112 research outputs found

    Savoirs et savoir-faire de l’architecte : quels enseignements du machizukuri pour la fabrique démocratique de la ville ?

    No full text
    National audienceLa municipalité de Tokyo se prépare à un tremblement de terre majeur dans les trente prochaines années. Afin de faciliter au mieux la reconstruction, les autorités de l’arrondissement de Shinjuku ont demandé l’expertise du laboratoire du Professeur Shigeru Satoh au sein du département d’architecture de l’université de Waseda (Tokyo) afin d’organiser des exercices de simulation avec des associations d’habitants (chônaikai), acteur historique de la vie de quartier au Japon. Ainsi l’organisation urbaine japonaise est plus proche d’un système anglo-saxon valorisant la communauté comme lieu de discussion et de prise de décision. Ces exercices de simulation, qui reprennent le processus défini par les professeurs Itsuki Nakabayashi, Shin Aiba et Taro Ichiko, ne servent pas seulement à penser et à organiser la reconstruction mais aussi, avant tout de bâtir une image partagée de la ville par ses associations d’habitants et les autorités locales. La communication consistera donc dans une présentation de ce processus auquel j’ai participé pendant deux années dans les quartiers résidentiels de l’arrondissement de Shinjuku. On s’attachera particulièrement à présenter les outils, notamment de représentation (maquettes, dessins et jeux de rôles), développés par les architectes et permettant la participation des habitants. On analysera, ainsi, les parti pris techniques et esthétiques de ces outils. Ces outils, développés avec la compétence des architectes, permettent dans un premier temps de transcrire la connaissance des quartiers accumulée par les chônaikai. En outre, la légitimité de ces associations d’habitants permet d’infléchir ou d’enrichir les décisions prises par la municipalité. Cette étude de cas illustre, à notre avis, parfaitement le rôle crucial des architectes qui par leur bonne maitrise et connaissance des outils de représentations peuvent apporter des compétences innovantes et créatrices au service de la fabrique démocratique de la ville, et ce ,notamment, à l’échelle de la communauté. Enfin, nous insisterons sur le rôle que peut jouer cette collaboration inédite entre associations d’habitants et universités dans la pensée de leur territoire

    Improvising Cinema

    Get PDF
    This spirited volume explores the history and diversity of improvisation in the cinema, including works by Jean Renoir, Jean-Luc Godard, and Nobuhiro Suwa. Gilles Mouëllic examines improvisational practices that can be specifically attributed to the cinema and argues in favors of their powers as instigators of unprecedented forms of expression. Improvising Cinema reflects both on the permanence of attempting improvisation and the relationship between technology and aesthetics. Mouëllic concludes preservation becomes even more invaluable in the case of improvisation, as the creative act exists only within the brief time span of the performance

    Study of the reaction pbar p -> phi phi from 1.1 to 2.0 GeV/c

    Get PDF
    A study has been performed of the reaction pbar p -> 4K using in-flight antiprotons from 1.1 to 2.0 GeV/c incident momentum interacting with a hydrogen jet target. The reaction is dominated by the production of a pair of phi mesons. The pbar p -> phi phi cross section rises sharply above threshold and then falls continuously as a function of increasing antiproton momentum. The overall magnitude of the cross section exceeds expectations from a simple application of the OZI rule by two orders of magnitude. In a fine scan around the xi/f_J(2230) resonance, no structure is observed. A limit is set for the double branching ratio B(xi -> pbar p) * B(xi -> phi phi) < 6e-5 for a spin 2 resonance of M = 2.235 GeV and Width = 15 MeV.Comment: 13 pages, 13 figures, 2 tables, Latex. To be published in Phys. Rev.

    Measurement of the pbar p -> Ks Ks Reaction from 0.6 to 1.9 GeV/c

    Get PDF
    The pbar p -> Ks Ks -> 4pi+/- cross section was measured at incident antiproton momenta between 0.6 and 1.9 GeV/c using the CERN Low Energy Antiproton Ring (LEAR). This investigation was part of a systematic study of in-flight antiproton-proton annihilations into two-neutral-meson final states in a search for hadronic resonances. A coarse scan of the pbar p -> Ks Ks cross section as a function of center-of-mass energy between 1.964 and 2.395 GeV/c^2 and a fine scan of the region surrounding the Xi(2220) are presented. Upper limits on the product branching ratio BR(Xi -> pbar p)BR(Xi -> Ks Ks) are determined for a wide range of mass and width assumptions based on the non-observation of the Xi(2220). A rise in the pbar p -> Ks Ks cross section is observed near 2.15 GeV/c^2, which is consistent with the f2(2150) resonance.Comment: 11 pages, Latex, to be published in Phys Rev D (Oct 97

    Le jazz à la télévision française dans les années 1950 : du didactisme des premières représentations aux expérimentations de Jean-Christophe Averty

