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    Mortalité iatrogène médicamenteuse (enquête rétrospective au CHU de Grenoble en 2003)

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    138 dossiers sur 1635 correspondent à des décès médicamenteux (8,4% des décès, 0,13% des hospitalisations). Dans 61,6% des cas, l'effet indésirable a causé le décès et dans 38,4% il y a participé. Pour 59,4% l'effet indésirable est survenu avant l'hospitalisation et pour 40,6% pendant l'hospitalisation. 89,1% des effets indésirables sont de type A et 10,9% de type B. L'évitabilité a été évaluée à 6,5%. Les complications hémorragiques (38%) et les atteintes du système hématopoïétique (17,1%) sont les effets indésirables létaux les plus fréquents. Les anticoagulants et antiagrégants plaquettaires (35,8%) et les antinéoplasiques (19,5%) sont les médicaments les plus fréquents. Les effets indésirables létaux sont sous-notifiés (4,3%). La méthode de détection des effets indésirables, à partir du PMSI, ne permet pas d'évaluer la mortalité iatrogène médicamenteuse.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Apport de l analyse toxicologique des cheveux dans le diagnostic de décès toxiques impliquant la méthadone

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    En 2004, le laboratoire de Médecine-Légale de Grenoble a observé une augmentation sensible des cas de décès impliquant la méthadone avec des concentrations sanguines relativement faibles. Les seules concentrations sanguines de méthadone sont souvent insuffisantes pour établir le rôle possible de la méthadone dans la survenue du décès. En regard de l analyse toxicologique, il est nécessaire de connaître l'anamnèse et les informations cliniques. Les cheveux constituent une matrice biologique très intéressante en toxicologie car ils permettent d'obtenir des informations rétrospectives, jusqu à plusieurs semaines, sur l'exposition chronique à un xénobiotique. L'objectif de cette étude a été d évaluer l apport de l analyse toxicologique des cheveux pour déterminer l état de tolérance pharmacodynamique du sujet pour la méthadone pour aider à l interprétation des concentrations sanguines de méthadone dans les "recherches des causes de la mort". Nous avons développé un outil analytique pour analyser les opiacés, et en particulier la méthadone, dans les cheveux. Nous nous sommes appuyés sur des résultats obtenus à partir de cheveux de patients traités à la méthadone, et des cas d'expertises médico-légales où la méthadone a été impliquée. Ces dosages capillaires ont été réalisés par chromatographie phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse après une étape de purification. Leur analyse systématique, dans chacun des cas de décès impliquant un opioïde, permettrait d'apporter une information essentielle dans l'appréciation de l'état de tolérance pharmacodynamique aux opioïdes du sujet, au moment de la survenue du décès. Ces dosages capillaires sont des éléments d'informations complémentaires dans les recherches des causes de la mort .GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Ostéonécroses de la mâchoire et bisphosphonates (état des connaissances en 2009)

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    Les bisphosphonates, molécules notamment approuvées dans la prévention des fractures ostéoporotiques et dans le cadre de pathologies cancéreuses, ont été associés depuis quelques années à l émergence d un nouvel effet indésirable : l ostéonécérose de la mâchoire. Si l incidence est relativement faible dans le cadre de bisphosphonates pris par voie orale, de l ordre de 0,01 %, elle est loin d être négligeable. Elle est en plus relativement élevée, jusqu à 10 %, si le traitement a été reçu par voie intra-veineuse pour des traitements d oncologie. Une chirurgie dentaire augmente nettement le risque d ostéonécrose de la mâchoire. Les mécanismes responsables de ces dommages sont pour l instant mal connus et plusieurs hypothèses coexistent. De nombreuses pistes de traitement sont évoquées, de l oxygène hyperbare et au laser à la chirurgie lourde, mais, pour la plupart, elles ne sont pas validées. C est pourquoi la prévention de cette pathologie doit occuper une place majeure, appuyée par les recommandations de l Afssaps émises en décembre 2007. Les patients doivent être informés de cet effet indésirable et bénéficier d un suivi dentaire plus ou moins rapproché selon le contexte de la prescription.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Les médicaments et la conduite automobile

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    La prise de médicaments serait impliquée dans 8 à 10% des accidents de la route. Les études épidémiologiques à ce sujet sont peu répandues. Les médecins comme les pharmaciens semblent ne pas être suffisamment formés et informés pour sensibiliser les patients au danger que peut représenter la conduite sous l influence de certains médicaments. Si certains traitements peuvent avoir des effets néfastes sur l aptitude à conduire un véhicule, certaines pathologies peuvent constituer en elles-mêmes une contre-indication à la conduite. C est le cas notamment de la maladie d Alzheimer qui soulève la question plus générale de la conduite chez la personne âgée puisqu il n existe pas actuellement, en France, de législation en faveur d un contrôle médical régulier chez les personnes âgées. En revanche pour d autres maladies telles que l épilepsie, c est l efficacité du traitement qui conditionne l aptitude à la conduite. Depuis 2005, la loi impose aux laboratoires pharmaceutiques d apposer un pictogramme sur le conditionnement, sans obligation de taille ou d emplacement. En tant qu acteur de santé publique, le pharmacien doit participer à la sensibilisation de la population à ce sujet. Il doit également déclarer en pharmacovigilance tout effet cognitif ou comportemental qui lui serait rapporté suite à la prise d un médicament. Il peut aussi être un interlocuteur privilégié auprès des patients suivant un traitement de substitution. Il a un rôle de prévention à jouer, tout particulièrement dans la délivrance de produits de médication officinale.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Syndrome d'apnées du sommeil, médicaments du système nerveux central (rôle du pharmacien d'officine)

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    Le syndrome d apnées du sommeil est une affection de connaissance récente mais relativement fréquente touchant environ 4% de la population masculine d âge moyen. Ces trente dernières années, des progrès considérables ont été réalisés dans la compréhension de cette affection, la recherche et la diversification des traitements. Malgré tout, le syndrome d apnées du sommeil est encore insuffisamment reconnu puisque seuls 10% des apnéiques sont diagnostiqués et traités. En tant que malade chronique, le patient apnéique nécessite une prise en charge multidisciplinaire au sein de laquelle le pharmacien d officine a un rôle à jouer en termes de pharmacie clinique (prévention de l iatrogénie medicamenteuse, optimisation thérapeutique) et d éducation thérapeutique.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Plantes hallucinogènes et dérives sectaires

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    Le terme de secte est difficile à définir, il n existe d ailleurs aucune définition juridique de ce mot. La notion de dérive sectaire lui est aujourd hui préférée. Les dérives sectaires se multiplient et touchent tous les aspects de notre vie. Elles sont jugées en fonction de la dangerosité qu elles représentent pour l individu et/ou la société. D autre part, l usage des plantes hallucinogènes à des fins récréatives se développe. De plus on note l apparition de groupes à caractère sectaire au sein desquels des plantes hallucinogènes sont consommées. Les effets, la toxicité et le potentiel de dépendance des substances hallucinogènes renfermées par ces plantes restent mal connus. Une analyse approfondie des cas d intoxication ou de décès imputés à l une de ces substances permettrait de mieux connaître leurs propriétés. La prévention ainsi que la classification des plantes hallucinogènes sur la liste des stupéfiants permettent de lutter contre leur commerce et leur usage. La loi About-Picard a été adoptée dans le but de lutter contre les groupes sectaires, mais elle reste peu utilisée car il est difficile de prouver qu un individu a été manipulé. Enfin, la diffusion massive d informations concernant les plantes hallucinogènes et leur commerce par internet semble impossible à contrôler pour le moment.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF
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