29 research outputs found

    Kajian potensi ekstrak bilberi sebagai penunjuk pH untuk memantau kesegaran makanan secara kromametri

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    Penunjuk pH sebagai suatu pendekatan untuk memantau kualiti atau kesegaran makanan semasa telah mendapat perhatian industri pembungkusan makanan. Penggunaan sumber semula jadi pigmen tumbuhan terutamanya daripada buah-buahan dan sayur-sayuran menjadi pilihan para pengguna untuk menggantikan pewarna sintetik dalam memastikan keselamatan makanan yang diambil setiap hari. Dalam kajian ini, ekstrak daripada bilberi telah digunakan sebagai pewarna sensitif pH. Perubahan warna sampel dikaji secara terperinci melalui kaedah kromametri dan juga kaedah spektrofotometri ultra-lembayung nampak. Warna merah terang terhasil dalam pH berasid, merah pudar pada neutral dan magenta ke kuning dalam pH beralkali. Keputusan kajian kromametri menunjukkan bahawa ekstrak bilberi berupaya mempamerkan perubahan warna yang jelas terhadap perubahan pH, iaitu terdapat perubahan nilai warna a* yang menyumbang kepada perubahan yang bererti dalam perbezaan warna keseluruhan (ΔE*). Nilai ΔE* juga ditentukan wujud hubungan linear dan kuantitatif terhadap julat pH tertentu. Oleh yang demikian, ekstrak bilberi didapati berpotensi sebagai bahan sensor untuk pH dalam membangunkan satu sensor pH bagi memantau kesegaran makanan terutamanya hasilan laut berbungkus memandangkan tahap kerosakan produk tersebut berkait rapat dengan perubahan pH ke arah alkali

    Les conflits fonciers Ă  l'Est de la RDC: au-delĂ  de la confrontation entre rwandophones et autochtones Ă  Kalehe

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    Land conflicts in eastern DRC are frequently presented as stemming from a negative perception that ‘autochthonous’ might have of ‘non natives’, who are mostly former migrants from Rwanda. Seen from this perspective, the conflict is based on an anti-Rwandan (and especially anti-Tutsi) sentiment within the collective consciousness of the ‘autochthonous’ communities in the Kivus. However, this article demonstrates that similar dynamics of conflict can be identified within ‘autochthonous’ communities or in areas where there does not appear to be a ‘rwandophone’ presence. Without denying the political and economic competition that exists between the various ethnic groups in DRC, the alternative hypothesis advanced by this article links land disputes to three factors. Firstly, while they may pit ‘autochthonous’ and ‘allochthonous’ groups in the DRC against each other or indeed the ‘autochthonous’ among themselves, the land conflicts in the Kivus appear to consist primarily of a contestation of the existing institutional order. The disputes reflect the concerns of parties searching both for autonomy and for the establishment of a new form of governance and power distribution. Secondly, the current land disputes between autochthonous and ‘rwandophones’ are first and foremost a matter of local land control rather than a political problem. Finally, local land disputes have been politicized by elites and exacerbated by national policies. This politicisation and the role played by ethnic groups has contributed to the undermining of the relationships between the people of Kivu to such an extent that by taking over the kinds of discourse propagated by elites, communities have become involved in a conflict situation whose dimensions reach beyond the local context and which weakens both society and the Congolese state itself

    Et aprÚs? Dilemmes d'une recherche sensible chez soi. Une question de responsabilité

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    De plus en plus de chercheurs travaillent sur des sujets sensibles dans des milieux oĂč ils ont une famille, des rĂ©seaux professionnels et une carriĂšre. Si les menaces et des problĂšmes Ă©thiques n’épargnent aucun chercheur fut-il ‘outsider’ ou ‘insider’, ces derniers constituent la catĂ©gorie de chercheurs, qui dans un tel contexte, reste la plus exposĂ©e. La question qui se pose est de savoir comment aborder des sujets sensibles dans son propre milieu sans nuire aux tiers, se nuire et exposer sa propre carriĂšre. En d’autres termes comment mener une recherche sensible chez soi et espĂ©rer continuer Ă  y vivre ? Le prĂ©sent article soutient et dĂ©montre que la recherche est d’abord une question de responsabilitĂ© personnelle du chercheur et ses capacitĂ©s Ă  prendre de bonnes dĂ©cisions. En d’autres termes, mĂȘme s’il reste nĂ©cessaire d’y recourir, aucun outil technique, aucune stratĂ©gie bureaucratique ne peut remplacer les capacitĂ©s personnelles du chercheur Ă  gĂ©rer les risques sur le terrain. J’illustrerai cela Ă  travers des ‘aller-retour’ entre littĂ©rature et incidents auxquels j’ai Ă©tĂ© personnellement exposĂ©s lors de mes recherches. Le prĂ©sent article propose des rĂ©flexions basĂ©es sur une expĂ©rience de plus de 8 ans Ă  l’est de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo caractĂ©risĂ© par un contexte socio-sĂ©curitaire fragile dĂ» Ă  une histoire de guerre et de perturbations sociopolitiques sous rĂ©gionales

