230 research outputs found

    Corruption and trust in political institutions in sub-Saharan Africa.

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    Cet article explore les interactions entre la confiance institutionnelle et la corruption à partir d’un riche corpus d’enquêtes-ménages comparables : les enquêtes Afrobaromètre réalisées dans 18 pays d’Afrique sub-saharienne. Plus précisément, il teste les théories de l’ « huile dans les rouages » selon lesquelles la corruption peut renforcer la confiance des citoyens en leur permettant d’accéder à des services publics autrement inaccessibles. Nos résultats infirment clairement ces théories. Nous montrons que la corruption réduit clairement la confiance et ce quelque soit la qualité des services gouvernementaux. Ils suggèrent toutefois que l’expérience et la perception de la corruption ont des effets distincts sur la confiance institutionnelle.This paper analyzes the impact of corruption on the extent of trust in political institutions using a rich collection of comparable data provided by the Afrobarometer surveys conducted in 18 sub-Saharan African countries. More specifically, we set out to test the “efficient grease” hypothesis that corruption can strengthen citizens’ trust since bribe paying and clientelism open the door to otherwise scarce and inaccessible services and subsidies, and that this increases institutional trust. Our findings reject this theoretical argument. We show that corruption never produces trust-enhancing effects regardless of the evaluation of public service quality. The results reveal how perceived and experienced corruption impact negatively, but differently, on citizens’ trust in political institutions. The adverse effect of perceived corruption decreases with the fall in public service quality, whereas the negative effect of experienced corruption decreases as public service quality increases.Africa; Trust; Corruption;

    Governance, Democracy and Poverty Reduction: Lessons drawn from household surveys in sub-Saharan Africa and Latin America

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    Public statistics face quite a challenge when it comes to measuring new dimensions of development (institutions, governance, and social and political participation). To take up this challenge, modules on Governance, Democracy and Multiple Dimensions of Poverty have been appended to household surveys by National Statistics Institutes in twelve African and Latin-American developing countries. This paper presents the issues addressed and the methodological lessons learnt along with a selection of findings to illustrate this innovative approach and demonstrate its analytic potential. We investigate, for instance, the population’s support for democratic principles, the respect for civil and political rights and the trust in the political class; the “need for the State”, particularly of the poorest; the extent of petty corruption; the reliability of expert surveys on governance; the perception of decentralisation policies at local level; the level and vitality of social and political participation, etc. The conclusive appraisal made opens up prospects for the national statistical information systems in the developing countries. The measurement and tracking of this new set of objective and subjective public policy monitoring indicators would benefit from being made systematic.Africa, Latin America, Democracy, Monitoring Mechanism, Household Surveys,

    Urban labor markets in sub-Saharan Africa

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    Madagascar face au défi des objectifs du millénaire pour le développement

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    Передумови та концепція реструктуризації промислових підприємств

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    Розглядаються особливості реструктуризації промислових підприємств в Україні. Визначено послідовність проведення реструктуризації на основі виділення ключових компетенцій підприємства. Сформована і обґрунтована концепція реструктуризації підприємств шляхом дезінтеграції виробництва.The features of restructuring of industrial enterprises in Ukraine are examined. The sequence of leadthrough of restructuring on the basis of selection of key jurisdictions of enterprise is certain. Formed and grounded conception of restructuring of enterprises by disintegration of production

    Peut-on se fier aux bases de données internationales sur la corruption ? : une confrontation entre enquêtes-experts et enquêtes-ménages en Afrique subsaharienne

