these innovations take part in the rationalization of the staff management and the installation of a local system of wage negotiation in rupture with the practices of patronage which prevailed before. The second tendency is a process of “nationalization” of the municipal wage policies which reduces considerably the margin of initiative of the elected officials but n the other hand releases them from a recurring source of tension and conflict with the communal personnel. It is noted that the wage policies are strongly influenced by the political and economic situations.Cette étude analyse l'élaboration et l'application d'une politique salariale dans l'administration municipale d'une grande ville française, Toulouse, entre 1890 à 1960. Pendant cette période, les municipalités disposent d'une certaine marge d'autonomie dans la détermination des rémunérations de leur personnel. On distingue deux tendances. La première se manifeste par un processus de mise en ordre des rémunérations, de classification des emplois et la création d'une échelle des traitements. Demandées par les représentants du personnel, ces innovations participent à la rationalisation de la gestion du personnel et à la mise en place d'un système local de négociation salariale en rupture avec les pratiques de patronage qui prévalaient auparavant. La seconde tendance est un processus de « nationalisation » des politiques salariales municipales qui réduit considérablement la marge d'initiative des élus mais en contrepartie les libère d'une source récurrente de tension et de conflit avec le personnel communal. On constate en outre que les politiques salariales sont fortement influencées par les conjonctures économiques et politiques
Stress, stress, stress...La municipalité de Toulouse face à la crise financière, à la crise urbaine et à la crise économique entre 1910 et 1940
Stress, stress, stress... the municipality of Toulouse facing the fiscal crisis, the urban crisis, and the economic crisis between 1910 and 1940 The text examines the principal characteristics of the municipal management of Toulouse of 1910 to 1940. After a phase of quasi stagnation during the years 1880-1910, communal finances enter during one time of strong turbulence marked by the sequence of three crises. The financial crisis of years 1910-19 results in a drastic reduction in the local resources which leads to a reduction of the investments and services. In the years 1925-35, in response to the urban growth, the socialist municipality implements a very active policy financed by an important rise of the direct taxes which causes a movement of protest of the local middle-class. Lastly, the economic crisis of the Thirties worsens the financial tensions and puts the communal budget in a very difficult situation, obliging the municipality has to reduce the expenditure and to give up the keynesian policy which it had tried to implement.Le texte examine les principales caractéristiques de la gestion municipale de Toulouse de 1910 à 1940. Après une phase de quasi stagnation pendant les années 1880-1910, les finances communales entrent dans une période de forte turbulence marquée par l'enchaînement de trois crises. La crise financière des années 1910-19 se traduit par une diminution drastique des recettes qui conduit à une réduction des investissements et des services rendus. Dans les années 1925-35, en réponse à la croissance urbaine, la municipalité socialiste met en œuvre une politique très active financée par une hausse importante des impôts directs, ce qui suscite un mouvement de protestation de la bourgeoisie locale. Enfin, la crise économique des années trente aggrave les tensions financières et met le budget communal dans une situation très difficile, obligeant la municipalité à réduire les dépenses et à abandonner la politique keynésienne de relance qu'elle avait tentée de mettre en œuvre
Du règlement municipal au statut national, la « fonctionnarisation » du personnel communal à Toulouse (1890-1952)
Rapport de rechercheThis study analyzes the changes in the situation of the municipal staff in first half of the XXe century in Toulouse. This period has seen the installation of formal rules organizing neutral procedures of recruitment, promotion, discipline and firing. These measures of bureaucratization answer a request for protection and equity of the municipal employees confronted with patronage and political clientelism on the one hand, with the project to increase the efficiency of the municipal services supported by a group of “reforming” elected officials.Cette étude analyse les transformations de la situation statutaire du personnel communal de la ville de Toulouse dans la première moitié du XXe siècle. Cette période voit la mise en place d'un ensemble de règlements formels instaurant des procédures de recrutement, de promotion, de discipline et de licenciement. Ces mesures de bureaucratisation et de « fonctionnarisation » répondent d'une part à une demande de protection et d'équité des employés municipaux confrontés aux pratiques du clientélisme politique et d'autre part, à l'objectif d'augmenter l'efficience des services municipaux, formulé par un groupe d'élus « réformateurs »
La politique locale au quotidien, les conseillers généraux dans leur canton.
