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    Effets de milieux d’élevage sur la survie et la croissance des juvéniles de la carpe africaine, Labeo parvus Boulenger, 1902

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    Dans le but de contribuer à la domestication de Labeo parvus, les effets de deux milieux d’élevage sur la croissance et la survie des juvéniles de l’espèce ont été évalués en aquariums. L’expérimentation a été menéeen duplicat dans 4 aquariums en deux groupes de poissons. Le premier groupe de poissons (G1) a été élevé dans 2 aquariums à fond couvert de substrat de sable fin à 2 cm d’épaisseur. Le second groupe de poissons(G2) a été élevé dans 2 aquariums sans substrat de sable. Dans chaque aquarium, 20 juvéniles de poids moyen de 1,73 ± 0,01 g et de longueur totale moyenne de 5,39 ± 0,01 cm ont été introduits. La conduite de l’élevage a été la même pour tous les groupes. Au bout de 35 jours, les meilleures performances de croissance ont été enregistrées avec les poissons maintenus sur substrat de sable avec un poids moyen final de 3,20 ± 0,27 g et une longueur totale moyenne finale de 6,78 ± 0,24 cm contre 2,36 ± 0,22 g et 6, 08 ± 0,24 cm pour les poissons maintenus dans les aquariums sans sable. Le taux de croissance spécifique de 1,74 ±1,10%/j chez les poissons du G1 a été supérieur à celui de 0,90 ± 0,51%/j chez les poissons du G2 (p < 0,05). Aucune mortalité n’a étéenregistrée dans les deux milieux d’élevage. Ces résultats ont montré l’importance des grains de sable dans le mode d’alimentation de Labeo parvus.Mots clés: Environnement d’élevage, mode d’alimentation, survie, croissance, Labeo parvus

    Weight–length relationships for commercial fish species caught in Lake Hlan in Benin (West Africa)

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    The present study describes the weight–length relationships (WLR) for 11 important commercial fish species caught in Lake Hlan in Benin. These species were collected by means of traditional fishing gear (traps, gill nets, bar mesh and hooks) from September 2004 to August 2005. A total of 1292 specimens were used to estimate the parameters of the relationship. The b values ranged between 2.706 in Heterotis niloticus and 4.038 in Chrysichthys nigrodigitatus, with a mean of 3.218±0.121. The correlation coefficients of the WLR regressions ranged from 0.94 to 1.00 and were all statistically significant. All relationships were highly significant.Keywords: Condition factors, Lake Hlan, Benin

    Biodiversité et structure des communautés de poissons du lac Hlan au Bénin

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    Cette étude concerne l\'un des petits lacs du sud Bénin : le lac Hlan. Elle vise à faire l\'inventaire de l\'ichtyofaune et à déterminer l\'organisation des peuplements de poissons du lac. L\'ichtyofaune a été échantillonnée mensuellement de septembre 2004 à août 2005 au moyen de la pêche artisanale. Les données d\'inventaire de la pêche artisanale sont complétées par celles des pêches expérimentales avec la senne à très fine maille (filet moustiquaire) utilisée dans les zones peu profondes. Les peuplements de poissons ont été étudiés au moyen de descripteurs populationnels (la richesse spécifique, la densité, la biomasse et les indices de diversité) et d\'analyses statistiques. 37 espèces de poisson, réparties en 29 genres et 18 familles, ont été recensées. Les familles les plus représentées sont les cichlidés (8 espèces), les mormyridés (4 espèces) et les cyprinidés (3 espèces). L\'organisation de l\'assemblage conserve toujours la même structure générale, à laquelle environ 10 espèces ont principalement participé. Trois espèces sur les 10 représentent 80% de l\'abondance des captures commerciales. Ce sont Heterotis niloticus, Sarotherodon galilaeus et Tilapia zillii. La majorité des espèces participant aux captures de la pêche artisanale sont des espèces ubiquistes occupant tous les endroits du lac où la nourriture est disponible. Keywords: Biodiversité, Ichtyofaune, Assemblage, Lac Hlan, Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences Vol. 2 (2) 2008: pp.196-20

    Effet de densité initiale de mise en charge sur la survie et la croissance des larves d’Heterobranchus longifilis (Valenciennes, 1840) élevées en bassins fertilisés

