10 research outputs found
El pequeño mundo de Rosa Chacel
“Alcancía”, el diario de Rosa Chacel, no está acompañado en la única edición existente del índice que facilitaría su consulta. Ponerlo a la disposición de cuantos se interesan por la obra chaceliana ha sido el objeto del presente trabajo. El índice está precedido de consideraciones que destacan su pertinencia y muestran de qué provecho puede resultar para una visión de conjunto del universo cultural y personal en el que se mueve la autora de La sinrazón. The aim of this paper is to provide the reader with the index which was missing from Alcancía, ¿he published diary of Rosa Chacel. A series of comments, by way of introduction, allow a better understanding of what goes to make up the mental and cultural background of this artist, who is both so personal and so representative of her time
Chapitre XXVI. Peut-on historiciser le malaise ?
Ce travail ne se prétend pas une réponse à la question posée par Jackie Pigeaud. Une réponse univoque serait une gageure, et des réponses variées trop contradictoires pour être présentées brièvement : ce qui me permet de rester prudemment dans la sphère des hypothèses, elles-mêmes fondées sur un corpus récurrent de réponses à la sempiternelle question posée aux créateurs (de texte, d’images, sons, etc.), à savoir : quelle est la source, quels sont les aliments, les dynamiques de leur création..
Quelques gouttes de phénoménologie
Ce titre est un emprunt à l’un des plus célèbres passages de La deshumanización del arte , l’essai qui a suscité tant de polémiques et de malentendus, non seulement lors de sa publication en 1925, mais encore, chaque fois que s’est posée, entre autres, la question de la perception on de la perspective en matière esthétique. J’ai choisi de m’arrêter sur un point qui n’a pas toujours été analysé par les exégètes d’Ortega, mais qui me semble susceptible de susciter une réflexion dynamique sur un..
Nouveaux discours, nouveaux regards sur la création artistique en Espagne de la fin du dix-neuvième siècle à 1931
La nouvelle réalité n'a pas besoin de ressembler à la réalité, dit Ramón Gómez de la Serna en 1931 dans Ismos. Dès 1898, des créateurs et des intellectuels recherchent les conditions de cette rupture totale de la mimèsis pour montrer que l'art est un questionnement universel, voire mystique. Ils remettent en question le sens de la beauté conventionnelle. Darío de Regoyos trouve dans la ténébreuse Espagne noire les éléments d'une régénération de l'Espagne. Le peintre et écrivain José Gutiérrez Solana s'inscrit davantage dans une pérennité ethnologiquement espagnole d'une esthétique du sordide. Au regard des tendances artistiques européennes, José Ortega y Gasset, José Díaz Fernández, Ramón Gómez de la Serna réfléchissent aux conditions culturelles de la modernité espagnole. L'étude des artistes réunis dans cette thèse se veut avant tout une réflexion sur l'évolution du discours esthétique et une interrogation sur l'identité espagnole. Elle témoigne de l'aspiration de l'esthétique à la libertéLILLE3-BU (590092101) / SudocSudocFranceF
Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien dans l'œuvre de Soledad Puértolas
Le caractère multiple de l'écriture de Soledad Puértolas invite à étudier les points communs entre ses différents textes. Difficles à définir et à classer, les expressions "je-ne-sais-quoi" et "presque-rien" permettent de désigner les liens dans un même genre et entre les différents genres abordés, l'appréhension des temps et des espaces spécifique à l'œuvre de l'écrivain. L'originalité de l'écriture s'opère à travers une variation entre le respect de constantes et l'introduction de nouveaux éléments. Malgré les changements de genres (Soledad Puértolas écrit des romans, des contes et des textes autobiographiques), les personnages sont construits de manière semblable : ils ne sont pas héroïques, leur famille est présente dans la diégèse et ils recherchent des contacts. La couture, la maladie et la relation à la mère en tant que thématiques présentes dans les écrits de Soledad Puértolas sont des "presque-riens". Tous les personnages qui composent les narrations mènenet une enquête qu'ils soient narrateurs ou non. La conception du temps de Soledad Puértolas est spécifique : elle s'applique plus à sa déconstruction qu'à sa construction -une lutte contre l'ordre habituel est souvent opérée afin de ralentir le passage du temps-. L'espace est abordé de manière comparable puisque l'auteure s'attache à un espace imprécis et transposable malgé les nombreux noms de villes cités. Le cinéma, la photographie, la peinture sont présents dans cette écriture picturale. L'auteure place son écriture dans une importante filiation. La force de la suggestion caractérise son style marqué par la volonté expresse d'ancrer l'éphémère dans ses écritsThe many-sided nature of Soledad Puértolas's writing leads us to study closely the things in common with her various pieces of writing. However hard it may be to define and to classify such phrases as "certain-something" and "scarcely-nothing", they are appropriate to designate the links either within a given genre or between the various genres ever taken up in her writings ; they are as well suitable to qualify the author's own way to apprehend times and spaces. The originality of her writing is conveyed through the variations she can play on respecting permanent features while letting new elements in. Although the genres are different, all her characters are built up in a similar way : they are no heroes, but you can feel the presence of their families in the diegesis and they keep seeking human contacts. Sewing disease and relationship to mother as set of themes in Soledad Puértolas's written work can be defined as "scarcely-nothings". All the characters, narrators or not, being part of the narrative are in charge of an investigation. Soledad Puértolas has a specific conception of time : for her, it refers more to its dismantling then to its construction : a resistance against established order often aims to slowing down the pace of time. Space is considered in a similar way since the author keeps setting up vague spaces, easily transposable despite a great number of town names mentioned. Cinema, photography as well as painting play an important part in such a pictorial writing. Her power of suggestion is a characteristic of her style, molded out of her deliberate will to get a touch of ephemerid deeply rooted in her writingsLILLE3-BU (590092101) / SudocSudocFranceF
