8 research outputs found

    Prognosis of tetanus patients in the intensive care unit of Provincial Hospital Jason Sendwe, Lubumbashi, DR Congo

    Get PDF
    Tetanus is still a public health problem in developing countries including the Democratic Republic of Congo. The objective of this study was to determine the prognosis of patients with tetanus admitted in the Intensive Care Unit (ICU) of Provincial Hospital Jason Sendwe,Lubumbashi, DR Congo. This is a descriptive study which collected information from registers and medical records of patients admitted for tetanus in the ICU of Jason Sendwe Hospital, between January 2005 and December 2009. We calculated the parameters of position, dispersion as well as frequencies. We used the test of independent association of prognosis (death versus survival). Tetanus constituted 2.1% of admissions in the ICU during the 5- year period. The average age of patients was 39.38 ± 17; majority of patients were males (95.5%). The majority of patients lived the townships of Kampemba (27.3%), Kenya (22.7%), and Annexe (18.2%). All patients presented the generalized form of the infection. The door of entry was detectable in 71.5% of cases, localized mainly to the lower limbs (61.9%). The average length of stay was 11.29 ± 11.39 days. Mortality was observed in 52.4% of cases. This mortality was statistically significant in patients aged mrore than 40 years (p = 0.029) but not not related to the length of stay (p=0.080) nor the location of point of entry(p=0.28). In our environment the prognosis of tetanus remains severe. This disease is still frequent in the city of Lubumbashi; sensibilisation of population on preventive strategies as well as setting up appropriate structures for better management of cases is required.Pan African Medical Journal 2013; 14: 9

    Etat nutritionnel des enfants âgés de 6 à 59 mois infectés par le VIH mais non traités aux ARV à Lubumbashi

    Get PDF
    Introduction: L’infection par le VIH provoque et/ou aggrave les déficits nutritionnels de l’enfant. Ce travail avait pour objectif d’analyser l’état nutritionnel des enfants infectés par le VIH à Lubumbashi. Méthodes: Une étude transversale portant sur 83 enfants âgés de 6 à 60 mois s'est déroulée de mai 2010 à mai 2011 dans trois(3) centres de prise en charge des Personnes Vivant avec le VIH(PVV),   notamment le Centre d’Excellence(CE) de l’hôpital Sendwe, le Centre Amo-Congo de la Kenya et le Centre de Référence de la Kenya. Les statistiques descriptives usuelles ont été utilisées.Résultats: La  prévalence de la malnutrition globale était de 60,2% (n=50) dont 8,4% de malnutrition sévère. Le poids moyen était de 11,6±4,1 kg avec un minimum de 5 kg et un maximum de 22 kg. Le taux d’hémoglobine moyen était d’environ 9,8± 2,0 g/dl avec une prévalence globale de l’anémie (hémoglobine < 11g/dl) à 69,9%. L’émaciation concernait 20,5% des enfants et 8,4% avaient un retard de croissance. Le retard de croissance (p=0,007), l’insuffisance pondérale (p=0,002) et l’émaciation (p=0,046) étaient associés de façon significative à l’état avancé de l’infection à VIH. La survenue de l’anémie n’était pas associée au déficit nutritionnel (p=0,6).Conclusion: Ces résultats révèlent que l’infection à VIH modifie l’état nutritionnel des enfants à  Lubumbashi avec 60,2% de malnutrition globale et 8,4% de retard de croissance. Les enfants au stade avancé de l’infection à VIH en sont plus affectés.Key words: Etat nutritionnel, enfant, infection par le VIH, Lubumbashi

    Etude de l’anémie chez les enfants séropositifs au VIH naïfs au traitement antirétroviral à Lubumbashi, République Démocratique du Congo

    Get PDF
    Introduction: Beaucoup d'enfants infectés par le VIH arrivent à la consultation dans un état d'anémie.  Notre objectif était d'évaluer la prévalence et le typage de l'anémie chez ces enfants.Méthodes: C'est une étude transversale réalisée dans 3 centres de prise en charge des Personnes Vivant avec le VIH à Lubumbashi de Mai 2010 à Mai 2011. La population d'étude était de 152 enfants, âgés de 6 à 180 mois, naïfs au traitement antirétroviral. Les statistiques descriptives usuelles ont été utilisées. Résultats: La prévalence globale de l'anémie (définie comme l'hémoglobine < 11g/dl) était de 69,1% (n=105) et 11,4% avaient une anémie sévère (Hg < 7,0 g/dl). Parmi eux, 16% ont été transfusés au moins 1 fois. L'anémie sévère était positivement associée au stade clinique de la maladie (p=0,02). L'anémie microcytaire était majoritaire dans les deux tranches d'âge. Elle était plus hypochrome chez les enfants en âge préscolaire soit 9,5% et plus normochrome en âge scolaire soit 15,2%. L'anémie  normocytaire était plus normochrome dans les deux tranches d'âge soit 12,4% en âge préscolaire et 6,7% en âge scolaire. L'anémie macrocytaire était rare.Conclusion: Environ sept enfants sur dix, âgés de moins de 15 ans infectés par le VIH naïfs au traitement antirétroviral dans notre milieu sont  anémiques. L'anémie est corrélée à la sévérité de la maladie. Il est important d'associer une prise en charge nutritionnelle et corriger l'anémie avant une trithérapie antirétrovirale.Key words: Anémie, enfants séropositifs au VIH/SIDA, Lubumbashi, RD Cong

