6 research outputs found

    La MisĂšre au quotidien. Camus et la Kabylie

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    Parmi ses Ă©crits journalistiques datant d’avant 1945, Albert Camus ne choisit en 19 58, pour l’insĂ©rer a posteriori dans Actuelles III. Chroniques algĂ©riennes, 1939-1958, qu’un long reportage dont il Ă©courte la version originale : « MisĂšre de la Kabylie. » Le texte porte sur la famine qui sĂ©vit en 1939 dans cette rĂ©gion montagneuse et forestiĂšre Ă  tendance aride situĂ©e au nord de l’AlgĂ©rie, et dont l’histoire est faite de rĂ©sistances Ă  maints envahisseurs, tels les colonisateurs français, qui..

    Literature in extremis. The Poetics and Ethics of Capital Punishment in the Works of Victor Hugo, Charles Baudelaire, and Albert Camus

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    Cette thĂšse a trait Ă  la reprĂ©sentation de la peine capitale pendant la pĂ©riode moderne et se situe au carrefour des domaines poĂ©tique, politique et Ă©thique. Trois auteurs majeurs qui apprĂ©hendent l’imaginaire de l’exĂ©cution de maniĂšre contrastĂ©e sont pris en considĂ©ration — Hugo, Baudelaire et Camus. L’examen des stratĂ©gies de reprĂ©sentation qu’ils Ă©laborent afin de promouvoir ou de dĂ©noncer le couperet rĂ©vĂšle que, aprĂšs 1789, la littĂ©rature opĂšre comme le support privilĂ©giĂ© d’un questionnement sur l’efficacitĂ© de la justice lĂ©tale et sur sa nĂ©gation de l’intĂ©gritĂ© et de la communication humaines. RĂ©ciproquement, l’image moderne de la dĂ©capitation met le langage littĂ©raire face Ă  sa difficultĂ© Ă  reprĂ©senter des Ă©vĂ©nements qui outrepassent Ă  la fois solidaritĂ© sociale et entendement humain. En identifiant et en analysant le dialogue nouĂ© entre trois Ă©critures qui explorent cette dynamique rĂ©ciproque, l’on dĂ©montre qu’elles mettent Ă  mal deux prĂ©supposĂ©s; l’un pĂ©nal, et l’autre littĂ©raire. D’une part, malgrĂ© leur dĂ©saccord quant Ă  la recevabilitĂ© de la peine capitale et quant Ă  la fonction de la littĂ©rature, chacun des auteurs concernĂ©s invalide, de maniĂšre explicite ou implicite, les prĂ©misses progressistes qui lĂ©gitimĂšrent la guillotine depuis la RĂ©volution française jusqu’à l’abolition. D’autre part, cette invalidation des prĂ©tendues vertus de l’échafaud figure dans des textes qui compliquent l’opposition conventionnelle entre une littĂ©rature essentiellement soucieuse d’esthĂ©tique et une autre inquiĂšte des questions politiques. Loin de conforter cet antagonisme, les Ɠuvres Ă©tudiĂ©es ouvrent le paradigme restreint de la littĂ©rature dite engagĂ©e Ă  des formes inattendues de discours Ă©thiques.This dissertation pertains to the representation of capital punishment in the modern period. It sets out to answer the question “How does post-Revolutionary literature act in the face of Western society’s most violent legal practice, the death penalty?” It focuses on three canonical authors who portray the imaginaire of execution in contrasting ways and investigates the intersection of poetics, politics, and ethics. The writings forged by Hugo, Baudelaire, and Camus to promote or denounce capital punishment show that literature served as a medium that questions the law’s negation of human values and communication after 1789. Conversely, the modern image of decapitation confronts language with the limits of its power to represent events that exceed social solidarity and human understanding. By placing the three writers in a transhistorical dialogue that explores this reciprocal dynamics, I demonstrate that they undo two preconceptions: one penal, and the other literary. First, despite their disagreement on the legitimacy of lethal justice and the function of literature, the authors invalidate, explicitly or implicitly, the premises that legitimated the guillotine from the French Revolution until the abolition of capital punishment in 1981: the supposed painlessness and immediacy of beheading, and the machine’s ability to maintain order in society. Second, this invalidation of the supposed virtues of head severance emerges from texts that complicate the apparent divide between strictly aesthetic literature and politically committed writing. On the contrary, these works open up the restrictive category of littĂ©rature engagĂ©e to new, unexpected forms of ethical discourses. [1697 carac.

