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    Influences de la sylviculture sur le risque de dégâts biotiques et abiotiques dans les peuplements forestiers

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    L'étude des insectes en forêt : méthodes et techniques, éléments essentiels pour une standardisation. Synthèse des réflexions menées par le groupe de travail « Inventaires Entomologiques en Forêt » (Inv.Ent.For.)

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    [Departement_IRSTEA]Territoires [TR1_IRSTEA]SEDYVIN [Coll_IRSTEA]Les dossiers forestiers n° 19Par leur immense diversité, leur rôle écologique majeur et le caractère bio-indicateur de certains, la prise en compte des insectes dans la gestion et la conservation des espaces naturels est croissante depuis une dizaine d'années. Cependant, l'étude de ce groupe souffre d'un manque de ressources professionnelles (entomologistes professionnels, formation) et d'une connaissance encore trop lacunaire de la part des gestionnaires, pourtant fortement intéressés par ce vaste groupe. Du simple état des lieux (inventaire) à l'étude de l'effet d'un type de gestion (étude comparative) en passant par des suivis, l'approche de la diversité entomologique passe par des méthodes et des techniques d'échantillonnage particulières. Les gestionnaires d'espaces forestiers ont depuis longtemps mené des études entomologiques avec des divergences fréquentes, d'un site à un autre, dans les protocoles d'échantillonnage et les groupes taxonomiques abordés. Ces approches quasi- indépendantes de la part d'un gestionnaire à un autre conduisent à une comparaison des résultats entre sites difficile. En 2001, à la demande d'organismes gestionnaires, un groupe de travail dénommé Inv.Ent.For. (Inventaires Entomologiques en Forêt) s'est constitué pour mener une réflexion sur la prise en compte de la faune entomologique dans les espaces naturels forestiers. Composé d'entomologistes professionnels (chercheurs, chargés d'étude de bureaux d'étude ou d'associations, etc.) et de gestionnaires d'espaces naturels (ONF, Réserves Naturelles de France), le groupe a eu pour objectifs de faire des propositions concrètes sur un cadre technique minimal et standardisé concernant les groupes à prendre à compte dans les études entomologiques et les méthodes permettant de les échantillonner. Le présent document présente ces propositions en cinq chapitres. Le premier chapitre reprend des éléments conceptuels et pratiques sur la réalisation d'un inventaire ou d'un échantillonnage. Il fait le point sur les étapes incontournables d'une étude scientifique et sur l'importance de quelques grands principes à respecter. Le deuxième chapitre dresse la liste de l'ensemble des méthodes et techniques permettant d'échantillonner les insectes, aussi bien dans les milieux terrestres, forestiers ou non, que dans les milieux aquatiques. Puis il détaille avec des conseils pratiques, quatre méthodes proposées par le groupe de travail Inv.Ent.For. pouvant être utilisées en forêt tempérée : le piège à fosse, les pièges à vitres, le piège Malaise et les pièges lumineux. Quelques groupes entomologiques pouvant être appréhendés pour des inventaires en milieux forestiers tropicaux sont également abordés avec leurs méthodes spécifiques dans le troisième chapitre. Face à l'impossibilité d'appréhender la colossale diversité des insectes, les membres d'Inv.Ent.For. ont dégagé cinq groupes d'insectes méritant une prise en compte systématique en forêt : les Coléoptères Carabidae et saproxyliques, les Diptères Syrphidae, les Lépidoptères diurnes et nocturnes et les Fourmis rousses (Hyménoptères). Ceux-ci sont présentés un par un dans le quatrième chapitre avec quelques généralités, l'intérêt de leur étude et les méthodes permettant de les échantillonner en fonction des objectifs assignés par le gestionnaire. Enfin, le dernier chapitre donne des conseils pratiques sur la gestion des récoltes d'insectes, depuis le conditionnement après la récolte jusqu'à la valorisation des données d'inventaires en passant par la préparation des individus. / Due to their high diversity, their crucial ecological roles and their use as bio-indicators, insects have been increasingly taken into account into the management of natural areas for ten years. However, the study of insects currently suffers from a lack of professional resources (entomologists, diplomas) and from insufficient background knowledge among land managers, despite an increasing interest. Insect studies include not only rough inventories but also monitoring designs or studies comparing the environmental effects of management practices. All these approaches require particular sampling methods. Even though forest managers have been leading entomological studies for a long time, sampling protocols and study groups often differ between study sites. The comparison of results is therefore quite misleading. In 2001, upon request of several land managers, a working group called Inv.Ent.For. emerged. This group, composed of professional and non-professional entomologists, aimed at defining a technical and standardized framework for forest insect sampling; i.e. key insect groups and common sampling techniques. Proposals are detailed in five chapters of this report. Chapter 1 includes conceptual and practical information about the basic principles and steps of sampling designs. Chapter 2 gives a detailed list of techniques to sample insects in terrestrial (not only forest)ecosystems as well as landwaters. Four families of methods are precisely described, with a practical perspective in temperate forests: pitfall traps, window-flight traps, Malaise traps and light traps. Insect groups and related techniques in tropical forests are highlighted in Chapter 3. Since it is really difficult to encompass the huge diversity of forest insects, the Inv.Ent.For. group suggests to focus insect studies on 5 representative insect groups: ground beetles, saproxylic beetles, Hoverflies, Butterflies and moths, and Formica ants. The interests of these 5 groups, as well as their sampling techniques, are discussed in Chapter 4. The last chapter points out some practical tips to maintain and preserve insect samples, from sampling to packaging, mounting and data management