Version modifiée d'une communication présentée au Congrès de l'Association Française de Science Politique, Bordeaux, 5-8 octobre 1988. Une partie de ce texte a été publiée dans la revue Politix : L'activité relationnelle des conseillers généraux, numéro spécial, L'espace du local, Politix, octobre-décembre 1989, PFNSP : pp 51-58.French local politics, the "conseillers généraux" in their "canton".This paper presents an analysis of the place and the role of the “Conseillers généraux” (elected officials of a “Départements”) in the French local government in the context of the first years of decentralization. It is based on the results of a series of research, in particular on a survey carried out in 1985-86 near a sample of 154 “Conseillers généraux” (about half of the elected officials of the eight “Départements” of the “Région Midi-Pyrénées” (south of France). The paper presents first the sociological characteristics of the cantonal elected officials, the frequency and the nature of their relations with the voters and the mayors. It analyzes then the attitude of the “conseiller général” on the departmental policy, the evolution of the resources and the expenditure in various fields, the methods of allowance of the subsidies to the communes. Finally the paper describes the changes which rise from the reforms of decentralization. The data of the survey show that a differentiation takes place between three groups : a) the group of the “basic” “conseillers généraux” who privilege a traditional function of mediation between the population, the mayors of the small communes and the state and local bureaucraties ; b) elected officials who invest themselves in the animation of their canton and inter-commune organizations; c) the restricted group of quasi professionnalized elected officials who devote themselves mainly to the management of the departmental policies.Ce texte présente une analyse de la place et du rôle des conseillers généraux dans l'administration locale dans le contexte des premières années de la décentralisation. Elle s'appuie sur les résultats d'une série de recherches, en particulier sur une enquête réalisée en 1985-86 auprès d'un échantillon de 154 conseillers généraux soit la moitié environ des élus des huit départements de la région Midi-Pyrénées. Le texte présente d'abord les caractéristiques sociologiques des élus cantonaux, leur charge de travail, la fréquence et la nature de leurs relations avec les électeurs et les maires. Il analyse ensuite l'attitude des conseillers sur la politique départementale, l'évolution des ressources et des dépenses dans différents domaines, les modalités d'allocation des subventions aux communes. Il s'intéresse enfin aux changements qui découlent des réformes de décentralisation. Les données de l'enquête montrent qu'une différenciation s'opère entre trois figures: a) le groupe des conseillers « de base » qui privilégient une fonction traditionnelle de médiation entre la population, les maires des petites communes et l'appareil administratif ; b) des élus qui s'investissent dans l'animation de leur canton et d'organismes intercommunaux ; c) le groupe restreint d'élus quasi professionnalisés qui se consacrent principalement à la gestion des politiques départementales
Démocratie locale et hégémonie sous la Troisième République
National audienceThe article, written in 1978, examines the historical conditions of the decentralization and the establishment of a form of local democracy at the beginnings of the Third Republic. By supporting the active participation of the middle classes in the management of the local policiesF, this reform can be regarded as an attempt at consolidation of the hegemony of the dominant class. In the inter-war period, the participation of the labour movement in the local democracy devotes its function of social integration. After the second world-war until the end of the Seventies, the integrative function of the local democracy is made less operative by the political tensions caused by the centralization of the public policies.L'article, écrit en 1978, examine les conditions historiques de la décentralisation et de l'établissement d'une forme de démocratie locale aux débuts de la Troisième République. En favorisant la participation active des couches moyennes à la gestion des affaires locales, cette réforme peut être considérée comme une tentative de consolidation de l'hégémonie de la classe dominante. Dans l'entre-deux-guerres, la participation du mouvement ouvrier à la démocratie locale consacre sa fonction d'intégration sociale. Après la seconde guerre mondiale jusqu'à la fin des années soixante-dix, la fonction intégrative de la démocratie locale est rendue moins opérante par les tensions politiques suscitées par la centralisation des politiques publiques
Changements politiques et nouveaux modes de gestion municipale dans les villes françaises (1971-1989).
