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    Quantification of phosphatidylethanol 16:0/18:1, 18:1/18:1, and 16:0/16:0 in venous blood and venous and capillary dried blood spots from patients in alcohol withdrawal and control volunteers

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    Phosphatidylethanol species (PEths) are promising biomarkers of alcohol consumption. Here, we report on the set-up, validation, and application of a novel UHPLC-ESI-MS/MS method for the quantification of PEth 16:0/18:1, PEth 18:1/18:1, and PEth 16:0/16:0 in whole blood (30 mu L) and in venous (V, 30 mu L) or capillary (C, 3 punches (3 mm)) dried blood spots (DBS). The methods were linear from 10 (LLOQ) to 2000 ng/mL for PEth 16:0/18:1, from 10 (LLOQ) to 1940 ng/mL for PEth 18:1/18:1, and from 19 (LLOQ) to 3872 ng/mL for PEth 16:0/16:0. Extraction efficiencies were higher than 55 % (RSD < 18 %) and matrix effects compensated for by IS were between 77 and 125 % (RSD < 10 %). Accuracy, repeatability, and intermediate precision fulfilled acceptance criteria (bias and RSD below 13 %). Validity of the procedure for determination of PEth 16:0/18:1 in blood was demonstrated by the successful participation in a proficiency test. The quantification of PEths in C-DBS was not significantly influenced by the hematocrit, punch localization, or spot volume. The stability of PEths in V-DBS stored at room temperature was demonstrated up to 6 months. The method was applied to authentic samples (whole blood, V-DBS, and C-DBS) from 50 inpatients in alcohol withdrawal and 50 control volunteers. Applying a cut-off value to detect inpatients at 221 ng/mL for PEth 16:0/18:1 provided no false positive results and a good sensitivity (86 %). Comparison of quantitative results (Bland-Altman plot, Passing-Bablok regression, and Wilcoxon signed rank test) revealed that V-DBS and C-DBS were valid alternatives to venous blood for the detection of alcohol consumption

    Le dépistage biologique d'une conduite sous influence

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    Au cours des 5 à 7 dernières années, beaucoup de progrès ont été faits dans le domaine des méthodes de détection des drogues dans le cadre de la conduite automobile: tests de terrain, seuils de détection optimaux et méthodes de laboratoire. La nécessité de disposer d'un test rapide fiable est bien établie. Les tests rapides urinaires sont assez fiables, mais ils posent le problème de la collecte de l'urine sur le terrain. Le développement des tests sur la salive a été plus lent que prévu, et les problèmes majeurs à résoudre sont la sensibilité pour le tétrahydrocannabinol et l'obtention d'un échantillon satisfaisant (volume et viscosité). Les seuils SAMHSA (Substance Abuse and Mental Health Service Administration) qui ont été proposés pour la salive sont également applicables pour les cas de conduite sous influence de drogues. Il y a peu de nouveautés dans les tests rapides sur la sueur. Les seuils analytiques des drogues dans le sang varient dans les différents pays européens et l'Allemagne les a récemment revus à la baisse. L'analyse de drogues dans le sang est maintenant devenue une procédure de routine dans beaucoup de laboratoires, qui utilisent une méthode de chromatographie en phase gazeuse (parfois aussi en phase liquide) couplée à la spectrométrie de masse, éventuellement précédée d'un dépistage immunologique

    Place de la salive et des cheveux dans le dépistage d'un usage de stupéfiants en milieu professionnel

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    La procédure standard d'une recherche de stupéfiants en milieu professionnel consiste en un criblage d'un échantillon d'urine par une technique immunochimique suivie d'une confirmation par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (CG/SM). Cette technique d'analyse en deux étapes est consensuelle, et apparaît applicable à d'autres fluides biologiques. En effet, ces dernières années, les progrès remarquables des techniques analytiques en terme de sensibilité ont permis l'identification de stupéfiants à partir de matrices non-conventionelles telles la salive et les cheveux. Le principal avantage de ces matrices est un prélèvement non invasif qui peut se faire sous surveillance étroite, diminuant ainsi les risques de modifications ou de substitutions des échantillons. La présence d'un stupéfiant dans la salive peut être consécutif à l'excrétion du produit à partir du sang ou à une contamination de la cavité buccale lors de la consommation par voie orale, sniffée ou fumée. Un protocole de recueil salivaire bien défini et reproductible est important pour permettre l'interprétation des concentrations salivaires. Une approche immunochimique spécifique et sensible a été développée pour le criblage au niveau du laboratoire. Compte tenu d'un volume d'échantillon relativement faible (1 à 2 ml) et des faibles concentrations retrouvées dans la salive, il est nécessaire de faire appel à des techniques chromatographiques très sensibles telles la CG/SM/SM, la CLHP/SM/SM ou la CG/SM/ICN pour la confirmation. Un test salivaire positif peut raisonnablement être associé à une consommation récente, globalement jusqu'à 12 à 24 heures avant le dépistage. Des études récentes ont démontré que la recherche de Δ-9-tétrahydrocannabinol dans la salive peut révéler une consommation récente d'une dose unique de marijuana alors même que l'analyse d'un échantillon d'urine pourrait s'avérer négative jusque 4 à 6 heures après avoir fumé un joint. En ce qui concerne l'analyse des stupéfiants dans les cheveux, les résultats sont significatifs des semaines, voire des mois, après consommation, ce qui pourrait être très utile, par exemple, dans le cas de dépistage de futurs collaborateurs au sein d'une entreprise. De nombreuses substances psycho-actives ont été identifiées dans les cheveux. Comme pour la salive, la recherche des stupéfiants dans les cheveux doit cibler la substance mère, que ce soit pour le dépistage ou pour la confirmation. Certains aspects de l'interprétation des analyses sont encore en discussion : difficulté à détecter un usage récent, influence de la couleur des cheveux, de l'origine ethnique et du sexe, et distinction entre utilisation active et exposition passive. Des programmes d'assurance qualité pour les cheveux, la salive et la sueur commencent à être initiés aux Etats-Unis et en Europe (Society of Hair Testing) avec des recommandations de sociétés savantes, comme par exemple, l'emploi de seuils de positivité pour le dépistage et la confirmation