    Forest insect studies: methods and techniques, key considerations for standardisation. An overview of the reflections of the Entomological Forest Inventories working group (Inv.Ent.For.)

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    [Departement_IRSTEA]Territoires [TR1_IRSTEA]SEDYVIN [Coll_IRSTEA]Les dossiers forestiers n° 19Par leur immense diversité, leur rôle écologique majeur et le caractère bio-indicateur de certains, la prise en compte des insectes dans la gestion et la conservation des espaces naturels est croissante depuis une dizaine d'années. Cependant, l'étude de ce groupe souffre d'un manque de ressources professionnelles (entomologistes professionnels, formation) et d'une connaissance encore trop lacunaire de la part des gestionnaires, pourtant fortement intéressés par ce vaste groupe. Du simple état des lieux (inventaire) à l'étude de l'effet d'un type de gestion (étude comparative) en passant par des suivis, l'approche de la diversité entomologique passe par des méthodes et des techniques d'échantillonnage particulières. Les gestionnaires d'espaces forestiers ont depuis longtemps mené des études entomologiques avec des divergences fréquentes, d'un site à un autre, dans les protocoles d'échantillonnage et les groupes taxonomiques abordés. Ces approches quasi- indépendantes de la part d'un gestionnaire à un autre conduisent à une comparaison des résultats entre sites difficile. En 2001, à la demande d'organismes gestionnaires, un groupe de travail dénommé Inv.Ent.For. (Inventaires Entomologiques en Forêt) s'est constitué pour mener une réflexion sur la prise en compte de la faune entomologique dans les espaces naturels forestiers. Composé d'entomologistes professionnels (chercheurs, chargés d'étude de bureaux d'étude ou d'associations, etc.) et de gestionnaires d'espaces naturels (ONF, Réserves Naturelles de France), le groupe a eu pour objectifs de faire des propositions concrètes sur un cadre technique minimal et standardisé concernant les groupes à prendre à compte dans les études entomologiques et les méthodes permettant de les échantillonner. Le présent document présente ces propositions en cinq chapitres. Le premier chapitre reprend des éléments conceptuels et pratiques sur la réalisation d'un inventaire ou d'un échantillonnage. Il fait le point sur les étapes incontournables d'une étude scientifique et sur l'importance de quelques grands principes à respecter. Le deuxième chapitre dresse la liste de l'ensemble des méthodes et techniques permettant d'échantillonner les insectes, aussi bien dans les milieux terrestres, forestiers ou non, que dans les milieux aquatiques. Puis il détaille avec des conseils pratiques, quatre méthodes proposées par le groupe de travail Inv.Ent.For. pouvant être utilisées en forêt tempérée : le piège à fosse, les pièges à vitres, le piège Malaise et les pièges lumineux. Quelques groupes entomologiques pouvant être appréhendés pour des inventaires en milieux forestiers tropicaux sont également abordés avec leurs méthodes spécifiques dans le troisième chapitre. Face à l'impossibilité d'appréhender la colossale diversité des insectes, les membres d'Inv.Ent.For. ont dégagé cinq groupes d'insectes méritant une prise en compte systématique en forêt : les Coléoptères Carabidae et saproxyliques, les Diptères Syrphidae, les Lépidoptères diurnes et nocturnes et les Fourmis rousses (Hyménoptères). Ceux-ci sont présentés un par un dans le quatrième chapitre avec quelques généralités, l'intérêt de leur étude et les méthodes permettant de les échantillonner en fonction des objectifs assignés par le gestionnaire. Enfin, le dernier chapitre donne des conseils pratiques sur la gestion des récoltes d'insectes, depuis le conditionnement après la récolte jusqu'à la valorisation des données d'inventaires en passant par la préparation des individus. / Due to their enormous diversity, crucial ecological role and, in some cases, their use as bio-indicators, insects have been increasingly taken into account in the management and conservation of natural areas over the last decade or so. However, the study of insects is currently suffering from a lack of professional resources (professional entomologists, training) and insufficient background knowledge among land managers, despite their strong interest in this vast group. Ranging from rough inventories to the examination of the effects of a given management approach (comparative studies) including monitoring, any approach to entomological diversity will involve specific sampling methods and techniques. Despite the fact that forest managers have long conducted entomological studies, sampling protocols and study groups often differ from one site to the next. Such virtually independent approaches between managers lead to difficulties in comparing the results from different sites. In 2001, at the request of land management bodies, a working group entitled, Inv.Ent.For.', was set up to reflect upon how consideration could be given to entomological fauna within forest areas. This group, composed of professional entomologists (researchers, research managers in consultancies and not profit associations, etc.) and management bodies for natural areas (e.g. ONF, Réserves Naturelles de France), aimed to define a minimum technical and standardised framework for the insect groups to be targeted in entomological studies and the methods for their sampling. These proposals are detailed in the five chapters of this report. Chapter 1 contains conceptual and practical information on conducting inventories and sampling. It sets out the imperative stages any scientific study must go through and the importance of a small number of broad principles to be followed. Chapter 2 provides a detailed list of techniques for insect sampling in terrestrial (not only forest) ecosystems as well as aquatic environments. It goes on to detail, with accompanying practical advice, four methods proposed by the working group for use in temperate forests: pitfall traps, window flight traps, Malaise traps and light traps. Chapter 3 describes a small number of insect groups that can be captured for tropical forest inventories, along with the specific techniques required. Given the impossibility of encompassing the huge diversity of forest insects, the members of Inv.Ent.For. have defined five insect groups that merit systematic attention in the forest context: ground beetles, saproxylic beetles, hoverflies, butterflies and moths, and red ants. Each of these is discussed in turn in Chapter 4, addressing the benefits to be gained from studying them, and the methods whereby they can be sampled in accordance with the objectives defined by forest managers. The final chapter contains some practical advice on the management of those insect samples that have been collected, from packaging after sampling, to the use of the data and including the mounting of individual insects

