2,974 research outputs found
A Comparison of Tournaments and Contracts
Tournaments, reward structures based on rank order, are compared with individual contracts in a model with one risk-neutral principal and many risk-averse agents. Each agents' output is a stochastic function of his effort level plus an additive shock term that is common to all the agents. The principal observes only the output levels of the agents. It is shown that in the absence of a common shock, using optimal independent contracts dominates using the optimal tournament. Conversely, if the distribution of the common shock is sufficiently diffuse, using the optimal tournament dominates using optimal independent contracts. Finally, it is shown that for a sufficiently large number of agents, a principal who cannot observe the common shock but uses the optimal tournament, does as well as one who can observe the shock and uses independent contracts.
(Neither) Expatriates (n)or Immigrants? The American Colony in Paris, 1880-1940
The Left Bank American expatriates in Paris of the 1920s have captured the American and French imagination for decades. But there was another group of Americans in Paris less well known yet ten times more numerous and arguably more important for the “American Century.” The Americans of the Right Bank included bankers and businessmen who went abroad for years if not a lifetime. They were implicit and often explicit “Americanizers,” bringing American goods and methods overseas. These “elite migrants” take us to the heart of the problems of defining migration. They were largely well-to-do; they went to France by choice. We can ask an Albert Hirschman question: to what extent did the businessmen have their own particular brand of “exit,” expressed through a distinctive “voice” (such as the bulletins of the American Chamber of Commerce) and reflecting “loyalty” rather than its opposite (Hirschman, 1970)? Far from the Bohemians of the Left Bank, the Right Bank Americans in Paris do not quite fit the usual history of immigration, but they show that specific forms of mobility and globalization existed well before the late 20th century.Les écrivains et artistes américains qui habitaient la Rive Gauche de la Seine dans les années 1920 sont bien connus, mais un groupe d’Américains dix fois plus nombreux s’installait sur la Rive Droite à la même époque. Ces hommes d’affaires et banquiers, emblématiques du « siècle américain », apportaient avec eux leurs biens et méthodes américaines. Ces « migrants d’élite » posent la question suivante : comment définit-on l’immigration ? Ni « travailleurs immigrés », ni réfugiés, ils étaient aisés pour la plupart, et ils venaient en France par choix. Dans quelle mesure combinaient-ils les options posées par Albert Hirschman en effectuant une « exit », une sortie choisie, exprimant leur « voix » distincte, plutôt loyale que critique. Les Américains de la Rive droite étaient loin des rebelles bohèmes de la Rive Gauche et n’entrent pas dans les catégories habituelles de l’histoire de l’immigration. Mais, ils montrent comment une mobilité d’élite et une forme de globalisation/Américanisation a commencé dès la première moitié du vingtième siècle
A Resource Based View of Business Method Patents
In recent years, patents have become widely popular for protecting software-based business methods. However, the IS literature has yet to consider the potential influence of patents in the IS-firm performance relationship. At the same time, the resource-based view (RBV) of the firm has proven to be a useful lens through which to examine the IS-firm performance relationship. In organizational strategy literature, various measures of patents are frequently utilized as proxies for components of the RBV or as the dependent variable in RBV studies. Following in this vein, the purpose of the current study is to examine whether software-based business method patents fit the definitions prescribed in the RBV and if such patents can be empirically connected to a firm’s performance
La migration des élites. Nouveau concept, anciennes pratiques ?
De la nouveauté en histoire Expatriés voire « impatriés ». À l’autre bout d’une échelle des migrations, l’homme d’affaire mobile, flexible, portable comme son ordinateur et son téléphone, est devenu une sorte de nouvel héros contemporain. La sociologue Anne-Catherine Wagner fait le constat de sa nouveauté. L’immigration des cadres supérieurs vers la France aurait augmenté de 80 % entre 1982 et 1990. Dans son excellente analyse de ces nouveaux migrants, à l’instar d’Alain Tarrius (et son étude..
Leora AUSLANDER. Taste and power : furnishing modern France. Berkeley : University of California Press, 1996. 495 p.
Le goût s'apprend. Il est une construction sociale qui vient tantôt d'« en haut » tantôt d'« en bas ». Il est aussi affaire de pouvoir et de médiateurs culturels, de « professionnels du goût » (taste professionals) comme Leora Auslander le met si bien en évidence dans son analyse de l'ameublement français de la Cour de Louis XIV au tournant du XXe siècle. La chaise, le fauteuil, la commode sont autant d'objets qui prennent un nouveau sens à la lecture de ce livre très bien illustré par..
Histoire sociale comparée : migrations, travail, sociétés
Nancy L. Green, directrice d’études L’histoire comparée et les migrations contemporaines Avec la fin de la préparation d’un livre collectif Citoyenneté et émigration : La Politique du départ (sous la dir. de Nancy L. Green et François Weil) et un long article d’analyse (N. L. Green, « The Politics of Exit » à paraître dans le Journal of modem history), nous avons clos provisoirement cette réflexion sur la façon dont les États et les sociétés donnent du sens aux populations qui partent. En ren..
Leora AUSLANDER. Taste and power : furnishing modern France. Berkeley : University of California Press, 1996. 495 p.
Le goût s'apprend. Il est une construction sociale qui vient tantôt d'« en haut » tantôt d'« en bas ». Il est aussi affaire de pouvoir et de médiateurs culturels, de « professionnels du goût » (taste professionals) comme Leora Auslander le met si bien en évidence dans son analyse de l'ameublement français de la Cour de Louis XIV au tournant du XXe siècle. La chaise, le fauteuil, la commode sont autant d'objets qui prennent un nouveau sens à la lecture de ce livre très bien illustré par..
(Neither) Expatriates (n)or Immigrants? The American Colony in Paris, 1880-1940
The Left Bank American expatriates in Paris of the 1920s have captured the American and French imagination for decades. But there was another group of Americans in Paris less well known yet ten times more numerous and arguably more important for the “American Century.” The Americans of the Right Bank included bankers and businessmen who went abroad for years if not a lifetime. They were implicit and often explicit “Americanizers,” bringing American goods and methods overseas. These “elite migrants” take us to the heart of the problems of defining migration. They were largely well-to-do; they went to France by choice. We can ask an Albert Hirschman question: to what extent did the businessmen have their own particular brand of “exit,” expressed through a distinctive “voice” (such as the bulletins of the American Chamber of Commerce) and reflecting “loyalty” rather than its opposite (Hirschman, 1970)? Far from the Bohemians of the Left Bank, the Right Bank Americans in Paris do not quite fit the usual history of immigration, but they show that specific forms of mobility and globalization existed well before the late 20th century.Les écrivains et artistes américains qui habitaient la Rive Gauche de la Seine dans les années 1920 sont bien connus, mais un groupe d’Américains dix fois plus nombreux s’installait sur la Rive Droite à la même époque. Ces hommes d’affaires et banquiers, emblématiques du « siècle américain », apportaient avec eux leurs biens et méthodes américaines. Ces « migrants d’élite » posent la question suivante : comment définit-on l’immigration ? Ni « travailleurs immigrés », ni réfugiés, ils étaient aisés pour la plupart, et ils venaient en France par choix. Dans quelle mesure combinaient-ils les options posées par Albert Hirschman en effectuant une « exit », une sortie choisie, exprimant leur « voix » distincte, plutôt loyale que critique. Les Américains de la Rive droite étaient loin des rebelles bohèmes de la Rive Gauche et n’entrent pas dans les catégories habituelles de l’histoire de l’immigration. Mais, ils montrent comment une mobilité d’élite et une forme de globalisation/Américanisation a commencé dès la première moitié du vingtième siècle
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