14 research outputs found

    Incidence du Yam mosaic virus (YMV) et du Cucumber mosaic virus (CMV) sur des variétés de Dioscorea spp. cultivées dans les régions de Bouaké et de Toumodi en Côte d’Ivoire

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    L’évolution de la distribution et de l’incidence du YMV et du CMV infectant les ignames en Côte d’Ivoire et les pertes de rendement qu’ils occasionnent nécessitent un état des lieux de leur présence. Cetteétude a pour objectif de déterminer la distribution et l’incidence du YMV et du CMV infectant cette plante à tubercule dans les deux (2) zones majeures de production (Toumodi et Bouaké) en Côte d’Ivoire. A cet effet,une identification et une caractérisation de ces deux (2) virus ont été réalisés sur 18 parcelles paysannes reparties dans trois (3) localités de chacune des zones. Les tests de détection (TAS-ELISA pour le YMV; TASELISA et DAS-ELISA pour le CMV) réalisés sur 1152 échantillons dont 576 feuilles, 288 tiges et 288 tubercules ont confirmé la présence de ces virus. Ainsi, la mosaïque, le shoestring, et le gaufrage des feuillessont causés par le YMV tandis que les chloroses sont provoquées uniquement par le CMV. Ces virus sont présents dans la zone de Bouaké et de Toumodi avec respectivement des incidences moyennes de 88% et 95% pour le YMV et de 10,85% et 16,28% pour le CMV. Des infections mixtes (4,10%) de YMV et CMV ont été observées sur Bètè-bètè, Florido et Lokpa.Mots clés: YMV; CMV; Distribution, Incidence; tests ELISA; Infection mixte

    Criblage de quelques variétés de riz de Côte d’Ivoire pour la résistance à la panachure jaune du riz : incidence de la maladie sur quelques caractères agronomiques

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    La panachure jaune du riz (RYMV) est la maladie virale la plus connue des rizières africaines qui occasionne des pertes économiques importantes en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre de la lutte contre cette maladie, trente variétés et cultivars de riz irrigué et pluvial de la collection de l’ADRAO et du CNRA ont été criblées pour leur résistance au RYMV. Onze variétés ont présenté des résistances à 14 jours après inoculation du virus avant que ces résistances ne soient surmontées avec le temps. L’impact de la maladie sur les paramètres agronomiques mesurés est lié à la sévérité des symptômes chez la plupart des variétés. Le rendement en grains a été le paramètre agronomique le plus affecté par la virose (29,5 à 99,50% de perte). Sur la base de la réaction des variétés testées, trois groupes ont été distingués : le premier groupe tolérant, est représenté par le cultivar traditionnel Morobérékan ; le second groupe modérément tolérant est constitué de WITA7, WITA8, WITA10 et du cultivar Zagouaglô ; enfin le troisième groupe, hautement sensible, regroupe les vingt cinq autres variétés.Rice Yellow Mottle (RYMV) is the most important viral disease of cultivated rice in Africa with an important economic impact. In order to control the disease, thirty lowland and upland rice varieties and cultivars from the WARDA and CNRA germplasm cellections were screened for RYMV resistance. Eleven varieties showed resistances 14 days after inoculation but these resistances were overcome with time. The impact of the disease on agronomic traits depended on symptom severity in most of rice varieties. The impact on yield was the most significant (29.5 to 99.5% yield losses) amongst the agronomic traits studied. Based on the reaction of the rice varieties to RYMV inoculation, three different groups were distinguished. The first group is composed of a tolerant cultivar represented by the traditional cultivar Moroberekan. The second group is composed of moderately tolerant varieties including WITA7, WITA8, WITA10 and the cultivar Zagouaglô. The last group comprises 25 highly susceptible varieties.Mots clés : criblage, Oryza sp. , RYMV, résistance, toléranc

    Distribution et incidence de la mosaïque du concombre (cmv) dans des bananeraies industrielles au sud-est de la côte d’ivoire.

