Seed system security assessment: Haiti

A Seed System Security Assessment (SSSA) was carried out in Haiti in May-June 2010. The work assessed the impact of the 12 January 2010 earthquake on households and agricultural livelihoods, including pos - sible changes in assets, land holdings, labor availability, income generation activities, crop profiles and seed use. The work also analyzed acute seed security issues, monitoring farmers’ seed procurement strategies and examining the effects of any aid given. As a third thrust, the SSSA looked at chronic seed security problems, including those related to seed/grain markets, agricultural product transformation and access to modern variet - ies. Hence the foci included ‘very short term’, as well as short- and medium-term issues. Ten sites have been included in the assessment. These are located in the following communes: Bassin Bleu, Chantal, Hinche, Lascahobas, Verrettes, Marigot, Le Petit Goave (plains/hills), Léogâne, Belle Anse and La Vallée de Jacmel. The sites typify Haiti smallholder agricultural regions and allow for insights into the mix of areas in which humanitarian and development aid unfolds. In terms of agro-ecology, the sites range from the better-off irrigated areas of Verrettes, to some of the drought-prone zones of Bassin Bleu, and include a range of mountainous and lowland locales . Furthermore, Léogâne, La Vallée de Jacmel, and Le Petite Goave are located directly in the earthquake epicenter and can be contrasted and compared with the other seven sites scattered across the country. The SSSA consisted of a total of 983 comprehensive farmer interviews, plus 35 focus group sessions (21 mixed, 15 women only), key informant interviews, and commissioned studies on special topics. Note that an SSSA goes well beyond a conventional seed needs assessment as it homes in on specific seed security problems communities face, and then recommends actions to alleviate specific constraints, and often improve systems

Socioeconomic determinants of organic cotton adoption in Benin, West Africa

Organic cotton relies on ecological processes and the use of natural resources to sustain the production system, unlike conventional cotton, mainly characterized by massive utilization of synthesis chemicals. In West Africa, where rural livelihoods are particularly vulnerable, organic cotton is expected to contribute not only to poverty reduction but also to strengthen households’ resilience. The objective of this study was to assess institutional and socioeconomic factors determining farmers’ decisions to adopt organic cotton. For this purpose, we applied a probit model on empirical data collected from producers of the Centre and the Northern parts of Benin. Overall, we found that organic cotton adoption is mainly determined by farmers’ socioeconomic characteristics, the physical distance between farm and house, and contact with extension and advisory services. Organic farming is more attractive to women compared to conventional farming. This because such type of cotton farming enables women to hold a separate cotton farm and thus increase their economic independence, whereas with the conventional system they depend mainly on the farm of the (male) head of the household. Older, less educated and low-income farmers who express environmental concern are more likely to adopt organic cotton. Subsequently, organic cotton should be considered as a prospective policy option to reach the poor and strengthen their livelihoods conditions while contributing to preserve the environment and natural resources. Furthermore, farmers who have their farm near home are more likely to adopt organic farming than those who have the farm far from their home. It also came out that organic farmers have more contacts with advisory and extension services. Finally, the study noted that there is still a need to enhance the extension system by: (1) exploring, designing, and upgrading innovative pedagogic tools such as videos and mobile phone technology to foster learning; and (2) strengthening organic farmer’s organizations and the linkage with agricultural research organizations for technology development

Le "Chaudron" ou "Dorge" du sapin

RÉSUMÉ DES REMÈDESCONTRE LE CHAUDRON DU SAPIN.Détruire systématiquement et à toutes les occasions le pluspossible de balais de sorcière en les sectionnant et les laissantse dessécher sur le sol.Soigner spécialement à cet égard les jeunes arbres et lesjeunes peuplements.Dans les peuplements supprimer de préférence, lors des éclaircies,les sujets chaudronnés, et ceci surtout dès leurs premièresannées