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    Objectif : La présente étude a consisté à évaluer l’effet de la densité initiale de mise en charge sur la survie et la croissance des larves d’Heterobranchus longifilis (Valenciennes, 1840) en bassins  fertilisés.Méthodologie et résultats : L'expérience a été conduite en un replicat dans 08 bassins en béton remplis avec 200 litres d’eau et fertilisés avec de la fiente de volaille sèche (dose : 600 g/m3), puis ensemencés avec 83 ± 13 ind/L de zooplancton. Six jours après l’ensemencement du zooplancton, les larves de H. longifilis âgées de 2 jours (Pmi = 2,8 ± 0,1 mg) ont été directement introduites dans les bassins. La mise en charge est réalisée avec 4 densités (D300 = 300 individus/m3, D400 = 400 individus/m3, D500 = 500 individus/m3 et D600 = 600 individus/m3). Ces larves se sont servies exclusivement du zooplancton pendant les 7 premiers jours d’élevage. A partir du 8ème jour, elles sont nourries à l’aliment Coppens jusqu’à 30 jours d’âge. A la fin de l’expérience, la densité D300 a donné les meilleurs taux de survie (58,33 ± 0,52 % ; p < 0,05) et de conversion alimentaire (0,28 ± 0,02 ; p < 0,05). Les poids moyens finaux sont élevés à toutes les densités et ne sont pas significativement différents. Par ailleurs, les meilleurs taux de croissance spécifique sont obtenus aux densités D300, D500 et D600.Conclusion et application des résultats : La densité de 300 individus/m3 constitue la meilleure densité initiale de mise en charge des larves qui donne de meilleures performances de survie et de croissance pour les larves en bassins fertilisés. Ainsi, avec cette densité de mise en charge, ce système offre de réelles perspectives moins onéreuses de production d’alevins de H. longifilis en milieu paysan.Mots clés : Heterobranchus longifilis, bassins fertilisés, densité initiale, survie, croissance

    Libération comparée de sels dans l’eau par la minéralisation de l’azolla, la bouse de vache, la fiente de volaille et les sons de riz et de maïs utilisés en pisciculture

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    Dans le but d’identifier le meilleur fertilisant pour la production du zooplancton, un essai de minéralisation de 5 substrats (azolla, bouse de vache, fiente de volaille, son de riz et son de maïs) et de libération comparée de sels dans l’eau a été réalisé. L’expérimentation est conduite dans 10 bacs contenant chacun 15 litres d’eau. Dans chaque bac est plongé 50 g de substrat sec emballé dans une toile moustiquaire à fine maille. Toutes les 72 heures, les paramètres de minéralisation tels que le rapport C/N résiduels dans les substrats, le TDS, la conductivité, la salinité de l’eau et le taux des sels nutritifs dissous sont déterminés. Après18 jours, les rapports C/N moyens, les plus faibles, sont respectivement de 7,80 ± 0,31; 11,05 ± 0,8 et 11,32 ± 0,3 pour la fiente de volaille, la bouse de vache et l’azolla. Ces rapports, très élevés, sont respectivement de 32,27 ± 4,58 et 35,77 ± 5,46 pour les sons de maïs et du riz. Les taux de TDS, de conductivité, de la salinité et des sels dissous ont accru. La fiente de volaille présente les plus forts taux de TDS, de conductivité, de salinité, de N-NH4, N-NO3, N inorganique et P-PO4. Elle est suivie de la bouse de vache, de l’azolla, du son de maïs et du son de riz. L’analyse hiérarchique ascendante et l’analyse en composante principale range les substrats en 3 groupes. Le groupe I est composé de la fiente de volaille, le groupe II de la bouse de vache et de l’azolla et le groupe III des sons de maïs et du riz. La fiente de volaille et la bouse de vache sont les meilleurs substrats.Mots clés: Substrats, minéralisation, libération, sels dissous, piscicultur

    Caracteristiques physico-chimiques et capacite de charge complementaire du complexe lagunaire Toho-Todougba (sud-ouest, Benin)