    Visages de « l’art et la douleur » chez Camus

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    Dans « L’Artiste en prison », prĂ©face Ă  « La Ballade de la geĂŽle de Reading », Camus cĂ©lĂšbre chez Oscar Wilde la mĂ©tamorphose qui a conduit l’auteur irlandais Ă  « [se jurer] [
] d’identifier l’art et la douleur ». MĂ©tamorphose sans laquelle, lit-on, Wilde n’aurait jamais accĂ©dĂ© au statut de « crĂ©ateur » (OC III, 900). Camus souligne aussi la place de choix qu’occupe « la douleur » dans sa propre pensĂ©e en 1951 : elle figure parmi ses « dix mots prĂ©fĂ©rĂ©s » – placĂ©e deuxiĂšme dans ce dĂ©calogue, ..

    Literature in extremis. The Poetics and Ethics of Capital Punishment in the Works of Victor Hugo, Charles Baudelaire, and Albert Camus

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    Cette thĂšse a trait Ă  la reprĂ©sentation de la peine capitale pendant la pĂ©riode moderne et se situe au carrefour des domaines poĂ©tique, politique et Ă©thique. Trois auteurs majeurs qui apprĂ©hendent l imaginaire de l exĂ©cution de maniĂšre contrastĂ©e sont pris en considĂ©ration Hugo, Baudelaire et Camus. L examen des stratĂ©gies de reprĂ©sentation qu ils Ă©laborent afin de promouvoir ou de dĂ©noncer le couperet rĂ©vĂšle que, aprĂšs 1789, la littĂ©rature opĂšre comme le support privilĂ©giĂ© d un questionnement sur l efficacitĂ© de la justice lĂ©tale et sur sa nĂ©gation de l intĂ©gritĂ© et de la communication humaines. RĂ©ciproquement, l image moderne de la dĂ©capitation met le langage littĂ©raire face Ă  sa difficultĂ© Ă  reprĂ©senter des Ă©vĂ©nements qui outrepassent Ă  la fois solidaritĂ© sociale et entendement humain. En identifiant et en analysant le dialogue nouĂ© entre trois Ă©critures qui explorent cette dynamique rĂ©ciproque, l on dĂ©montre qu elles mettent Ă  mal deux prĂ©supposĂ©s; l un pĂ©nal, et l autre littĂ©raire. D une part, malgrĂ© leur dĂ©saccord quant Ă  la recevabilitĂ© de la peine capitale et quant Ă  la fonction de la littĂ©rature, chacun des auteurs concernĂ©s invalide, de maniĂšre explicite ou implicite, les prĂ©misses progressistes qui lĂ©gitimĂšrent la guillotine depuis la RĂ©volution française jusqu Ă  l abolition. D autre part, cette invalidation des prĂ©tendues vertus de l Ă©chafaud figure dans des textes qui compliquent l opposition conventionnelle entre une littĂ©rature essentiellement soucieuse d esthĂ©tique et une autre inquiĂšte des questions politiques. Loin de conforter cet antagonisme, les Ɠuvres Ă©tudiĂ©es ouvrent le paradigme restreint de la littĂ©rature dite engagĂ©e Ă  des formes inattendues de discours Ă©thiques.This dissertation pertains to the representation of capital punishment in the modern period. It sets out to answer the question How does post-Revolutionary literature act in the face of Western society s most violent legal practice, the death penalty? It focuses on three canonical authors who portray the imaginaire of execution in contrasting ways and investigates the intersection of poetics, politics, and ethics. The writings forged by Hugo, Baudelaire, and Camus to promote or denounce capital punishment show that literature served as a medium that questions the law s negation of human values and communication after 1789. Conversely, the modern image of decapitation confronts language with the limits of its power to represent events that exceed social solidarity and human understanding. By placing the three writers in a transhistorical dialogue that explores this reciprocal dynamics, I demonstrate that they undo two preconceptions: one penal, and the other literary. First, despite their disagreement on the legitimacy of lethal justice and the function of literature, the authors invalidate, explicitly or implicitly, the premises that legitimated the guillotine from the French Revolution until the abolition of capital punishment in 1981: the supposed painlessness and immediacy of beheading, and the machine s ability to maintain order in society. Second, this invalidation of the supposed virtues of head severance emerges from texts that complicate the apparent divide between strictly aesthetic literature and politically committed writing. On the contrary, these works open up the restrictive category of littĂ©rature engagĂ©e to new, unexpected forms of ethical discourses. [1697 carac.]PARIS4-Bib. Ă©lectronique (751059905) / SudocSudocFranceF