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    L’émergence des institutions, de la gouvernance et tout particulièrement de la corruption, comme enjeu majeur du développement a engendré la multiplication de bases de données internationales censées mesurer ces concepts. Cette étude s’interroge sur la pertinence et les limites des indicateurs globaux de corruption basés sur la perception des experts. Elle mobilise un dispositif d’enquêtes originales réalisées simultanément dans huit pays africains, couplant deux types d’enquêtes sur la même thématique. Les premières, menées auprès de la population (avec un échantillon de 35 000 personnes au total), permettent d’obtenir une mesure objective de l’incidence et des caractéristiques de la petite corruption bureaucratique. La seconde, menée auprès de 350 experts (enquête-miroir), mesure la perception que s’en font les experts. En confrontant ces deux sources, nous montrons que ces derniers surestiment systématiquement l’incidence de la corruption et que le classement des pays induits par leurs perceptions n’est pas corrélé avec la réalité. L’erreur d’appréciation des experts est d’autant plus forte que les pays sont mal notés dans les bases internationales, pénalisant les plus pauvres d’entre eux. Les analyses économétriques mettent également en évidence la présence de biais idéologiques, ainsi que l’existence d’un modèle culturel implicite, cohérent mais erroné, sur la façon dont « l’Afrique fonctionne ». Les experts ont tendance à surestimer massivement le niveau de tolérance aux pratiques corruptives de la part de la population et à sous-estimer l’importance qu’elle accorde aux questions de « bonne gouvernance ». Ces résultats plaident en faveur d’un usage plus précautionneux et raisonné des indicateurs globaux de gouvernance et confirment la nécessité de les compléter par des enquêtes auprès des acteurs concernés.The emergence of institutions, governance and especially corruption as major development considerations has generated a whole host of international databases intended to measure these concepts. These databases are now widely used in both the academic world and for public policies, especially for aid allocation. This study looks at the pertinence and limits of global corruption indicators based on experts’ perceptions. The study draws on a wave of original surveys coordinated by the authors and conducted simultaneously in eight African countries. This wave combines two types of surveys on the same subject. The first type of survey covering a sample of over 35,000 people takes an objective measure of the frequency of petty bureaucratic corruption and its characteristics. The second type (mirror survey) reports on 350 experts’ opinions on the matter. A comparison of these two sources paints a clear-cut picture of the experts’ error of assessment. We show that the experts do not provide a good gauge of the real level of corruption. They systematically overestimate the frequency of corruption. Moreover, the ranking of countries derived from their perceptions does not tie in with reality. The experts’ measurement error is all the greater in that the countries are not well graded in the international bases, which penalises the poorest of them. The econometric analyses also find ideological biases, with experts tending to rank countries based on their own political preferences, and the existence of a coherent, but erroneous implicit cultural model of how “Africa works”. The experts tend to massively overestimate the population’s level of tolerance of corrupt practices and underestimate the importance it attaches to matters of “good governance”. These findings make a case for a more cautious and rational use of global governance indicators. Our study also confirms the need to supplement global indicators with surveys of the players concerned.no

    Les modules Gouvernance, Paix et Sécurité dans le cadre harmonisé au niveau de l'Afrique (GPS-SHaSA) : développement d'une méthodologie d'enquête statistique innovante

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    Cet article porte sur une expérience en cours en matière d’élaboration de statistiques sur la Gouvernance, la Paix et la Sécurité harmonisée à l’échelle de l’Afrique (GPS-SHaSA). La méthode consiste à greffer sur des enquêtes socio-économiques auprès des ménages des modules spécifiques sur ces thématiques. Après un rappel historique sur la montée progressive du concept de gouvernance et les premiers défis de sa mesure, la présentation du nouveau contexte international montre l’importance des enjeux et l’opportunité aujourd’hui de consolider une méthodologie de collecte de données sur la gouvernance, la paix et la sécurité. Cette contextualisation permet de souligner l’intérêt et la possibilité de développer un dispositif harmonisé d’enquêtes conduites par les Instituts Nationaux de la Statistique, qui puisse être institutionnalisé dans le cadre d’une initiative continentale. L’article explicite les principales options méthodologiques retenues avant de dresser un premier bilan des premières opérations de terrain menées à titre pilote dans une dizaine de pays. Quelques résultats empiriques viennent illustrer la pertinence et la portée analytique des modules GPS-SHaSA
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