Les maladies des Peupliers

RÈSUMÈ DES REMÈDESCONTRE LES MALADIES DES PEUPLIERS.MESURES CURATIVES.Contre la maladie des rameaux.Enlever et détruire par le feu tout rameau ou jeune tige maladepar suite de l'attaque du Cenangium populneum.Traiter les plants en pépinière par la bouillie bordelaise neutreà 2 % deux à trois fois dans la saison.Contre le chancre.Abattre sans retard l'arbre chancreux. Couper et brûler lesrameaux attaqués des jeunes sujets.Pour les arbres faiblement atteints, cautériser les plaies chancreusespar des applications de désinfectants énergiques (carbonylesou huiles d'anthracène). MESURES PRÉVENTIVES — PRÉCAUTIONS A OBSERVERPOUR LA CULTURE DES PEUPLIERS.Pépinières.Installer les pépinières loin des localités où existent despeupliers malades.Prélever les boutures uniquement sur des sujets sains etvigoureux. Ne cultiver, autant que possible, que des variétésreconnues indemnes de maladies.Cultiver et fumer avec soin le sol des pépinières. Ne pas maintenirplus de cinq à six ans une pépinière sur le même emplacement.Plantations.Ne mettre en place que des plants sains.Cultiver les peupleraies en effectuant des labours profonds.Apporter aux arbres, les premières années après la plantation,une fumure rationnelle.Élaguer les arbres avec soin, sans excès, en évitant toute blessureinutile; badigeonner les plaies d'élagage à l'aide de coaltarou de carbonyle

La vermoulure des meubles et menuiseries

RÉSUMÉ.La vermoulure est le résultat de la piqûre des bois par lesVrillettes. Il en existe plusieurs espèces très dangereuses : lesAnobium ou Vrillettes proprement dites, les Ptilinus, les Oligomerus,fréquents dans le midi de la France.Les Anobium et le Lyctus linearis, qui piquent le bois dechêne mis en oeuvre, ont déjà fait l'objet du Bulletin n° 8,auquel on aura avantage à se référer, notamment pour protégeret traiter les bois débités.Dans les habitations, et principalement dans les musées, aucunobjet en bois ne devra être introduit sans avoir été au préalablesoigneusement inspecté, et même, dans le cas des objets de collection,désinsectisé. Une étroite surveillance sera exercée sur lemobilier, surtout sur les vieux meubles, car, dans la plupartdes cas, les Vrillettes sont introduites dans les maisons avec desmeubles ou bois contaminés.La désinsectisation sera faite suivant la taille des objets, dansun récipient fermé ou une salle hermétiquement close, avec duparadichlorobenzène, du cyanure de calcium granulé ou de lachloropicrine.Pour la désinsectisation sur place, traiter avec des vapeurstoxiques (gaz sulfureux ou chloropicrine), en espace clos, enprenant les précautions voulues pour la manipulation de ces substances.Bien aérer les locaux avant de les réoccuper.La solution alcoolique de bichlorure de mercure à 2 % additionnéede benzol, le tétrachlorure de carbone et l'essence de térébenthine, en badigeonnages, sont efficaces. L'eneausticagecomplète le traitement. Le bois désinsectisé peut être protégécontre des attaques ultérieures par une double application devernis à base de benzonaphtol, benzol, alcool et sublimé.Il faut traiter de préférence en mai-juin ou en juillet-août

La pourriture alvéolaire du bois des pins - Le polypore du pin

RÉSUMÉ.Le Polypore du Pin provoque dans le bois de coeur des Pinsune pourriture alvéolaire caractérisée par la présence de petitescavités ovoïdes où le bois, coloré en blanc, se désagrège ; à lalimite du bois de coeur attaqué, l'aubier prend les caractères debois gras. Le bois ainsi transformé devient inutilisable.L'infection a toujours pour origine une blessure découvrantdu bois de coeur. Le plus souvent, elle se fait par des plaies d'élagageaffectant des branches assez grosses. Sur le Pin maritimegemmé, elle a fréquemment comme point de départ les blessuresde gemmage (cares).Le Polypore du Pin attaque toutes les espèces de Pins ; il estsurtout fréquent sur les arbres âgés. Il se trouve aussi, plus rarement,sur l'Épicéa et le Cèdre.Les remèdes possibles sont purement préventifs ; on peutrecommander la suppression des réceptacles et l'exploitationdes arbres atteints ; il importe surtout de ne pas laisser trop vieillirles peuplements et d'éviter les élagages