    Albert Camus au Quotidien

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    Invoquant « la rĂ©volte au jour le jour », Albert Camus cherchait dans la vie le bonheur dont il avait fait la quĂȘte ultime de l’homme. Le prĂ©sent volume explore dans l’Ɠuvre et l’imaginaire de Camus l’importance du quotidien, l’aura du banal, l’étendue du journalier. On y rappelle que, par l’intermĂ©diaire du petit fait vrai ou du pilotis cher Ă  Stendhal, du fait divers ou de l’objet anodin, le quotidien inspire Ă  l’écrivain sa rĂ©ponse Ă  la brutalitĂ© de l’histoire et Ă  l’absurditĂ© du monde. Ce travail collectif se propose ainsi de porter un regard nouveau sur une Ɠuvre Ă  cĂ©lĂ©brer au quotidien

    Camus, l'artiste

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    Albert Camus se dĂ©finissait comme artiste, plus que comme Ă©crivain. MĂȘme s'il a exercĂ© avec talent bien d'autres « mĂ©tiers », c'est dans la crĂ©ation – qui passe pour lui par l'Ă©dification d'un langage – qu'il tente de faire son « mĂ©tier d'homme » de la maniĂšre la plus accomplie. Il rĂ©flĂ©chit sur l'art dĂšs ses Ă©crits de jeunesse et il n'interrompra jamais cette mĂ©ditation. Elle prend la forme de commentaires thĂ©oriques sur les fonctions de l'art et sur la responsabilitĂ© de l'artiste, oĂč l'exigence Ă©thique est constamment prĂ©sente. Elle mĂšne aussi Ă  une maturation secrĂšte par laquelle s'approfondit sa vocation d'artiste. C'est ce rapport de Camus Ă  l'art que nous avons voulu explorer : Ă  son art, aux artistes, Ă  d'autres arts en particulier, Ă  l'art en gĂ©nĂ©ral. Les contributions qui forment ce volume font appel Ă  l'ensemble de l'Ɠuvre de Camus, y compris des textes peu connus, dont elles dĂ©voilent la pertinence ; leurs auteurs viennent de quatre continents et couvrent quatre gĂ©nĂ©rations de chercheurs – unis par la conviction que, sans que soient rĂ©duites les autres facettes de son expĂ©rience existentielle, la dimension esthĂ©tique est centrale dans l'ĂȘtre-au-monde de Camus. Ce livre intĂ©ressera, bien sĂ»r, ceux qui veulent en apprendre davantage sur Albert Camus et en dĂ©couvrir un pan mĂ©connu, mais aussi ceux qui veulent approfondir la rĂ©flexion esthĂ©tique et la thĂ©orie sur l'art
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