    Les Scolytes du genre Xylosandrus en France (Coleoptera Curculionidae Scolytinae)

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    National audienceLe genre Xylosandrus (Coleoptera Curculionidae Scolytinae) est représenté par 27 espèces d’origine essentiellement asiatique. Trois espèces, X. morigerus, X. germanus et X. crassiusculus ont été introduites en France au cours des dernières décennies. Une quatrième, X. compactus, a été récemment découverte en Italie. Scolytes au régime xylomycétophage, souvent très polyphages, les Xylosandrus colonisent des tiges affaiblies de nombreuses espèces ligneuses. Une clé de détermination des femelles des espèces présentes actuellement en Europe est fournie

    Confirmation du rôle important des facteurs prédisposants lors du dépérissement des chênes en forêt de Haguenau par une étude dendrochronologique

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    National audienceThe quantification of radial growth losses and an analysis of the causes and mechanisms of oak decline in the Haguenau forest (Alsace, northeastern France) were made based on a dendroecological analysis of 450 trees. Comparison between defoliated and non-defoliated trees proved the substantial negative impact of defoliation by Lymantria dispar L. on radial growth (39 % loss on average). These losses were entirely due to a decrease in latewood width while earlywood remained constant, suggesting the triggering role of winter carbon storage in tree mortality. The trees which died during this decline showed significantly lower levels of growth since the beginning of the XXth century than survivors. Among the factors explaining these susceptibility differences, soil variation appeared to play an important role in Quercus robur decline
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