    Évaluation de tests de dépistage des drogues sur le terrain

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    Dix-neuf tests rapides pour la détection de la drogue au volant ont été répertoriés dans la deuxième partie du projet Rosita. Ils sont commercialisés sur le marché international par au minimum 32 firmes. Seize tests ont été spécifiquement développés pour l'analyse de l'urine, trois pour la salive et un pour la sueur. Pour ce qui concerne l'urine, il y a au moins trois modalités pour l'analyser sur place : l'immersion d'une languette ou d'une carte, l'emploi d'une pipette, l'emploi d'un réservoir ad-hoc. L'utilisation de ces tests au laboratoire a permis d'en évaluer globalement la facilité d'utilisation sur le terrain. Une appréciation de “très bon” à “bon” a été attribuée à environ soixante pour-cent des tests et seulement un test a été jugé “inacceptable”. Seuls les tests "Rapiscan" et “Drugwipe” peuvent utiliser un lecteur électronique de résultats, qui permet également un stockage aisé des résultats. Ce travail a mis en évidence des difficultés concernant l'interprétation objective des résultats (absence de lecture électronique), des problèmes de détection et de spécificité dans le cas de l'ecstasy ainsi qu'un problème de spécificité dans le cas de la morphine (les autres opiacés sont également détectés). Une étude expérimentale dans laquelle sept tests rapides ont été comparés, a montré que les Syva Rapidtest, Rapid Drug Screen, Rapitest et Teststik étaient les plus fiables pour la détection des cannabinoïdes dans l'urine. Tous les tests, à l'exception du Frontline, étaient suffisamment sensibles pour la détection de la benzoylecgonine. Les résultats pour les opiacés étaient acceptables pour tous les tests. Syva Rapidtest, Rapid Drug Screen, Rapitest et Instatest ont montré de bons résultats pour la détection de l'amphétamine et de la MDMA; seul le Teststik et Testcup n'ont pas permis de détecter la MDMA, même à une concentration supérieure à 8000 ng/ml

    Relationship between oral fluid and blood concentrations of drugs of abuse in drivers suspected of driving under the influence of drugs

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    In recent years, the interest in the use of oral fluid as a biological matrix has increased significantly, particularly for detecting driving under the influence of drugs (DUID). In this study, the relationship between the oral fluid and the blood concentrations of drugs of abuse in drivers suspected of DUID is discussed. Blood and oral fluid samples were collected from drivers Suspected of DUID or stopped during random controls by the police in Belgium, Germany, Finland, and Norway for the ROSITA-2 project. The blood samples were analyzed by gas chromatography-mass spectrometry (GC-MS) or liquid chromatography-mass spectrometry (LC-MS), sometimes preceded by immunoassay screening of blood or urine samples. The oral fluid samples were analyzed by GC-MS or LC-MS(/MS). Scatter plots and trend lines of the blood and oral fluid concentrations and the median, mean, range, and SD of the oral fluid to blood (OF:B) ratios were calculated for amphetamines, benzodiazepines, cocaine, opiates, and Delta(9)-2 tetrahydrocannabinol. The ratios found in this study were comparable with those that were published previously, but the range was wider. The ORB ratios of basic drugs such as amphetamines, cocaine, and opiates were > 1 [amphetamine: median (range) 13 (0.5-182), methylenedioxyamphetamine: 4 (1-15), methylenedioxymethamphetamine: 6 (0.9-88), methamphetamine: 5 (2-23), cocaine: 22 (4-119), benzoylecgonine: 1 (0.2-11), morphine: 2 (0.8-6), and codeine: 10 (0.8-39)]. The ratios for benzodiazepines were very low, as could be expected as they are highly protein bound and weakly acidic, leading to low oral fluid concentrations [diazepam: 0.02 (0.01-0.15), nordiazepam: 0.04 (0.01-0.23), oxazepam: 0.05 (0.03-0.14), and temazepam: 0.1 (0.06-0.54)]. For tetrahydrocannabinol, an OF:B ratio of 15 was found (range 0.01-569). In this study, the time of last administration, the dose, and the route of administration were unknown. Nevertheless, the data reflect the variability of the OF:B ratios in drivers thought to be under the influence of drugs. The wide range of the ratios, however, does not allow reliable calculation of the blood concentrations from oral fluid concentrations
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