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    Séroprévalence des anticorps anti-SARS-CoV-2 au sein du personnel hospitalier dans la province du Nord Kivu, République Démocratique du Congo

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    peer reviewedUne enquête transversale multicentrique a été menée, entre mai et juillet 2021 avant toute mise en œuvre du programme de vaccination anti-Covid-19, auprès de 720 personnels œuvrant dans six hôpitaux de la province du Nord Kivu dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. L’objectif poursuivi était de déterminer la séroprévalence des anticorps anti-SARS-CoV-2. Les données individuelles sur les paramètres sociodémographiques, professionnels et le port du masque ont été recueillies sur base d’un formulaire standard. Un échantillon de sang était prélevé pour la recherche qualitative des anticorps anti-SARS-CoV2 par la méthode immuno-chromatographique rapide en utilisant les kits « Panbio COVID-19 IgG/IgM Device (25T) ». La séroprévalence globale IgG/IgM était de 32,9% (n = 720). Cette séroprévalence parmi les personnels des hôpitaux n’était significativement associée ni à leur âge, ni à leur sexe, ni à leur catégorie professionnelle, ni à leur service d’affectation dans l’hôpital, ni à la localisation dans un milieu rural ou urbain de leurs hôpitaux, ni au port systématique de masque. Parmi les personnels des hôpitaux ayant signalé un contact avec un malade Covid-19, la séroprévalence était 2 fois plus élevée lorsque le contact était survenu au domicile 75,0% (n= 16) comparée à ceux dont le contact était déclaré au service sur le lieu de travail 32,6% (n = 282) [(RP (IC à 95%)], [2,30 (1,46 – 2,95)] (p = 0,001). En conclusion, le niveau de séropositivité des anticorps anti-SARS-CoV-2 parmi les prestataires des hôpitaux de la province du Nord Kivu en RDC est élevé mais que la contamination de ces personnels semble plus de deux fois moins fréquente en milieu professionnel hospitalier qu’au niveau du noyau familia

    Determinants of Neonatal Mortality in Referral Facilities of the Health Districts in North Kivu, Democratic Republic of Congo

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    Over the last two decades, several countries that implemented strategies for reaching the Millennium Development Goals (MDGs), have reduced their infant mortality by more than half.  In spite of global decrease in infant mortality, in 2015, on the point of completion of the MDGs, Sub-Saharan Africa countries among them Democratic Republic of Congo (DRC), remained with highest infant mortality rate. Although making progress, neonatal mortality rate is declining less rapidly than the under-five mortality rate.In order to accelerate reaching infant mortality rate target, several countries among them DRC, have implemented strategies to substantially reduce neonatal mortality.In order to target actions, a descriptive cross-sectional study of neonatal deaths occurred between January 1st, 2009 and June 30th, 2014 was performed in referral health facilities of 6 North Kivu province health zones in DRC. Acute fetal distress, premature birth and infection were found to be the causes of 83.4% (n = 235) of newborn deaths. Inadequate staff capacities and / or poor management were implicated in the occurrence of 52.9% (n = 225) deaths, linked to a set made of acute fetal distress, premature birth and infection including sepsis and pneumonia.   Results show that implementation of sophisticated structures such as neonatal intensive care units are not necessary to reduce neonatal mortality in the context of health facilities in DRC. A rational organization of care management including staff training, application of effective interventions and targeted low cost strategies to fight effectively against neonatal mortality would contribute significantly to reduce infant mortality

    Malaria infection and nutritional status in Kivu children, Democratic Republic of Congo

