Interspecific rDNA restriction fragment length polymorphism in Globodera species, parasites of Solanaceous plants

Le statut d'espèce au sein des #Globodera parasites des Solanacées est encore mal défini dû au faible polymorphisme morphologique détectable. Deux oligomères de 21 bases sont utilisés comme amorces pour amplifier la région non codante des ADN ribosomiques : "Internal Transcribed Spacers" (ITS) par réaction de polymérisation en chaîne (PCR). Le produit d'amplification obtenu mesure 1,2 Kb dans chacune des 26 populations étudiées. Trente-et-un enzymes de restriction sont testés sur les ITS pour la longueur des fragments de restriction; douze ont révélé du polymorphisme. Ces RFLP sont analysés, les distances génétiques sont calculées et un dendrogramme comportant quatre groupes est produit. Le polymorphisme intraspécifique est pratiquement inexistant; cependant le polymorphisme interspécifique apparaît clairement et permet une différenciation aisée des espèces. Les quatre groupes révélés correspondent aux groupes #G. tabacum sensu lato, #G. rostochiensis, #G. pallida et #G. "mexicana". Ces résultats confèrent un statut d'espèce à #G. "mexicana" dont l'identité génétique est peu précise. Ces résultats sont comparés à ceux des hybridations et aux résultats d'électrophorèse bidimensionnelle obtenus. Le séquençage des ITS a été réalisé pour rechercher un éventuel polymorphisme intraspécifique. La comparaison des séquences des ITS de trois populations de #G. rostochiensis et de cinq #Heterodera est réalisée puis comparée à la séquence publiée de #Caenorhabditis elegans$. (Résumé d'auteur

Intra- and interspecific variability in Globodera, parasites of Solanaceous plants, revealed by Random Amplified Polymorphic DNA (RAPD) and correlation with biological features

La variabilité inter et intraspécifique de #Globodera parasites des Solanacées est évaluée par leurs gammes d'hôtes et leurs profils RAPD. Divers espèces et cultivars de tabac sont testés vis-à-vis de #Globodera tabacum sensu lato et de #G. "mexicana". les profils RAPD sont étudiés sur 26 populations appartenant aux six espèces (publiées ou non) de #Globodera. De fortes différences dans la gamme d'hôtes permettent de classer les populations en groupes de virulence. Huit amorces Operon de dix bases (OPG-1, OPG-2, OPG-3, OPG-4, OPG-5, OPL-3, OPL-4, OPL-6) permettent d'identifier 222 marqueurs RAPD. Divers programmes d'analyses en grappes et en composante principale sont réalisés en utilisant ces marqueurs, avec de très faibles différences de classification entre programmes. Les dendrogrammes obtenus montrent l'existence de quatres unités taxinomiques, à savoir #G. rostochiensis, #G. pallida, #G. tabacum et #G. "mexicana". Ils sont semblables à ceux obtenus précédemmenet avec l'analyse de restriction des ITS. Ils révèlent des apparentements congruents avec ceux déterminés par la gamme d'hôtes et non contradictoires avec les barrières génétiques précédemment mises en évidence par les hybridations in vitro. (Résumé d'auteur

Existence chez la pomme de terre de résistance induite vis-à-vis de Globodera rostochiensis

Le mécanisme de résistance à #G. rostochiensis Ro1/4 de deux génotypes ex-#vernei de pomme de terre et leurs parents est étudié selon diverses méthodologies. Les résultats obtenus #in vitro à partir de plantes cultivées en boîte de Petri montrent que la résistance est incomplète. Par contre, la résistance mesurée à partir de tests réalisés en pots est analogue à celle induite par le gène H1. L'influence possible des exsudats radiculaires sur ces discordances est étudiée et réfutée : pour certains génotypes, l'éclosion est supérieure à celle induite par le témoin ; pour d'autres, elle est inférieure mais la différence mesurée est insuffisante pour expliquer l'ampleur des discordances observées. Les tests #in vitro montrent en fait que l'invasion progressive des juvéniles de #G. rostochiensis induit, à partir d'une certaine quantité de juvéniles, une résistance quasi totale sur toute la longueur de la racine. Cette résistance agit alors également vis-à-vis de #G. pallida. Le rôle possible des phytoalexines ou de protéines de défense, PR, est envisagé. (Résumé d'auteur