    No full text
    Très présent à la radio et dans la presse françaises après la Seconde Guerre mondiale, le jazz va conquérir peu à peu la télévision à partir de 1955. À la recherche du jazz, première série régulière sur le sujet, créée par Maurice Blettery et réalisée, pour l’écrasante majorité des émissions, par Jean-Christophe Averty, révèle une tension entre deux ambitions didactiques : l’une qui fait du jazz un prétexte pour aborder des « sujets de société », l’autre qui marque une volonté d’étudier la musique pour elle-même et d’affirmer le jazz comme témoignage d’un nouvel équilibre entre le « savant » et le « populaire ». Alors que les premières émissions sont construites autour d’une succession souvent maladroite d’extraits de longs métrages et de discours d’experts reconnus, Averty s’émancipe progressivement des contraintes éditoriales de la série pour mettre en images la musique et explorer les moyens propres à la télévision. À partir de la fin de la décennie, il prend en charge de nouvelles émissions, dont Modern Jazz at Studio 4, dans lesquelles il privilégie la performance des musiciens et fait du jazz un terrain d’expérimentation idéal pour inventer un univers plastique que l’on peut qualifier, bien avant les oeuvres de Nam June Paik, d’art vidéo.Jazz had a prominent place on French radio and in the French press after the Second World War, and gradually took its place on French television after 1955. The vast majority of the programs making up the first regular series on jazz, À la recherche du jazz, created by Maurice Blettery, were directed by Jean-Christophe Averty. They reveal a tension between two didactic ambitions: one used jazz as a pretext to address “social topics,” while the other sought to explore music for its own sake and to espouse jazz as the sign of a new equilibrium between “high-brow” and “popular” culture. Although the earliest programs were constructed around an often awkward alternation of clips from feature films and remarks by acknowledged experts, Averty gradually broke free of the series’ editorial constraints to set the music to images and explore the resources television offered. In the late 1950s, he took over new programs such as Modern Jazz at Studio 4, in which he featured musical performances and made jazz an ideal locus of experimentation for inventing a visual world which we might describe, long before the work of Nam June Paik, as video art

    Dans le mouvement du monde. La musique pop filmée par le cinéma direct

    No full text
    L’attention actuelle portée aux techniques audiovisuelles par les chercheurs a permis de donner un nouvel éclairage à plusieurs moments de l’histoire du cinéma. Parmi ceux-ci, on compte l’avènement du cinéma direct, au tournant des années 1960, qui permet de reconsidérer les liens entre l’émergence de formes inédites et une société en pleine mutation, quinze années après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement au cinéma hollywoodien, qui tente de se renouveler en accentuant la dimension spectaculaire de la projection en salle, le direct est une manière pour le cinéma documentaire de s’inscrire dans un mouvement plurimédiatique qui concerne la télévision, la radio ou le disque, avec pour points communs des enjeux de mobilité, préoccupation majeure d’une époque riche en innovations techniques. Plusieurs cinéastes américains consacrent alors des longs métrages à la musique pop, avec l’intuition qu’il s’agit là de l’expression la plus vive d’une jeunesse en train d’inventer ce qu’on appellera plus tard la « contre-culture ».The attention paid to audiovisual technology by researchers today has made it possible to shine new light on several moments in film history. Among these is the advent of direct cinema in the late 1950s and early 1960s, making it possible to rethink the connections between the emergence of new forms and a society in the midst of sweeping changes fifteen years after the end of the Second World War. Arising at the same time as Hollywood cinema was trying to inaugurate a period of renewal by accentuating the spectacular quality of movie-theatre projection, direct cinema was a way for documentary cinema to take part in a movement involving many media forms, including television, radio and recorded music. What these media had in common were questions around mobility, a major concern at a time of plentiful technological innovations. Several filmmakers in the United States at the time made feature-length pop music films with the intuition that this was the liveliest expression of a generation of youth in the process of inventing what would later be called the “counter-culture.

    Introduction : passages

    No full text
    Tous les textes réunis dans cet ouvrage confirment pour le moins qu’il s’est bien passé quelque chose à la fin des années cinquante. Une nouvelle manière de penser le cinéma. La période d’euphorie fut de courte durée, mais ces quelques années n’en finissent pas de faire sens. Comme si le cinéma avait périodiquement besoin de se regarder dans l’eau trouble de ces Nouvelles Vagues. Tout avait commencé par quelques articles dans les fameux Cahiers jaunes. De jeunes cinéphiles impertinents affirm..

    " Rythmer la ville : le jazz moderne dans les films noirs " et " Puissances du free "

    No full text
    deux articles pour le catalogue de l'exposition Le Siècle du jazz, Musée du quai Branly (17 mars au 28 juin 2009
    • …
    corecore