El pequeño mundo de Rosa Chacel
“Alcancía”, el diario de Rosa Chacel, no está acompañado en la única edición existente del índice que facilitaría su consulta. Ponerlo a la disposición de cuantos se interesan por la obra chaceliana ha sido el objeto del presente trabajo. El índice está precedido de consideraciones que destacan su pertinencia y muestran de qué provecho puede resultar para una visión de conjunto del universo cultural y personal en el que se mueve la autora de La sinrazón. The aim of this paper is to provide the reader with the index which was missing from Alcancía, ¿he published diary of Rosa Chacel. A series of comments, by way of introduction, allow a better understanding of what goes to make up the mental and cultural background of this artist, who is both so personal and so representative of her time
Déviance, névrose, extravagance, érotisme dans quelques "novelas cortas" publiées entre 1916 et 1925
Ce travail, consacré à quelques "novelas cortas" espagoles publiées entre 1916 et 1925, a pour objet de rendre hommage à une forme littéraire, trop souvent négligée, pour ne pas dire méprisée, et à un groupe de jeunes écrivains, parmi lesquels Hoyos y Vinent, Carrere, Retana ou Francés, trop souvent oubliés dans les manuels d'histoire de la littérature. Les récits publiés dans des collections comme "La Novela Corta", "La Novela de Hoy" ou "La Novela Semanal" sont bien souvent aussi plaisants à lire que riches d'enseignement. En effet, outre le charme suranné de leurs couvertures, illustrations et annonces publicitaires, les "novelas cortas" permettent de pénétrer des univers aussi riches que variés, aussi extravagants que déviants. Car le propos de nombre de leurs auteurs était d'instruire en divertissant et, sous un voile de frivolité, de transmettre à leur lectorat bigarré des idées délicieusement subversives et profondément novatrices. La littérature de "kiosque" doit reprendre la place qui lui revient de droit dans le paysage littéraire espagnol, parce qu'elle a joué un rôle de premier ordre dans l'évolution des mentalités, parce qu'elle a démocratisé le plaisir de la lecture, mais aussi et surtout parce qu'elle est une littérature à part entière,ni "mineure", ni "majeure"LILLE3-BU (590092101) / SudocSudocFranceF
Les images du paradoxe dans les œuvres complètes d'Emilio Prados
La poésie d'Emilio Prados (1899-1962) teinte de paradoxes et de contradictions la réflexion sur le monde. Elle est le témoin compromis entre l'image et sa fuite. L'étude du paradoxe n'est pas une synthèse additive, mais une synthèse complexe et globale, qui fait concourir l'ensemble des sens dans l'établissement de la connaissance, ainsi que dans la définition d'une critique à l'égard de la vérité. Ainsi, le paradoxe pradien dénonce l'hypertrophie de la conscience, qui refuse la simplicité des choses et les ombres phénoménologiques des objets, c'est-à-dire leur fêlure intrinsèque, qui aboutit à une déchirure de l'image. La poétique pradienne va donc résister à se dire en tant qu'image, parce qu'elle s'enracine dans le flou de la forme et des nuances, s'opposant, par conséquent, au regard positiviste hérité de la mimesis et d'un rapport de supériorité à l'égard de la nature. Prados situe son regard dans l'espace et le temps, il se place du côté de la déficience et nourrit sa perception de variations, d'impermanence et de discontinuité. La forme tellurique accomplit l'incarnation de l'invisible et refoule la prédominance du concept au sens strict et de l'idée comme signe pur et inhumain. La poétique de Prados va intégrer l'étude philosophique de Platon et de Martin Heidegger dans la recherche d'une pensée matiériste qui lutte contre une hypertrophie de la parole (la communication) : l'ombre de l'humain surgit alors au cœur d'une étreinte avec le devenirLILLE3-BU (590092101) / SudocSudocFranceF
Sources, antécédents, éditions, traductions, adaptations et recréations de El sombrero de tres picos (1874) de Pedro Antonio de Alarcón y Ariza (1833-1891) (étude comparative littéraire, stylistique, linguistique et esthétique)
LILLE3-BU (590092101) / SudocSudocFranceF
Les polyphonies poétiques
Ces nouveaux territoires ne se limitent pas à des critères purement thématiques, mais ils embrassent à la fois la diversité linguistique et surtout explorent les formes qu'investit actuellement le discours poétique. Le Centre d'Études et de Recherches sur la Péninsule Ibérique (CERPI / ERILAR de l'université Rennes 2) en faisant appel aux francisants, italianistes et Iusistes entend comparer les différentes pratiques qui constituent la spécificité du lyrisme contemporain. Les questions centrales qui ont dominé les débats portent sur les nouvelles contraintes formelles – qui n'ont pas fait disparaître totalement le "vers classique" –, sur les liens entre poésie et plasticité, sur les rapports que le sujet lyrique entretient avec l'Histoire et surtout sur la nature de la voix poématique. Les analyses s'appuient sur des exemples précis, en particulier les œuvres de D. Fourcade, G. Ungaretti, O. Paz, J. Sites, J. A Valente, A. Gamoneda, A. Amorôs et offrent des outils aux enseignants et aux étudiants pour aborder la poésie contemporaine