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    Cancer pulmonaire: parcours de soins au service de radiothérapie à l’institut national d’oncologie de Rabat

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    L'objectif de cette étude est d'expliquer la discordance entre le nombre important de patients présentant un cancer du poumon localement avancé demandeurs de consultations en service de radiothérapie et le faible nombre de patients effectivement traité. Il s'agit d'une étude décrivant le circuit de soins des patients admis au service de radiothérapie de l'Institut national d'oncologie de Rabat entre le premier mars 2011 et le 29 février 2012 pour la prise en charge d'un cancer du poumon inopérable et/ou non résécable. On a utilisé pour la collecte des données les dossiers cliniques, le registre des nouveaux patients du bureau des admissions de l'institut ainsi que les registres des rendez-vous de consultation et de traitement du service de radiothérapie. 117 patients ont été collectés. Le stade de la maladie n'a pu être déterminé que chez 102 patients, on a ainsi trouvé 53 cancers non métastatiques et 49 cancers métastatiques. Chez les patients avec un cancer non métastatique une radiothérapie palliative a été réalisée chez 9 patients, chez 2 patients la radiothérapie a été contre indiquée, une chimiothérapie néo-adjuvante a été réalisée chez 7 patients et la radio-chimiothérapie concomitante d'emblée fut proposée à 35 patients, mais 34 patients seulement ont pu avoir leur première séance de radiothérapie à visée curative. Cette étude nous a permis de décrire le circuit de soins de nos patients en repérant les points critiques, auxquels on propose des mesures correctives

    Curiethérapie dans le traitement palliatif du cancer de l’oesophage

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    Les patients atteints du cancer de l'oesophage ont souvent une maladie localement avancée, la dysphagie est le symptôme majeur chez la plupart de ces patients, plusieurs modalités thérapeutiques ont été utilisées pour améliorer cette dysphagie. Le but de ce travail est d'étudier l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie haut débit de dose (HDR) endo-luminale dans le traitement palliatif des cancers de l'oesophage inopérable. Sur une période de 15 ans, l'étude a inclus les patients atteints de cancer de l'oesophage inopérable et/ou métastatique avec une dysphagie, sans extension à l'hypopharynx ou a la trachée et qui ont bénéficié d'une curiethérapie HDR avec ou sans radiothérapie externe à visée palliative. Au total 46 patients ont été inclus dans l'étude, 58,7% étaient des hommes,  42,2% avaient une dysphagie grade 2 et 37,8 % étaient aphagiques, 78,6 % des patients étaient performance satus PS 2, l'amaigrissement à été trouvé chez 81,4%, la localisation de la tumeur était surtout au niveau du tiers moyen et inférieur dans 97,8%, la hauteur médiane de la tumeur était de 7 cm (5,5-9), le carcinome épidermoïde était le type histologique le plus fréquent chez 31 patients (70,5%). Après un médiane de suivi de 5 mois, l'amélioration de la dysphagie a été retrouvée chez 76% des  malades (p1]. L´incidence la plus élevée est observée dans certains pays notamment en Asie et en Afrique, et l´incidence dans les pays développés occidentaux est en augmentation [2]. Selon le registre du cancer de Rabat 2006-2008, le cancer de l'oesophage est rare et constitue 1,5% de tous les cancers chez l'homme [3]. Le taux de survie globale à 5 ans est de 8%, avec 80% des décès liés à l'évolution locale de la maladie [4]. Pour la minorité des patients avec une maladie localisée, le traitement par  radiochimiothérapieconcomitante avec ou sans chirurgie permet une amélioration de la survie [5]. Plus de 50% des patients atteints de cancer de l´oesophage ont une maladie inopérable au moment du diagnostic due à une tumeur localement avancée, des métastases ou un mauvais état général avec une  médiane de survie globale de 2,5 à 9,9 mois [6]. La majorité de ces patients ont besoin de soins palliatifs pour soulager la dysphagie qui est présente chez plus de 70 % des patients et qui est responsable d'une dégradation importante de la qualité de vie [7]. À l´heure actuelle,  plusieurs modalités de prise en charge sont disponibles pour le traitement palliatif de cette dysphagie. Les options de traitement les plus  couramment utilisées comprennent le placement de stent métallique   [8-10], le traitement au laser [11], et la curiethérapie avec ou sans radiothérapie externe et ou éventuellement une   chimiothérapie [12-15]. Une méta-analyse a conclu qu'il n'y a pas de supériorité claire de l'une desméthodes utilisées dans la palliation du cancer de l'oesophage, le choix de l'une de ces méthodes dépend de l'expérience du centre et de l'état du patient. Cette métaanalyse a aussi démontré que la pose d'une prothèse métallique expansible et la curiethérapie étaient les deux méthodes de référence, la première étant la plus rapide pour améliorer la dysphagie, mais la seconde constitue une réelle alternative pouvant améliorer la survie et la qualité de vie [16]. Un inconvénient du traitement au laser est la nécessité de répéter les séances afin d'obtenir et de maintenir le bénéfice [17, 18]. Dans notre centre la curiethérapie est souvent utilisée pour pallier à la dysphagie. Le but de notre travail est de déterminer l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie dans le traitement palliatif du cancer de l'oesophage

    Cancers primitifs invasifs de la vulve: expérience de l’Institut National d’Oncologie de Rabat