    Optimization of operational coverage of prevention of mother-child transmission of HIV in Lubumbashi, Democratic Republic of Congo: what strategy to adopt or building?

    No full text
    Position du problème: La majorité des enfants contaminés par le VIH se retrouve dans les pays en développement. Pour prévenir la transmission verticale les femmes doivent d’abord connaître leur statut sérologique au VIH. En République Démocratique du Congo, le problème posé par la transmission mère-enfant est préoccupant. Pour lutter contre cette transmission verticale, la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (PTME) est intégrée dans le paquet minimum d’activités de la CPN. Comme dans d’autres pays, la couverture reste toujours insuffisante.Objectifs :Spécifiquement ce travail visait à :(1) déterminer la proportion des femmes qui n’ont pas fait l’objet du dépistage du VIH parmi les accouchées des maternités de Lubumbashi ;(2) évaluer le niveau de connaissance du personnel travaillant dans des maternités en matière des recommandations de la PTME à Lubumbashi ;(3) déterminer l’acceptabilité du dépistage rapide du VIH en salle de travail ;(4) Mettre sur pieds une stratégie pouvant contribuer à atteindre une couverture opérationnelle optimale de la PTME dans des contextes similaires à la ville de Lubumbashi.Méthodologie:C’est une approche de recherche-action réalisée au niveau du système de santé, des prestataires de soins, parturientes et accouchées dans les maternités de Lubumbashi. Pour ce faire deux études transversales et une intervention ont été réalisées à partir d’avril 2010 à février 2011 :les études transversales ont permis de déterminer la proportion des accouchées avec du statut sérologique VIH inconnu et d’évaluer le niveau de Connaissances, Attitudes et Pratiques (Niveau de CAP) des prestataires de soins de salles de travail face aux recommandations de la PTME. L’intervention a consisté à faire le dépistage rapide du VIH chez les parturientes admises en salles de travail.Résultats: Parmi les accouchées, 52,5 % ignoraient leur statut sérologique. Parmi elles, 62,9 % accepteraient de faire le test VIH à la maternité. La proportion des femmes avec un statut sérologique inconnu au VIH était significativement plus élevée chez celles qui n’avaient pas suivi de CPN (Odds Ratio ajusté [ORa] = 5,8; Intervalle de Confiance [IC] 95 % :1,7-19,0) et chez celles qui avaient un bas niveau d’instruction (ORa = 1,5 ;IC 95% :1,1-2,1).Le niveau de CAP de la PTME des prestataires des maternités à Lubumbashi etait suffisant dans seulement 8,5 % des cas. La proportion de prestataires avec un niveau CAP suffisant était significativement plus élevée chez les universitaires que chez les non universitaires (ORa = 8,6; Intervalle de Confiance [IC] 95 % :1,6-47,5) et dans les maternités où la PTME était intégrée (OR = 4,5 ;IC 95 % :1,3-18,4).Sur 474 parturientes, 433 (91,4 % ;IC 95 % :88,4-93,7 %) ont bénéficié d’un dépistage du VIH en salle de travail après counseling. La prévalence du VIH chez les parturientes examinées était de 4,8 %. L’acceptabilité du dépistage rapide du VIH était significativement plus élevée lorsque la durée du counseling était inferieure ou égale à 5 minutes (ORa = 5,8 ;IC 95 % :2,6-13); chez les parturientes qui avaient déclaré ne pas avoir l’objet de dépistage aux CPN (ORa = 3,8 ;IC 95 % :2-7,8) et chez celles qui étaient en début de travail d’accouchement (ORa = 2,3 ;IC 95 % :1,2-4,7). Conclusion :La proportion de femmes qui accouchent sans connaître leur statut sérologique au VIH est encore importante, malgré le fait que le dépistage du VIH soit proposé lors des CPN. C’est un besoin non couvert et une deuxième opportunité manquée. Etant donné qu’il existe à Lubumbashi des structures sanitaires offrant le service de PTME, nous proposons l’approche opt out du dépistage rapide du VIH en salle de travail pour cette catégorie de femmes. Cette stratégie contribuerait à optimiser la couverture opérationnelle du service au moindre coût. Background:The majority of children infected with HIV are found in developing countries. To prevent vertical transmission women must first know their HIV status. In the Democratic Republic of Congo, the problem of mother to child transmission is a concern. To fight against vertical transmission, national policy has included the Prevention of HIV Transmission from Mother to Child Transmission (PMTCT) in the package of activities of the Antenatal care. As in other countries, coverage is still insufficient.Objective:Specifically this study aims to: (1) determine the proportion of women who did not receive HIV testing among women who gave birth in maternity units in Lubumbashi, (2) assess the level of knowledge of staff working in maternity units in the recommendations of PMTCT in Lubumbashi, (3) determine the acceptability of rapid HIV testing in the labor room, (4) develop a strategy to improve the operational coverage of PMTCT in similar contexts to the city of Lubumbashi.Methods:This is an approach to action research conducted at the health system, care providers and parturients and women gave birth in maternity birth in the maternity Lubumbashi. To get two successive cross-sectional studies and intervention was conducted from April 2010 to the end of February 2011: cross-sectional studies have determined the proportion and determinants of birth with unknown HIV status and to evaluate the Level of Knowledge, Attitudes and Practices (KAP level) providers care delivery room in the PMTCT recommendations.The intervention consisted in the rapid HIV testing in parturient admitted to labor wards.Results:The analyses of our results showed that among mothers, 52.5% were unaware of their HIV status. Among them, 62.9 % would be tested for HIV to motherhood. The proportion of women with unknown HIV status to HIV was significantly higher in those who had not attended ANC (adjusted odds ratio [aOR] = 5.8, Confidence Interval [CI] 95%: 1.7 - 19) and among those with a low education (aOR 1.5, 95% CI: 1.1 to 2.1).The level of CAP PMTCT providers of maternity was sufficient to Lubumbashi in only 8.5% of cases. The proportion of claimants with a sufficient level CAP was significantly higher among academics than among non-academic (aOR = 8.6, confidence interval [CI] 95%: 1.6 to 47.5) and in maternity wards where PMTCT was integrated (OR = 4.5, 95% CI: 1.3 to 18.4).Among 474 parturients, 433 (91.4% confidence interval [CI] 95%: 88.4 to 93.7%) were voluntary testing for HIV in the labor ward after counseling. HIV prevalence among parturients examined was 4.8%.The acceptability of rapid HIV testing was significantly higher when the duration of counseling was less than or equal to 5 minutes (aOR = 5.8, 95% CI: 2.6 to 13) in parturients who reported not doing this testing for EIC (aOR = 3.8, 95% CI: 2 to 7.8) and among those who were in early labor delivery (aOR = 2.3, 95% CI: 1.2 - 4.7). By cons, it was lower among adolescents than among adults (aOR = 0.1; [CI] 95%: 0.0-0.7).Conclusion:The proportion of women who give birth without knowing their HIV status is still important, despite the fact that HIV testing be made available when the antenatal care. This is an unmet need and would be a missed opportunity. Since there Lubumbashi health facilities offering PMTCT service, we offer the opt-out approach of rapid HIV testing in the labor ward for such women, to optimize coverage of operational service at the lowest cost. Doctorat en Santé Publiqueinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Accouchées avec statut sérologique VIH inconnu à Lubumbashi, RD Congo: proportion et déterminants.