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    La dĂ©termination de la capacitĂ© de charge est Ă©tablie pour permettre une utilisation durable des Ă©cosystèmes aquatiques tout en maximisant le profit par rapport Ă  la production aquacole. L’objectif de cette Ă©tude est de dĂ©terminer la capacitĂ© de charge en poisson, du complexe lagunaire Toho-Todougba surtout du fait qu’il fait dĂ©jĂ  l’objet d’une exploitation intense de production aquacole sans qu’aucune Ă©tude prĂ©alable n’ait Ă©tĂ© effectuĂ©e. En effet, la concentration en phosphore ainsi que les paramètres hydrologiques et hydrobiologiques ont Ă©tĂ© mesurĂ©es pendant douze mois. La variation spatio-temporelle des paramètres physico-chimiques a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e et la capacitĂ© de charge a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e en suivant la mĂ©thode de Dillon et Rigler (1974). Il en rĂ©sulte que les paramètres physicochimiques sont recommandables pour les ressources halieutiques malgrĂ© les variations constatĂ©es par endroit. La capacitĂ© de charge dĂ©terminĂ©e pour la production de tilapia est de 7315,9413 t.an-1. Cependant, cette capacitĂ© est de loin ce qui est supportable par l’écosystème puisqu’on considère que le niveau actuel de production est zĂ©ro alors que des centaines de cages sont dĂ©jĂ  en production. En consĂ©quence, d’autres pisciculteurs peuvent installer leurs unitĂ©s de production sur le complexe tout en ayant comme rĂ©fĂ©rence infranchissable la capacitĂ© de charge dĂ©terminĂ©e.  English title: Physico-chemical characteristics and complementary carrying capacity of the lagoon complex Toho-Todougba (south-west, Benin) The determination of the carrying capacity is established by Dillon and Rigler to allow a sustainable use of the aquatic ecosystems while drawing the maximum profit from the aquaculture production. The objective of this study is to determine the fish carrying capacity of the Toho-Todougba lagoon complex, especially since it is increasingly being intensively exploited for aquaculture production without any prior study having been conducted. Indeed, the phosphorus concentration of the ecosystem was measured during twelve months as well as the hydrological and hydrobiological parameters. The spatio-temporal variation of the physico-chemical parameters was presented and the carrying capacity was determined following the method of Dillon and Rigler. The result is that the physico-chemical parameters are viable for the fishery resources despite the variations observed in some places. The carrying capacity determined for tilapia production is 7315.9413 tons.year-1. However, this capacity is by far what is sustainable for the ecosystem since the current level of production is considered to be zero while hundreds of cages are already in production on the lagoon. Consequently, other fish farmers can install their production units on the complex for fish production while having as an impassable reference the determined carrying capacity. Keywords: Load capacity, Toho-Todougba lagoon, Dillon and Rigler, Beni

    Exploitation Patterns of Anchovies (Engraulis encrasicolus) by Marine Artisanal Fisheries in Togo (West Africa)

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    Pelagic fish, including sardines and anchovies (Order Clupeiformes), are the most common species taken by artisanal marine fisheries along the Togolese coast. We investigated fisher involvement as well as fish captures over a period of 10 years, particularly of the European anchovy (Engraulis encrasicolus). Our results indicate that 60% of fishers operated from the Lomé fishing harbour, most fishers being Ghanaians working seasonally in Togo. 63.7% of all the fishers used canoes with outboards, a higher percentage compared to the previous decades. Seven fishing gear type were identified, with bottom gillnet and surface gillnet being the most commonly used. However, in the most important fishing camp in the country in terms of fish production (Lomé fishing harbour), all fishers used shark nets. Overall, fisheries catches did not change significantly across years, but anchovy fishing effort and catch per unit of effort (CPUE) declined over the study period, suggesting some depletion of the species stocks on the Togolese coast and a demotivation of fishers.

    Caractéristiques et impact de la pêche artisanale sur l\'exploitation de Labeo senegalensis (Valenciennes, 1842) dans la basse vallée du fleuve Ouémé au Bénin

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    Dans le but de déterminer les caractéristiques de l\'exploitation de Labeo senegalensis (Valenciennes, 1842) dans la basse vallée du fleuve Ouémé (Bénin), une étude a été faite de novembre 2005 à avril 2006. Les échantillons de poissons ont été collectés auprès des pêcheurs artisans tous les mois pendant la période d\'étude. L. senegalensis représente environ 19,52% des captures en effectif puis 23,9% des captures en biomasse de la pêche artisanale. Les habitats de capture de L. senegalensis sont la pleine eau dans le lit du fleuve à la décrue et les plaines inondées pendant les crues. L\'espèce devient rare avec le retrait des eaux au fur et à mesure que la décrue devient de plus en plus prononcée. L\'analyse de la structure en taille des poissons collectés montre une prédominance des individus (juvéniles) de petites tailles (4-18 cm LT). Les proportions par sexe ont montré que 72% des individus collectés sont des immatures. Quatre types d\'engins de pêche sont utilisés pour l\'exploitation de L. senegalensis dans la vallée du fleuve Ouémé : le filet maillant, le filet épervier, la petite senne ou Akpélou et les nasses. Il ressort que, le filet maillant utilisé par les pêcheurs est le moins destructeur de par ses maillages. Cette étude révèle un mode d\'exploitation très sévère de ce poisson avec une forte pression de la pêche sur les juvéniles 0+ issus de la reproduction de l\'année et les poissons immatures ; ce qui met en péril le bon recrutement de l\'espèce et favoriserait ainsi une dégradation du stock de L. senegalensis dans le fleuve Ouémé. Keywords: Pêche, exploitation, Labeo senegalensis, vallée de l'Ouémé, Bénin.International Journal of Biological and Chemical Sciences Vol. 2 (4) 2008: pp. 478-48
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