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    Introduction: Le paludisme est une maladie parasitaire curable. Il sévit sous une forme endémique depuis des temps immémoriaux. Malgré le recul de l’endémie observé au cours de la dernière décennie à la suite des efforts menés à un niveau international, l’Afrique essentiellement tropicale continue encore à supporter une importante charge de morbidité et de mortalité liée au paludisme. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que sur les 216 millions malades et 655 000 décès survenus dans le monde en 2010, respectivement 80,6% et 91,6% l’étaient en Afrique tropicale. Au cours de cette année 2010, dans cette partie du monde, à chaque minute, un enfant de moins 5 ans est décédé des suites du paludisme. A elle seule, la République Démocratique du Congo (RDC) a supporté 13,3% de la charge mondiale de morbidité estimée en 2010. La malnutrition est un autre fléau qui frappe le monde depuis la nuit des temps. Les pays les plus touchés sont ceux-là mêmes qui sont concernés par l’endémie palustre. En 2010, 38% d’enfants africains âgés de moins de 5 ans souffraient d’un retard de croissance et 9% étaient émaciés. Ces formes de malnutrition concernaient respectivement 43% et 9% d’enfants de la RDC. Le paludisme et la malnutrition coexistent. Néanmoins, leur relation demeure un sujet de controverse malgré de nombreuses études menées sur le sujet. Certains auteurs affirment que la malnutrition protégerait contre le paludisme alors que d’autres soutiennent le contraire. Une troisième catégorie d’auteurs atteste qu’il n’existe aucune relation. Ces divergences de points de vues font que, sur le terrain, dans une même localité, certains préconisent le traitement systématique du paludisme au cours de la réhabilitation nutritionnelle alors que d’autres n’administrent les médicaments que pour les cas avérés de paludisme. Dans le but de contribuer non seulement à l’amélioration des connaissances sur cette relation entre la malnutrition et le paludisme, mais aussi à la rationalisation de la prise en charge du paludisme dans les zones de coexistence des deux entités, des études ont été menées au Kivu, dans la partie Est de la RDC. Méthodologie:En vue d’atteindre ce but, les résultats de six analyses de données, portant sur cinq études épidémiologiques menées au Kivu en RDC, sont présentés dans cette monographie. La monographie est composée de quatre parties. La première partie est consacrée à des généralités sur le paludisme et la malnutrition et la quatrième partie est une synthèse générale. Les résultats des six analyses évoquées ci-haut font, chacun l’objet d’un chapitre et sont regroupés au sein de deux parties portant respectivement sur la description de la relation entre la malnutrition et le paludisme (deuxième partie) et sur le traitement antipaludéen chez l’enfant sévèrement malnutri (troisième partie). La description de la relation entre le paludisme et la malnutrition est le résultat des analyses de données de trois études. Les deux premières études font l’objet d’analyses rétrospectives des données de routine récoltées au sein de l’hôpital pédiatrique de Lwiro. La troisième étude est prospective et réalisée en communauté. Le traitement antipaludéen chez l’enfant sévèrement malnutri est abordé à travers deux études menées en milieu hospitalier. La première étude de cette partie a été menée à l’hôpital pédiatrique de Lwiro. Cette étude portait sur l’efficacité de la combinaison Artésunate-Amodiaquine (AS+AQ) dans le traitement du paludisme non compliqué à Plasmodium falciparum. Elle a été réalisée suivant le protocole standard de l’OMS portant sur l’évaluation et la surveillance de l’efficacité des antipaludiques pour le traitement du paludisme à Plasmodium falciparum non compliqué. Cependant, en plus des enfants habituellement inclus dans ces études d’efficacité selon le protocole de l’OMS, cette étude a intégré les enfants souffrant de la malnutrition sévère. Cette étude a conduit à deux analyses distinctes ayant fait chacune l’objet d’un chapitre. La première analyse s’est focalisée sur l’efficacité proprement dite du traitement antipaludéen. La seconde analyse a utilisé les données individuelles des enfants inclus dans cette étude sur l’efficacité du traitement antipaludéen pour explorer la production des gamétocytes de Plasmodium falciparum chez l’enfant souffrant de Malnutrition Aigue Sévère (MAS). La deuxième étude de cette partie consacrée au traitement antipaludéen chez l’enfant malnutri sévère porte sur l’efficacité d’une stratégie de traitement antipaludéen systématique chez l’enfant malnutri au cours de la réhabilitation nutritionnelle. Il s’est agi d’un essai clinique randomisé en double aveugle, réalisé au centre thérapeutique nutritionnel de l’hôpital général de référence de Kirotshe. Les enfants malnutris admis dans le programme de réhabilitation nutritionnelle étaient assignés dans l’un des deux groupes d’étude selon une procédure aléatoire. Le groupe d’intervention recevait systématiquement la combinaison AS+AQ à la posologie habituelle et le groupe témoin recevait un placebo composé d’avicel 97,1%, stéarate de magnésium 1,9%, aérosil 1% et de colorant.Les quatre premières études ont eu lieu dans la zone de santé de Miti Murhesa dans la province du Sud Kivu et la dernière a été menée dans la zone de santé de Kirotshe dans la province du Nord Kivu en RDC. Résultats: [1] \Doctorat en Sciences de la santé publiqueinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Enregistrement continu des dossiers des couples Mère-Enfant en maternité

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    SĂ©ries de Monographies CEMUBACinfo:eu-repo/semantics/publishe
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