10 research outputs found
7. Armenians in Asian Trade 16th and 17th Centuries
The Armenians were already important in the 14th century as middle-men in the trade between Europe and Central Asia/Mongolia, and subsequently in the Ottoman Empire (Mauro, 1990, 170-271). Though the Armenian presence in Indian commerce seems to have been noticed rather late, their commerce in India was certainly antecedent to Shah Abbas I’s establishment of New Julfa (Nor Jougha) as a settlement of leading Armenian families near Isfahan, after his campaigns in 1603-1605. In the 1580’s Linsch..
Une estimation de la population de l'Inde en 1601
Moosvi Shireen. — Estimating Indian Population, 1601. The present paper attempts at estimating the population of India с 1600. First the existing estimates of population and the methods on which these are based have been examined. Moreland' estimate is based on the extent of cultivation in 1600, and Desai has made use of revenue statistics and comparaison of yields and consumption levels in с 1600 with those of the 1960's. These methods though basically valid call for modifications and refinements of certain underlying assumptions. A fresh attempt is then made by adopting both methods, and the result is that a population of 145 millions is obtained for the whole of India (pre-1947 boundaries) for the year 1601. This establishes a compound rate of annual population growth of about 0,20% for the period 1601-1801; and this is compared with rates of growth calculated for European countries in the pre-industrial period.Moos vi Shireen. — Une estimation de la population de l'Inde, en 1601. La présente étude tente d'estimer la population de l'Inde vers 1600. On examine d'abord les estimations faites antérieurement ainsi que les méthodes sur lesquelles elles se fondent. L'estimation de Moreland repose sur l'utilisation des surfaces cultivées en 1600. Ashok V. Desai a utilisé les statistiques de revenu ainsi qu'une comparaison des rendements et des niveaux de consommation en 1600 et dans les années 1960. Bien que ces méthodes soient justes dans leurs démarches, elles appellent des modifications et des raffinements de leurs hypothèses implicites. Une nouvelle tentative est faite en utilisant conjointement les deux méthodes. On obtient une population de 145 millions d'habitants (dans les limites territoriales antérieures à 1947) et un taux d'accroissement de 0,20% environ pour la période 1601-1801. Ces données sont comparées avec les taux d'accroissement calculés pour les pays européens à l'époque pré-industrielle.Moosvi Shireen. — Una estimación de la problación de la India alrededor del ano 1600. En el présente estudio se trata de hacer una estimación de la población de la India alrededor del ano 1600. En primer lugar se examinan los métodos y los resultados de las estimaciones realizadas con anterioridad. La estimación de Moreland se basa en la utilizaciôn de las superficies cultivadas en 1600. Ashok V. Desai utilize las estadisticas de ingresos y una comparación entre los rendimientos y los nivelés de consumo en 1600 y en la década de 1960. A pesar de que estos métodos están bien aplicados, en la actualidad se impone una modification y un afinamiento de sus hipótesis implícitas. Con este objeto se hace una nueva tentativa de cálculo mediante una combinación de estos dos métodos. Se obtiene asi una población de 145 millones de habitantes (en los limites territoriales anteriores a 1947) y una tasa de crecimiento aproximada de 0,20 p. 100 para el periodo 1601-1801. Finalmente se comparan estos resultados con las tasas de crecimiento calculadas para los países europeos en la época pre-industrial.Moosvi Shireen. Une estimation de la population de l'Inde en 1601. In: Population, 39ᵉ année, n°1, 1984. pp. 9-25
Les Arméniens dans le commerce asiatique au début de l'ère moderne
La poussée de la navigation occidentale au-delà du cap de Bonne Espérance et l'activité connue des diverses compagnies des Indes sont les références habituelles auxquelles renvoie le commerce de l'Asie entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Les Européens ont pourtant rencontré sur les routes de l'Asie, maritimes ou continentales, des communautés marchandes bien établies qui, au gré des circonstances et avant la colonisation, ont été aussi bien leurs concurrents que leurs partenaires. Les Arméniens, déjà présents en Europe, sont l'une d'elles ; le principal réseau commercial qui les représente à partir du XVIIe siècle est celui de la Nouvelle-Djoulfa, un faubourg arménien fondé près d'Isfahan après la déportation de l'Arménie du Centre-Est par le chah de Perse Abbas Ier en 1604-1605. En se déployant d'Amsterdam au Bengale et au Tibet, et jusqu'aux îles Philippines, en prenant appui sur toute une série de ports et d'étapes répartis des rives de la Baltique ou de la Méditerranée à celles de l'océan Indien ou de la mer de Chine, le réseau commercial formé par les Arméniens de la Nouvelle-Djoulfa a de quoi susciter la curiosité, sinon la passion de l'historien. Il n'a pas manqué de surprendre aussi les contemporains : de la Nouvelle-Djoulfa, dont il découvre le faste grandissant, le chevalier de Chardin dira qu'il est peut-être le plus gros bourg du monde ; Gabriel de Chinon y verra, lui, une petite république. Pourvoyeurs d'épices, de tissus, de soie, des produits les plus variés des Indes ou de l'Europe, les marchands arméniens sont aussi les financiers du chah de Perse, les ambassadeurs de l'empereur d'Éthiopie; ils deviennent armateurs dans l'océan Indien, maîtrisent les techniques comptables et commerciales en usage en Orient ou en Occident, négocient avec les souverains ou les compagnies. Ils tentent également, alors que se construit le monde moderne, d'y faire une place à leur nation, à la fois ancrée dans un pays partagé et déterritorialisée. Dans la lignée de quelques travaux pionniers, ce livre réintègre dans le champ de l'histoire un long moment du commerce intercontinental, significatif non seulement des cheminements du capitalisme, mais d'une étonnante aspiration à mettre les nations sur le rang des États