    Get PDF
    Introduction: Beaucoup d'enfants vivant avec le VIH ont été infectés par leurs mères. Pour prévenir la transmission verticale les femmes doivent d'abord connaître leur statut sérologique VIH.L'objectif de cette étude était de déterminer la proportion de statut VIH inconnu à la naissance et d'identifier les facteurs associés. Méthodes: C'est une étude transversale réalisée dans 10 structures sanitaires de Lubumbashi de Juin à Septembre 2010. La taille de l'échantillon était de 602 accouchées. Les statistiques descriptives usuelles et la régression logistique ont été utilisées. Résultats: Parmi les accouchées, 52,5% ignoraient leur statut sérologique. Parmi elles, 62,9% accepteraient de faire le test VIH à la maternité. La proportion des femmes avec un statut sérologique VIH inconnu était significativement plus élevée chez celles qui n'avaient pas suivi de CPN (Odds Ratio ajusté (ORa) = 5,8; Intervalle de Confiance (IC) 95%: 1,7-19,8); chez celles qui avaient un bas niveau d'instruction (ORa = 1,5; IC 95%: 1,1-2,1) et chez celles qui ne savaient pas que la transmission verticale du VIH pouvaient se faire au moment de l'accouchement (ORa = 1,5; IC 95%: 1,0-2,4). Conclusion: La proportion de femmes qui accouchent sans connaître leur statut sérologique au VIH est encore importante, malgré le fait que le dépistage du VIH soit proposé lors des CPN. Dans les zones à haute séroprévalence de VIH, aucune femme ne devrait accoucher sans être dépistée au VIH. Ce serait une opportunité manquée.Journal ArticleResearch Support, Non-U.S. Gov'tinfo:eu-repo/semantics/publishe