    La création des espaces ingouvernables dans les luttes fonciÚres : analyse de la résistance paysanne à l'accaparement des terres au Sud Kivu, RD. Congo

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    Les terres rurales apparaissent de plus en plus aujourd’hui comme des rĂ©ceptacles importants de tensions et conflits, en raison des changements majeurs qui s’observent Ă  travers le monde. A mesure qu’elles se rarĂ©fient et que leur valeur augmente, elles deviennent plus que jamais un objet de convoitise et de compĂ©tition. Impliquant des acteurs variĂ©s, cette compĂ©tition fonciĂšre engendre l’accaparement des terres qui affecte principalement les paysans dont les droits fonciers sont dĂ©lĂ©gitimĂ©s au profit d’acteurs puissants qui font prĂ©valoir une combinaison de rapports de pouvoir et de rationalitĂ©s Ă©tatiques. La question que pose la prĂ©sente thĂšse est de savoir comment les paysans rĂ©sistent-ils contre l’accaparement de leurs terres par les acteurs puissants. A partir d’un travail empirique rigoureux sur les conflits fonciers en territoire de Kalehe au Sud-Kivu (est de la RD. Congo), la thĂšse conteste les thĂ©ories qui considĂšrent les paysans comme des acteurs faibles et met en exergue, en s’appuyant sur les concepts d’agenceitĂ© et d’acteur stratĂ©gique, les capacitĂ©s inventives des paysans mĂȘme dans des contextes de domination extrĂȘme. Elle dĂ©montre comment les paysans crĂ©ent des « frontiĂšres », des conditions matĂ©rielles qui rendent difficile ou compliquent l’exercice de l’autoritĂ© de l’Etat dans l’arĂšne fonciĂšre conflictuelle : tels sont les espaces ingouvernables. La thĂšse montre que la rĂ©sistance par la crĂ©ation des espaces ingouvernables rend compte d’une double logique. D’une part elle a pour but pour les communautĂ©s de conserver leur marge de manƓuvre sur les ressources, conserver des sphĂšres autonomes dans lesquelles il gardent le contrĂŽle sur leurs moyens d’existence et sur le sens de leurs vies. D’autre part, elle s’envisage comme un processus politique tendant Ă  dĂ©clencher un dĂ©bat de fond sur le foncier rural et les droits fonciers des paysans.(POLS - Sciences politiques et sociales) -- UCL, 201

    Et aprÚs. Dilemme d'une recherche sensible chez soi. Une question de responsabilité

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    La littĂ©rature et les cours universitaires semblent peu aborder la question de la recherche recherche en milieu dangereux pourtant cruciale dans le cadre des recherches contemporaines. Pourtant, de plus en plus de chercheurs effectuent des recherches dans des environnements oĂč ils exposent leur vie, celle des collaborateurs ainsi que celle des interviewĂ©s. Ils sont ainsi obligĂ©s d’inventer des maniĂšres de faire, de vivre et de survivre dans de tels environnements tout en s’assurant de faire aboutir leurs recherches. MenĂ©es dans ces environnements conflictuels, ces recherches ne sont pas toujours sans consĂ©quences. La question Ă  laquelle ce papier s’attelle est de savoir comment travailler sur des sujets sensibles dans son propre milieu sans se nuire, nuire Ă  ses propres rĂ©seaux, Ă  ses proches et Ă  sa propre carriĂšre. Je voudrais faire prĂ©valoir l’idĂ©e selon laquelle la recherche est d’abord une question de responsabilitĂ© personnelle du chercheur et de capacitĂ© Ă  prendre de bonnes dĂ©cisions. En d’autres termes, mĂȘme s’il reste nĂ©cessaire d’y recourir, aucun outil technique, aucune stratĂ©gie bureaucratique ne peut remplacer les capacitĂ©s personnelles du chercheur Ă  gĂ©rer les risques sur le terrain

    Afrique des Grands Lacs: peuples des forĂȘts, femmes paysannes et inĂ©galitĂ©s fonciĂšres