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    Les cancers invasifs de la vulve sont peu fréquents, représentant moins de 5% des cancers gynécologiques. Ils surviennent le plus souvent chez des femmes âgées. L’objectif de ce travail était d’évaluer le profil épidémiologique, clinique, histologique et thérapeutique d’une série de patientes porteuses d’un cancer de la vulve. Il s’agissait d’une étude analytique rétrospective portant sur une série de 83 patientes, traitées pour cancer de la vulve dans le service de cancérologie-radiothérapie du CHU de Rabat durant la période allant de janvier 2007 au janvier 2008. Sur le plan thérapeutique: 49.8% des patientes ont bénéficié d’une chirurgie type vulvectomie totale et partielle chez 5% des patients. Le curage inguinal bilatéral est réalisé chez 32% des patientes, unilatéral dans 28%. Les complications post-chirurgie sont dominées par les lymphoedèmes retrouvés chez 12% des cas, le lâchage des sutures dans 4% des cas. La radiothérapie était indiquée chez 55% des patientes, elle était en préopératoire chez 23.2 % des cas, 25% es cas en postopératoire et exclusive chez 7.4% des cas. A visée palliative chez 9 patientes et curative chez les autres. La curiethérapie n’était utilisée chez aucune patiente. Après une durée moyenne de suivi de 27 mois (14 mois-40 mois), on a enregistré des récidives chez 13% des cas avec un délai moyen après la fin du traitement de 8 mois et 3 décès. 40% des patientes sont en bon contrôle général et 25% sont perdues de vue. Les cancers vulvaires sont des tumeurs rares mais avec un pronostic souvent réservé vu les métastases ganglionnaires précoces et leur diagnostic le plus souvent à un stade localement avancé. Le traitement doit être personnalisé en fonction du stade clinique de la tumeur afin de diminuer les conséquences fonctionnelles et psychologiques du traitement qui reste essentiellement chirurgical et doit être réservé à des centres spécialisés.Key words: vulve, cancer, diagnostic tardif, chirurgie, radiothérapi

    A propos d’un rare cas de tumeur Rhabdoïde Teratoïde atypique du systeme nerveux central chez une femme enceinte

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    Les tumeurs rhabdoïdes tératoïdes atypiques du système nerveux central sont des tumeurs pédiatriques rares et de mauvais pronostic. La littérature rapporte une dizaine de cas chez l'adulte dont deux survenus au cours d'une grossesse. Nous rapportons dans ce travail, le cas d'une femme de 25 ans, enceinte de 14 semaines d'aménorrhée, qui a été opérée pour une tumeur rhabdoïde tératoïde atypique de la fosse cérébrale postérieure. Un  complément thérapeutique a été discuté chez la patiente après interruption thérapeutique de grossesse, mais la patiente fut décédée avant de démarrer le traitement adjuvant. Nous décrivons brièvement les caractéristiques des tumeurs rhabdoïdes, et les particularités de sa prise en charge chez l'adulte

    Les facteurs pronostiques de survie sans récidive chez les patientes atteintes de tumeur du col de l’utérus

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    La radiochimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs du col localement avancées, et plusieurs études ont montré l'importance des facteurs pronostiques sur le contrôle local de la tumeur et la survie des malades. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'impact des facteurs pronostiques, en particulier de l'étalement sur la survie sans récidive des patientes suivies pour cancer du col utérin. Il s'agit d'une série rétrospective portant sur 177 femmes suivies en 2011 pour tumeur du col utérin de stade IB à III selon la classification de FIGO 2009 ayant bénéficié d'une radiothérapie à la dose de 46 Grays sur le pelvis et une surimpression sur les paramètres envahis associée à du cisplatine 40mg/m² par semaine suivie de curiethérapie réalisée selon le mode haut débit de dose (HDR) ou bas débit de dose (LDR). La moyenne d'âge était de 53ans, la médiane de l'étalement total était de 65 jours, 75% des patientes ont reçu 4 cures de chimiothérapie, et les patientes ont été suivies après le traitement pendant une durée médiane de 34 mois. La récidive locale et métastatique était de 33,3% chez les patientes ayant des adénopathies pelviennes, contre 16,3% chez celles qui en étaient indemnes (p= 0,031), elle était de 26,3% chez les patientes ayant un étalement supérieur à 65 jours contre 11% chez celles dont l'étalement en était inférieur (p= 0,01). La présence d'adénopathies pelviennes et l'étalement total de la radiothérapie apparaissaient respectivement comme les seuls facteurs pronostiques indépendant de survenue de récidive, p= 0,04 OR= 2,6 IC95% (1,05 6,3) et p= 0,01 OR= 2,9 IC95% (1,26 6,7). En analyse multivariée, la technique de curiethérapie p = 0,003 OR= 0,25 IC95% (0,1 0,6) et l'étalement total du traitement p= 0,0001 OR= 4,7 IC95% (2 10,8) apparaissaient comme les seuls facteurs pronostiques indépendant de survie sans récidive. L'étalement supérieur à 65 jours et la technique de curiethérapie LDR semblent être les facteurs de mauvais pronostic de survie sans récidive dans notre étude

    Excellente réponse à la radiothérapie externe d’un synovialosarcome primitif de la glande parotide

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    Le synovialosarcome de la parotide est rare, peu de cas ont été rapportés dans la littérature. Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 40 ans qui a présenté d’un synovialosarcome primitif de la parotide, dont le traitement a associé une chirurgie suivie d’une radiothérapie adjuvante. L’évolution a été marquée par un bon contrôle locorégional avec un recul de 6 ans. Le but de notre travail est de rapporter un excellent contrôle locorégional d’un synovialosarcome primitif de la parotide par un traitement multimodal combinant l’exérèse chirurgicale large à une radiothérapie externe.Key words: Synovialosarcome, parotide, chirurgie, radiothérapi
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