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    La distribution et l’incidence du virus de la mosaïque du concombre (CMV) infectant le bananier ont été évaluées dans les bananeraies au Sud-Est de la Côte d’Ivoire. Pour ce faire, des prospections ont été effectuées dans des plantations industrielles des secteurs de Niéky (Dabou); Banacomoé (Abengourou) et Grand-fleuve (Tiassalé). Des données de relevés phytosanitaires relatives au CMV ont été recueillies et des échantillons de feuilles symptomatiques et asymptomatiques de bananiers de la variété ‘‘Grande naine’’ ont été collectés. Des diagnostics sérologiques utilisant les tests DAS-ELISA (Double Antibody Sandwich Enzyme Linked  Immunosorbent Assay), ont permis de confirmer la présence du CMV dans ces échantillons. Dans la pépinière du secteur Banacomoé, le CMV a été diagnostiqué dans environ 50 % de lots de plantules issus de micropropagation (vitroplants). L’incidence de la maladie enregistrée sur la base des symptômes observés dans les trois secteurs indiquent un taux variant de 5 % à 25 % avec une prédominance (66,25 %) des symptômes sévères (pourriture du coeur) sur les plants de 3 mois d’âges. Cependant, les plantations de plus de trois mois d’âge et les plants de la collection in vivo de pieds mères utilisés pour la micropropagation n’ont présenté que de rares plants infectés. La répartition du CMV dans les plantations de  moins de 3 mois a révélé une prédominance des foyers d’infection de type marginal.Mots clés : Cucumber Mosaic Virus, DAS-ELISA, incidence, distribution, Musa spp., Côte d’IvoireThis survey has been carried out in order to study the incidence and distribution of the Cucumber Mosaic Virus (CMV) infecting banana in the South-East part of Côte d’Ivoire. For this purpose, an assessment was conducted in the zones of Niéky (Dabou); Banacomoé (Abengourou) and Grand-fleuve (Tiassalé), in order to gather phytosanitary data concerning the occurrence of the CMV in the nursery and fields. Banana leaf samples of the ‘‘Grande naine’’variety showing CMV symptoms and some without symptom were collected. The presence of the virus has been confirmed by serological tests using DAS-ELISA (Double Antibody Sandwich Enzyme  Linked Immunosorbent Assay). About 50 % of the tissue culture derived banana batches composing the nursery in a plantation of Abengourou was found to be infected by CMV. Based on symptoms observed, the incidence of the disease in these production sectors visited, varied from 5 % to 25 % with a predominance (66,25 %) of severe symptoms (heart-rot, symptoms) on plants of less than 3 month of age. However, plants beyond three months showed less CMV infected plants and less severe symptoms. Similarly, only few plants were infected in the germplasm containing mother plants used for micropropagation. In the field, banana plants showing CMV symptoms were more frequently distributed at the edge of the fields

    Evolution de la résistance partielle à la pyriculariose foliaire selon l’âge, chez le riz de la sous-espèce japonica

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    La pyriculariose (Magnaporthe grisea) est la plus grave maladie fongique, préjudiciable à la culture du riz en Côte d’Ivoire. La maladie sévit avec une grande acuité en écologie pluviale marquée par une forte présence des variétés de type japonica. Pour lutter contre la pyriculariose, l’utilisation des variétés résistantes à M. grisea apparaît comme l’option adaptée à la situation agro-économique des exploitants. Des deux types de résistance connus, la résistance partielle s’est révélée plus durable que la résistance complète, efficace mais de courte durée. Cependant, la résistance partielle demeure difficile à évaluer. Un essai a été conduit en milieu semi-contrôlé en vue de déterminer des paramètres fiables permettant la sélection de variétés munies d’un haut niveau de résistance partielle. L’étude s’est focalisée sur les variétés de riz de la sous-espèce japonica, dominant en riziculture pluviale. Le dispositif expérimental utilisé a été un factoriel 2 en bloc, avec quatre répétitions, comportant 32 variétés de riz (indica et japonica) à cinq âges matérialisés par les stades phénologiques 3-4, 4-5, 5-6, 6-7 et 7-8 feuilles. Les résultats obtenus montrent qu’à l’instar des variétés de riz indica, celles de la sous-espèce japonica acquièrent à des vitesses variables, un certain niveau de résistance partielle à la pyriculariose avec l’âge. En outre, pour la sélection d’un haut niveau de résistance partielle à la maladie, le nombre initial de lésions sporulantes, combiné ou non à la vitesse de diminution de ce nombre, apparaissent comme des paramètres fiables. L’étude a par ailleurs révélé de potentiels géniteurs de résistance partielle dans l’échantillon des génotypes de riz japonica testés.Mots clés: Riz pluvial, Magnaporthe grisea, variété résistante, sélection, milieu semi-contrôlé, Côte d’Ivoir