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    L’article analyse les discriminations en matiĂšre d’accĂšs, de contrĂŽle et d’usage de la terre afin de saisir, au-delĂ  des chiffres et doctrines, la crĂ©ation des inĂ©galitĂ©s. Il Ă©tudie la maniĂšre dont le processus institutionnel a imposĂ©, dans son contenu et ses logiques, la discrimination des peuples des forĂȘts et des femmes paysannes. Cette discrimination a progressivement consacrĂ© les inĂ©galitĂ©s Ă  travers l’exclusion de ces catĂ©gories sociales. Les subaltern studies permettent d’apprĂ©hender cette question d’exclusion et les inĂ©galitĂ©s qu’elle engendre

    Autorité publique et implication des forces armées dans les dynamiques fonciÚres au Sud Kivu

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    Le prĂ©sent article analyse les rĂŽles des forces armĂ©es dans les dynamiques fonciĂšres au Sud Kivu, en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo. Il constate que l’autoritĂ© publique n’est plus seulement l’apanage de l’Etat ou des institutions publiques agissant dans le respect des principes d’un Etat de droit. Il existe de plus en plus une profusion d’institutions et d’acteurs exerçant l’autoritĂ© publique sans ĂȘtre l’Etat, mais en mobilisant le langage et des symboles Ă©tatiques et se faisant lĂ©gitimer par la population qui y recoure. Cette situation crĂ©e un contexte de pluralisme juridique et de forum shopping oĂč les acteurs choisissent l’institution qu’ils estiment Ă  mĂȘme de rĂ©pondre Ă  leurs besoins ou de leur procurer le rĂ©sultat escomptĂ©. Les auteurs constatent la popularisation du recours aux forces armĂ©es dans les conflits fonciers et dĂ©crivent cela comme une nouvelle forme de gouvernance. Cela les amĂšne Ă  dire qu’au regard de la complexitĂ© de la situation, il serait simplificateur de parler de crise fonciĂšre en RDC et plaident plutĂŽt qu’on parle de crise Ă©tatique

    Innovations institutionnelles des acteurs non-étatiques face à la crise fonciÚre en RDC: légitimité, cohérence et durabilité

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    For more than a decade, non-state actors, mostly Congolese civil society organizations, international organizations and United Nations agencies have been involved in implementing alternative mechanisms to land management at local level. Their actions meet a popular demand for institutional renewal to deal with the land crisis in the DRC. These mechanisms include the introduction and systematization of writing practices in customary access to land, land mediation, land socio-therapy and local land regulation (Ă©dits fonciers). Based on empirical research conducted in 2012 and 2013 in North and South Kivu, this paper describes these institutional innovations and discusses their impact and challenges in local land disputes (1). It then shows how, while trying to respond to the “inability” of the state to respond to the popular demand of institutional renewal, these innovations contribute to changes within the customary land management framework (2). Finally, the paper analyzes the legitimacy, effectiveness and sustainability of such innovations in the context of a “post-conflict” state (3)

    Contesting authority: armed rebellion and military fragmentation in Walikale and Kalehe, North and South Kivu

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    This report analyses the involvement of these armed groups in public life in the territories of Kalehe and Walikale, which is the outcome of the intersection of a number of local historical processes with larger national and regional dynamics. The current political and military landscape in these territories, defined by the presence of armed groups and the consequent fragmentation of local authority, is mainly caused by unresolved tensions between and within communities over territory, authority and resources; the lack of capacity of the Congo’s state services to provide protection; and the limited success of reintegration efforts. The report explores how these armed groups are embedded in local communities, how they are connected to local power struggles and how they are involved in the exercise of local authority, including in the fields of security, dispute resolution and revenue generation

    Le projet d'une réforme agraire au Nord-Kivu: les impasses au point de départ

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    Land conflicts in the Eastern Democratic Republic of the Congo represent a challenge for rural development. Five years prior to the launch of a national land reform by the central government, the provincial government of North Kivu defended in its five-year program (2007-2011) a series of measures related to agrarian reform: harmonization of land tenures, land expropriation and landscape planning. Beyond the financial constraints advanced as the main cause of the ineffectiveness of the program, this article addresses the underlying causes of the North Kivu provincial government's failure to confront the demand and supply of institutional change with regards to agrarian reform. The analysis reveals a flawed planning system, built on a confusing vision of the kind of transformation applicable to the DRC’s rural economy. Moreover, the agrarian reform program is accompanied by a defective budgeting that will hardly allow the executive to deal with the issue of agrarian reform. Apparently, policy makers adopted revolutionary language concerning agrarian reform that does not match the interests of the ruling government coalition, composed of party members at the forefront of the political scene. The paper concludes by demonstrating that despite the proposed responses, civil society on its own is simply incapable with its limits and constraints, to pressure policy makers into initiating a genuine agrarian reform. The peacebuilding and stabilization program which is being implemented by international organisations, outside state control, is also having a limited impact on land regulation and agrarian reform
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