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    L'habitation, l'institution, à l´époque de la technique. Pour une poétique de l' existence chez Heidegger

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    A habitação, a instituição, na época da técnica. Para uma poética da existência em Heidegger. A habitação, a instituição, na época da técnica. Para uma poética da existência em Heidegger desenvolve como questão principal a relação entre a linguagem, o tempo e o ser, e as implicações dessa relação, nas suas diversas modalidades, na “instituição” ou “constituição” do ser-em-conjunto na época contemporânea – pensada por Heidegger como “época da técnica”. Duas articulações centrais estruturam a nossa tese. A primeira é aquela nomeada pelo autor de Ser e Tempo “habitação no falar da palavra” (« Wohnen im Sprechen der Sprache »), que liga o questionamento sobre o ser do ser humano, sobre o ser da linguagem, e sobre o ser do ser – neste último questionamento articulando-se a compreensão do tempo e do espaço na sua relação própria . Dessa interrogação sobre a “entre-pertença” (« Zugehörigkeit ») ligando, através da linguagem, o ser humano e o ser, desprende-se a sobre o ser da comunidade política, que implica centralmente – através do problema do laço entre passado, presente e futuro – a questão genealógica da relação entre os sexos e as gerações. Esta segunda interrogação fornece à nossa investigação a sua segunda articulação central, a da “instituição” (“Stiftung”) do ser (ou da vida), colocando a questão da lei e do interdito, e mediante ela, a da universalidade. Se o horizonte da nossa investigação sobre o ser da comunidade política é o da comunidade política democrática – vigorando, na sua possibilidade própria, na dimensão “agonística” e “polémica” da palavra -, ele encontra o seu desenvolvimento, indissociavelmente, através da interrogação sobre o ser da comunidade política totalitária, tomando como referência a este respeito o totalitarismo nazi; RÉSUMÉ: L’habitation, l’institution, à l’époque de la technique. Pour une poétique de l’existence chez Heidegger. L’habitation, l’institution, à l’époque de la technique. Pour une poétique de l’existence chez Heidegger développe comme question principale la relation entre le langage, le temps et l’être, et les implications de cette relation, en ses différentes modalités, dans l’« institution » ou la « constitution » de l’être-ensemble à l’époque contemporaine – pensée par Heidegger comme « époque de la technique ». Deux articulations centrales structurent notre thèse. La première est celle nommée par l’auteur d’Être et Temps « habitation dans le parler de la parole » (« Wohnen im Sprechen der Sprache »), liant le questionnement sur l'être de l'être humain, sur l'être du langage et sur l'être de l'être – dernier questionnement en lequel s'articule la compréhension du temps et de l'espace en leur relation même. De cette interrogation sur l' « entre-appartenance » (« Zugehörigkeit ») liant, à travers le langage, l'être humain et l'être se dégage celle au sujet de l'être de la communauté politique, impliquant centralement – à travers le problème du lien entre passé, présent et futur – la question généalogique du rapport entre les sexes et les générations. Cette seconde interrogation fournit donc à notre recherche sa seconde articulation centrale, celle de « l'institution » (« Stiftung ») de l'être (ou de la vie), posant la question de la loi et de l'interdit, et à travers celle-ci, de l'universalité. Si l'horizon de notre recherche sur l'être de la communauté politique est celui de la communauté politique démocratique – ressortissant, en sa possibilité même, à la dimension « agonistique » et « polémique » de la parole –, il se déploie, indissociablement, à travers l'interrogation sur l'être de la communauté politique totalitaire, en prenant pour référence à cet égard principalement le totalitarisme nazi

    Physical aspects of the artificial ovary : characterization of human ovarian tissue and fibrin scaffolds

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    While the number of girls and young women reached by cancer increases year upon year, improvements in cancer treatments allow to cure most of them. However, these treatments can result in premature ovarian failure. To solve this problem, several fertility preservation and restoration techniques are already available. Nevertheless, for patients at prepubertal stage or that cannot postpone their cancer treatment, cryopreservation and transplantation of ovarian tissue is the only available option. Eventhough this technique has shown to be successful, it is not advisable for patients with certain types of cancer, since there is a risk of reintroducing malignant cells present in the cryopreserved tissue, which could lead to the recurrence of the primary disease. For these patients, research teams worldwide have been working on the development of a transplantable artificial ovary, which consists in the encapsulation of isolated ovarian preantral follicles and cells by a 3D matrix. As this matrix should ideally mimic the natural human ovary, the goal of the present study is to characterize and compare the morphological and physical properties of both human ovary and the matrix that yielded best results so far, i.e., fibrin. To this end, samples of human ovarian cortex and different fibrin formulations (F12.5/T1, F30/T50, F50/T50 and F75/T75) were analyzed using a scanning electron microscope and a shear rheometer. According to these analyzes, the fibrin hydrogels made of 30 mg/ml fibrinogen and 50 U/ml thrombin showed to be the most similar to human ovarian tissue and therefore seem to be the best candidate to encapsulate isolated preantral follicles.Master [120] : ingénieur civil biomédical, Université catholique de Louvain, 201

    Comment les modernes tiennent Ă  la Terre : croisement de deux enquĂŞtes

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    Tout semble distinguer l’histoire de la plaque de Pioneer, envoyée dans l’espace en 1973 par l’astrophysicien Carl Sagan en tant que « message de l’humanité », et le récit des écologistes actuellement en prise avec le Port d’Anvers qui ne cesse de s’étendre sur les terres avoisinantes. Et pourtant, en mettant en friction ces deux récits qui passent par des époques, des pratiques et même des continents différents, les deux chercheuses traceront un faisceau de questions, d’histoires et d’affects en résonances les uns avec les autres : dans les deux situations, scientifiques et écologistes modernes se trouvent face aux ambiguïtés de leurs modes d’attachements à la Terre. Comment les modernes tiennent-ils à leur Terre ? Que nous raconte leur insatisfaction, leur frustration par rapport aux territoires qu’ils se sont composés ? Quels procédés se fabriquent en continu pour réépaissir les liens et revaloriser la Terre des modernes ? Des deux chercheuses, l’une est sociologue écrivant une monographie historico-empirique, l’autre est une artiste composant un récit de fiction. Les deux pratiques mises en dialogue ont ceci en commun qu’elles allient pratiques d’enquête et pratique du récit, en articulant un rapport aux archives et une obligation de fidélité aux situations abordées afin de collecter les « histoires vraies » (D.B. Rose) qui les composent
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