Le lophyre du pin et le némate de l'épicéa

RÉSUMÉ.I. Le Lophyre du pin est une « mouche à scie » qui pond auprintemps sur les aiguilles des pins sylvestres Des veufs, sortent de petites larves vertes ressemblant à des chenilles, mais muniesde huit paires de fausses pattes abdominales. Ces larves rongentles feuilles de pins jusqu'à la fin de juin, époque à laquelle ellesse transforment dans des cocons bruns, parcheminés, qui peuventpasser l'hiver ainsi et d'où sortiront des adultes au printempssuivant. Mais le plus souvent ceux-ci n'attendront pas l'annéed'après et sortiront sans tarder pour pondre et donner naissanceà de nouvelles chenilles qui continueront à ravager les pins aucours de l'été. A l'automne seulement elles tisseront à leur tourles cocons qui donneront des adultes au printemps suivant.Il y a de nombreuses autres espèces de Lophyres. Toutes attaquentles pins. Le Lophyre roux, qui peut monter haut en montagne,n'a qu'une seule génération par an.Les larves de Lophyres sont très sensibles aux arséniates. Encas d'invasion graves le traitement pourra se faire au moyen desaupoudrages ou de pulvérisations de ces produits à des dosesvariant de 20 à 50 kilos d'insecticide à l'hectare suivant la teneuren anhydride arséniaque (Az2 O5). II. Le Némate de l'Épicéa est nettement plus petit que lesLophyres. La fausse chenille, de teinte vert tendre, n'a que septpaires de pattes abdominales. La ponte des adultes a lieu dans lecourant du printemps sur les aiguilles d'épicéas que les larvesrongent jusqu'au mois de juin. La nymphose se fait dans le solà l'intérieur d'un cocon blanchâtre; il n'y a par an qu'une génération.L'insecte est surtout dommageable aux jeunes massifs,mais il faut des invasions répétées pour produire des déformationsen baionnettes causées par la mort des flèches terminales quisont surtout attaquées.On conseille comme remède les pulvérisations d'un mélanged'eau, de pétrole et de savon noir

La maladie des semis et jeunes plants en pépinière

RÉSUMÉ DES REMÈDESCONTRE LES MALADIES DES SEMIS ET JEUNES PLANTSEN PÉPINIÈREREMÈDES CONTRE LA FONTE DES SEMIS. Désinfecter le sol, une dizaine de jours avant les semis, àl'aide de substances anticryptogamiques en solution ou à l'étatpulvérulent.Éviter l'emploi de fumier, tout au moins pour les semis dePins, Épicéas, Mélèzes, Hêtre, essences les plus sensibles.N'employer les composts qu'après désinfection.Faire Ies semis de graines précieuses en terre de bruyère.Recouvrir les semis avec de la sciure de bois ou du sable finextrait en profondeur.En cas d'apparition de la maladie, faire un traitement avecune solution anticryptogamique. REMÈDES CONTRE LE ROUGE DES AIGUILLES DES PINSCultiver des races de Pins adaptées aux conditions de climatde la station où on les élève et, autant que possible, à moinsqu'elles ne donnent pas satisfaction au point de vue de la productivité,des races locales.Protéger les semis de Pin en hiver et au printemps par desabris.Appliquer au printemps, aux plants atteints de Rouge, du nitratede soude (20 grammes par mètre carré).Désinfecter le sol avant semis, et en cas d'apparition du Rouged'origine cryptogamique, pratiquer des pulvérisations de bouilliebordelaise.Tenir les pépinières en état constant de propreté

Les tarets et autres animaux marins attaquant les bois immergés

RÉSUMÉ.Les bois immergés dans es mers peuvent être détériorés etmême complètement détruits par l'action de certains Mollusques,des Tarets en particulier, ou accessoirement de petits Crustacés.Ces animaux forent des galeries de longueur variable qui provoquentla désagrégation progressive des bois et peuvent entraînerdes catastrophes.Le danger d'attaque varie avec les régions, il est maximumdans les eaux très salées, chaudes et claires.Tous les bois sont plus ou moins sujets à destruction. Certains tancesatisfaisante.Les nombreux procédés de protection préconisés se rangent endeux catégories: protection externe ou immunisation par imprégnationde substances toxiques. L'imprégnation par injection,à la créosote particulièrement, est le procédé le plus recommanidable. Quand on ne peut l'employer, on doit encourager l'emploides procédés de protection externe, à condition de ne jamaisoublier qu'ils ne sont efficaces que tant que l'enveloppe protectrice,agissant pour des raisons physiques ou chimiques, est intacte;le moindre défaut peut servir de porte d'entrée aux animauxdestructeurs

Les champignons des maisons

RÉSUMÉ DES PRÉCAUTIONS A PRENDRE CONTRE LES CHAMPIGNONS DES MAISONS. Les précautions préventives essentielles à prendre pour se protéger contre les champignons des maisons sont les suivantes : 1° Employer des bois secs dont l'origine ne soit pas suspecte ; 2° Renoncer à l'emploi de tous matériaux susceptibles de servir de véhicules aux spores ou aux filaments du champignon ; 3° Isoler les fondations et les sous-sols le mieux possible des planchers du rez-de-chaussée ; 4° Éliminer toutes causes d'humidité surtout lorsqu'elle est associée, soit à un dégagement ammoniacal, soit à un air confiné ; 5° Pratiquer une ventilation énergique et judicieuse ; 6° Traiter les bois par des antiseptiques phénoliques convenables