Version revue d'une communication présentée à la conférence du projet Fiscal Austerity and Urban Innovation, Versailles, avril 1989.Political changes and new models of municipal management in the French citiesThis text presents some aspects of the evolution of the political situation and the municipal government in the French cities from 1975 to 1989. In the Fifties and Sixties three models of municipal management and local leadership are dominant: a “left partisan model” mainly in the communes of the working suburbs, a “caretaking model” in the middle towns and the a “technocratic, apolitical model” in the large cities. These models are disputed in the Seventies and Eighties by the urban social movements and of new political tendencies. Two new projects, a “left participationnist model” and a “new conservativevand populist model” try to be established at the time of the local elections of 1977 then of 1983. Their common point is to want to give a greater place to the direct influence of the citizens in the local decision-making processes and to found a more transparent system, more open, more participative of development of the local policies. From the data of research Fiscal Austerity and Urban Innovation, one sought to test hypothesis about the impact of these two models on the financial management of the cities. The assumption according to which the “participationnist model” induces a stronger growth of the administrative expenditures is confirmed. The validation of the hypothesis according to which the model “néo-conservateur” is associated a reduction or a deceleration of the growth of the expenditure and tax pressure is less clearly established.Ce texte présente quelques aspects de l'évolution de la situation politique, du gouvernement municipal et de la gestion communale des villes françaises de 1975 à 1989. Dans les années cinquante et soixante trois modèles de gestion municipale et de leadership local sont dominants : le modèle partisan de gauche principalement dans les communes des banlieues ouvrières, le modèle notabiliaire conservateur dans les villes moyennes et le modèle technocratique, apolitique et moderniste dans les grandes villes. Ces modèles sont contestés dans les années soixante-dix et quatre-vingt par les mouvements sociaux urbains et de nouvelles tendances politiques. Deux nouveaux projets, le modèle participationniste de gauche et le modèle néo conservateur populiste tentent de s'implanter à l'occasion des élections municipales de 1977 puis de 1983. Leur point commun est de vouloir donner une plus grande place à l'influence directe des citoyens dans les processus de décisions locaux et d'instaurer un système plus transparent, plus ouvert, plus participatif d'élaboration des politiques locales. A partir des données de la recherche Fiscal Austerity and Urban Innovation, on a cherché à tester des hypothèses concernant l'impact réel de ces deux modèles sur la gestion financière des villes. L'hypothèse selon laquelle le modèle participationniste induit une croissance plus forte des dépenses de fonctionnement est confirmée. La validation de l'hypothèse selon laquelle le modèle "néo-conservateur" est associé à une diminution ou un ralentissement de la croissance des dépenses et de la pression fiscale est moins clairement établie
Syndicat hégémonique, parti dominant et bureaucratie municipale ; le « triangle de fer » du gouvernement municipal dans une ville française, Toulouse, 1910-1970
Trade unions, political parties and municipal bureaucracy, the « iron triangle » of municipal government in a French Town (Toulouse, 1910-1970). In Toulouse, during the first decades of the twentieth century, the unionization of the workforce and the institutionalization of a co-management system were active factors in the modernization of municipal government. It contributed decisively towards the decline of patronage and political pressure that had hitherto characterized the relationship between local elected representatives and the municipal workforce. An established partnership involving the local union, the ruling party and the head of bureaucracy became a structural element in the city's municipal government for almost 50 years. An English version of this paper was published in : Dagenais Michèle, Maver Irene, Saunier Pierre-Yves, 2001, Municipal services and employees in the modern city , London : Ashgate.A Toulouse, pendant les premières décennies du vingtième siècle, la syndicalisation du personnel municipal et l'institutionnalisation d'un système de paritarisme ont été des facteurs très actifs de la modernisation de l'administration communale. Ce processus a contribué d'une façon décisive au déclin du patronage qui caractérisait les relations entre les élus et les employés municipaux. A partir des années trente et jusqu'aux années soixante-dix, un système de relations d'interdépendance entre le syndicat hégémonique, le parti politique dirigeant la coalition municipale et les cadres de la bureaucratie communale est devenu un élément structurel de l'organisation du gouvernement municipal. Ce "triangle de fer" a produit des effets importants sur le management des services et la gestion du personnel communal
Electoral Participation and Local Democracy in French Rural Areas
The paper presents the results of a study on the variations of the rate of participation in the local elections in the French rural communes. In this category of communities, the local elections very strongly mobilize, compared to the urban communes. The participation in municipal elections in rural areas is, all everything been equal, higher when the localities is smaller, when the election involves several lists of candidates in a conflicted but non politicised race and when the change of the mayor becomes an issue. The size and social characteristics of the population exercise a complex influence on participation. It influences participation first, directly via what could be called the "marginal utility effect" and the "community pressure effect" and second, indirectly and in an opposite sense, via the degree of competition and conflict in municipal race. The mobilization of the voters reaches an exceptionally high level (nearly 92 %!) in the communes from 200 to 400 inhabitants where tight community ties and a strong social control do not exclude a competition on the municipal scene.Ce texte présente les résultats d'une étude sur les variations du taux de participation aux élections municipales dans les communes rurales françaises. Dans ce type de communes, les élections locales mobilisent très fortement, comparativement aux communes urbaines. On constate que, toutes choses égales par ailleurs, la participation est d'autant plus élevée que la compétition électorale met en concurrence plusieurs listes dans une ambiance conflictuelle mais non politisée et que son enjeu est le renouvellement du maire. La taille de la commune exerce une influence complexe. D'une part, c'est dans les collectivités dont la population est restreinte que s'exercent le plus nettement les effets de l'"utilité marginale du vote" et surtout, de la pression des normes communautaires, deux facteurs qui incitent au vote. D'autre part, une population plus nombreuse et plus diversifiée favorise l'émergence de compétitions entre plusieurs listes et avive les enjeux des élections et ces deux conditions induisent un surcroît de mobilisation. La mobilisation des électeurs atteint un niveau exceptionnellement élevé (près de 92 % !) dans les communes de 200 à 400 habitants où de forts liens communautaires sont associés à la permanence de formes non politisées de compétition
- …