    Performances agronomiques de la tomate (Solanum lycopersicum L.) pour sa resistance a la maladie de l'enroulement jaunissant des feuilles au centre de la C&#244te d'Ivoire

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    Five tomato varieties, including a local check, were assessed for their resistance to Tomato yellow leaf curl disease, without phyto sanitary treatments, at the Food Crops Research Station of the National AgronomicResearch Centre (CNRA) in Bouaké. Two resistant varieties to the disease (CLN2126B and CLN2123A) were obtained from AVRDC-The World Vegetable Center and the two others (IDSA108 and IDSA109) from CNRA.Results showed that all the assessed varieties presented symptoms characteristic of leaf curl. Mean severity index of this disease, calculated from a given scale of annotation, was greater than 2,6 for all varieties,demonstrating their susceptibilities. For all the sowing dates, mean variety yields varied from 1680 to 6110 kg ha-1 for CLN2116B and the local check, respectively. Fruits weight varied from 17 to 39 g, for CLN2123A and the local check, respectively. Fruits number harvested varied between 27 to 68 for CLN2116B and the local check, respectively. The local check variety was the centre of great interest, due to its performances, which were superior to those of the 4 other varieties. Therefore, it could be recommended in both improvement and selection studies for tomato culture.Cinq variétés de tomate, dont un témoin local, ont été évaluées pour leur résistance à la maladie de l'enroulement foliaire, sans traitements phytosanitaires, à la Station de Recherche sur les Cultures Vivrièresdu Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) de Bouaké. Deux variétés résistantes au Tomato yellow leaf curl (CLN2126B et CLN2123A), provenaient de l'AVRDC-The World Vegetable Center et les deuxautres (IDSA108, IDSA109) du CNRA. Les résultats montrent que toutes les variétés testées ont présenté des symptômes caractéristiques de la maladie. L'indice moyen de sévérité de la maladie, calculé à partird'une échelle d'annotation, a été supérieur à 2,6 pour toutes les variétés, démontrant, ainsi, leur sensibilité. Sur l'ensemble des semis, les rendements moyens des variétés ont varié entre 1680 et 6110 kg ha-1 pour CLN2116B et le témoin, respectivement. De même, les poids moyens des fruits ont varié entre 17 et 39 g pour CLN2123A et le témoin, respectivement. Le nombre de fruits récoltés a varié, en moyenne, entre 27 et 68, pour CLN2116B et le témoin, respectivement. Le témoin local a ainsi été l'objet d'un regain d'intérêt grâce à ses performances, qui sont supérieures à celles des 4 autres variétés. Le témoin pourrait donc êtrepréconisé dans des études ultérieures d'amélioration et de sélection de variétés tolérantes en culture de tomate.

    Epidemiologie De La Panachure Jaune Du Riz : Distribution Et Incidence Sur Les Varietes De Riz (Oryza sativa) Cultivees En Côte D\'ivoire

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    Dans le but de connaître la situation épidémiologique de la panachure jaune du riz en côte d\'Ivoire, une enquête phytosanitaire a été effectuée au cours des campagnes agricoles en 2004 et 2005. Elle a porté sur 128 rizières irriguées et pluviales de 28 localités représentatives dans la moitié sud de la Côte d\'Ivoire. Sur les 34 variétés et cultivars de riz identifiés, la variété WITA9, tolérante au RYMV, a occupé l\'essentiel des surfaces emblavées. Elle a été suivie de la variété Bouaké189, sensible au RYMV qui, cependant, s\'est révélé la plus adoptée par les paysans. L\'incidence du RYMV a été généralement faible, bien que les dégâts enregistrés dans certains points chauds du pays (Bongouanou, Abengourou, Agnibilékro, Soubré, Moussayo et Diégonéfla) soient très importants. Les incidences du RYMV, dans certains bas-fonds de ces localités ont atteint 25 et 80 %, respectivement pour la variété Bouaké 189 et le «riz chinois», une variété non homologuée, introduite par les paysans. La panachure jaune a été plus souvent observée sous forme de foyers isolés, le long des bordures des parcelles de riz avec une fréquence élevée aux stades postérieurs à la montaison. Keywords: Riz, RYMV, épidémiologie, incidence, Côte d'IvoireAgronomie Africaine Vol. 20 (2) 2008: pp. 201-21
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