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    Impact du secrétome adipocytaire sur l’hormonothérapie dans le cancer du sein en situation de surpoids/obésité

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    L’obésité, facteur de risque établi de cancer du sein chez les femmes ménopausées, est aussi responsable de plus forts taux de récidives et de mortalité. Dans ce contexte, nos travaux évaluent l’impact du secrétome adipocytaire (SA) dans la moindre réponse à l’hormonothérapie. Pour cela, 1/ des cellules cancéreuses mammaires ont été soit co-cultivées avec des cellules souches adipeuses (CSAd) humaines (hMAD) différenciées en adipocytes matures (AM) soit cultivées en présence de milieux conditionnés (MC), puis traitées avec un anti-estrogène (anti-E ; Tamoxifène Tx ou Fulvestrant Fv). La prolifération cellulaire a été mesurée par fluorescence à la résazurine (Fluoroskan Ascent FL®, n=3) et suivie en temps réel par impédancemétrie (iCELLigence, n=3). 2/ L’impact du surpoids a été évalué en utilisant des AM différenciés à partir de CSAd de femmes minces ou obèses cultivées en présence de cellules MCF-7 et de Fv. Dans nos différents modèles, les SA sont capables de majorer la prolifération des cellules MCF-7, récepteur aux estrogènes positives (RE+), et d’inhiber totalement l’effet antiprolifératif du Tx et du Fv. L’utilisation de cellules MDA-MB-231 RE- a montré que le SA majore la prolifération cellulaire et contrecarre l’effet antiprolifératif du Tx, suggérant que les effets observés ne passeraient pas exclusivement par la voie du RE dans notre modèle. Par ailleurs, en utilisant des AM de femmes de poids variables, seuls les SA correspondant aux femmes d’IMC>30 amoindrissent l’efficacité du Fv, cet effet s’accompagnant d’une augmentation de l’expression du gène OB-R. Ainsi, nos résultats préliminaires suggèrent que le SA limiterait l’efficacité de l’hormonothérapie et ce, de façon plus prononcée en cas de surpoids, ce qui pourrait contribuer au processus d’échappement tumora
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