    General practitioners’ knowledge, attitudes and practices on antibiotic prescribing for acute respiratory infections in children in Lubumbashi, Democratic Republic of Congo

    No full text
    Objective: To assess the knowledge, attitudes and practices declared among general practitioners (GPs) concerning the use of antibiotics for the treatment of ARI in children under 5 years in Lubumbashi. Methods: A cross-sectional survey was conducted to assess the level of knowledge, attitude and practices concerning antibiotic prescribing among 67 GPs working in the pediatric setting in various health structures in Lubumbashi city, in the Democratic Republic of Congo. Data were collected from April 1st to June 30th, 2020. Results: GPs had limited knowledge about antibiotic prescriptions (mean of 46% correct answers to 8 questions). Although they are generally concerned about antibiotic resistance (mean ± SD = 0.50 ± 0.68), and are unwilling to submit to pressure to prescribe antibiotics to meet patient demands and expectations (mean ± SD = –1.78 ± 0.31) and the requirements to prescribe antibiotics for fear of losing patients (mean ± SD = –1.67 ± 0.47), there was a lack of motivation to change prescribing practices (mean ± SD = −0.37 ± 0.94) and strong agreement that they themselves should take responsibility for tackling antibiotic resistance (mean ± SD = 1.24 ± 0.74). Multiple linear regression results showed that higher knowledge scores were associated with less avoidance of responsibility when prescribing antibiotics (β = 0.919; p = 0.000). Conclusion: To curb the over-prescription of antibiotics, it is not enough to improve knowledge in itself. The lack of motivation of physicians to change must be addressed through a systematic approach. These data show the need for interventions that support the rational prescribing of antibiotics

    Etude des facteurs de risque du retard de croissance intra-utérin à lubumbashi

    Get PDF
    Introduction: Dans notre milieu, il n'existe aucune politique de prévention du Retard de Croissance Intra-Utérin (RCIU) clairement défini. L'objectif de ce travail était d'identifier les facteurs de risque de RCIU afin de proposer une stratégie de lutte contre cette pathologie en agissant surtout sur des facteurs pouvant faire l'objet d'une action préventive. Méthodes: Une étude cas-témoins a été menée dans 11 centres hospitaliers de Lubumbashi en République Démocratique du Congo, de Janvier 2010 à Juin 2011, dans le but d'identifier les facteurs de risque du retard de croissance intra-utérin (RCIU). Au total 420 gestantes (cas et témoins) avec grossesse monofoetale d'au moins 24 semaines d'aménorrhée ont été inclues dans l'étude. Les cas correspondaient aux gestantes dont le poids du fœtus était resté inférieur au 10 eme percentile des courbes de référence d'Alexander, après 2 échographies successives réalisées à intervalle de 4 semaines. Les témoins correspondaient aux gestantes dont le poids du fœtus était supérieur ou égal au 10 eme percentile de mêmes courbes. A chaque cas a été apparié un témoin de même parité porteur d'une grossesse de même âge. Résultats: L'analyse univariée a identifié comme facteurs de risque: la taille maternelle <155 cm (OR=2, 45 (1, 17-5, 10)) et l' âge maternel <18 ans (OR=2, 88 (1, 12-7, 74)), le bas niveau socio-économique (OR=2, 53(1, 76-4, 23)), le mauvais état nutritionnel (OR=1, 96 (1, 20-3, 19)), l'espace inter génésique inferieur à 12 mois (OR=1, 92 (1, 02 -3, 63)), l'hypertension artérielle (OR=2, 44 (1, 32-4, 55)), le paludisme (OR=1, 95 (1, 26-3, 00))et l'anémie sévère (OR=2, 28 (1, 21-4, 34)). L'analyse multi variée a permis de retenir les facteurs de risque suivants: la taille maternelle <155cm (OR=3, 93 (1, 61-9, 61)), le niveau socio-économique bas (OR=5, 33 (2, 57-11, 04)), l'hypertension artérielle (OR=4, 64 (2, 25-9, 59)) et le paludisme (OR=2, 26 (2, 25-4, 20)). Conclusion: L'amélioration du niveau socio-économique des populations, la lutte contre le paludisme et les consultations prénatales mieux organisées couplées à une meilleure éducation sanitaire et nutritionnelle peuvent contribuer sensiblement à la réduction de la fréquence du RCIU à Lubumbashi
    corecore