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    Être une immigrante noire africaine francophone Ă  Toronto : vĂ©cu et perception des rapports de genre

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    Cette Ă©tude qualitative traite du vĂ©cu et de la perception des rapports de genre des femmes immigrantes originaires de l’Afrique subsaharienne francophone Ă  Toronto. Les contraintes de la vie d’immigrante engendrent une nouvelle situation qui les amĂšne Ă  vivre leurs rapports de genre dans une certaine tension. Leur perception de ces rapports en influencĂ©e par leur culture d’origine. Les Canadiennes, de leur cĂŽtĂ©, jugent les immigrantes africaines Ă  partir des stĂ©rĂ©otypesvĂ©hiculĂ©s sur les Africaines. De lĂ  une certaine mĂ©fiance accentuĂ©e par les discriminations sexisteet raciste dont sont victimes les femmes immigrantes africaines au Canada. Aussi se sentent-ellesbeaucoup plus solidaires des hommes de leur communautĂ© qui vivent la mĂȘme exclusion

    Intervenir en contexte(s) minoritaire(s)

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    Les problÚmes sociaux en Ontario français

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    Le colonialisme, le postcolonialisme et le féminisme : un discours féministe en Afrique francophone subsaharienne

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    L’auteure offre un texte qui souligne l’édification du discours fĂ©ministe dans l’Afrique francophone subsaharienne postcoloniale. En partant des premiĂšres publications subversives produites par les Africaines sur la condition sociale des femmes, elle fait ressortir leur apport aux Ă©tudes fĂ©ministes.Deux essais, La parole aux nĂ©gresses d’Awa Thiam (1978) et Lettre d’une Africaine Ă  ses soeurs occidentales de Calixte Beyala (1995), ainsi que deux romans, Une si longue lettre de Mariama BĂą (1979) et Elle sera de jaspe et de corail. Journal d’une misovire de WereWere Liking (1983), servent de grille d’entrĂ©e afin de suivre dans sa trajectoire la construction de ce discours fĂ©ministe africain. Ainsi, l’exploration de ces quatre ouvrages permet de rendre visible et audible la contribution invisibilisĂ©e des Africaines Ă  la francophonie fĂ©ministe blanche dominante. Par ailleurs, l’auteure montre que le discours fĂ©ministe africain, dans sa formulation, est rĂ©sistant Ă  l’égard de certains principes du fĂ©minisme blanc dominant.The author aims to shed light on the construction of feminist discourse in postcolonial Francophone Sub-Saharan Africa. Building on and adding to women’s studies, her contribution analyzes early publications by African women whose writing is remarkable for its subversive understanding of women’s social conditions. Her work takes up African women’s activist voices at two major international conferences during the United Nations decade of women (1975-1985) and in the following essays: Awa Thiam’s La parole aux nĂ©gresses (1978) and Calixte Beyala’s Lettre d’une Africaine Ă  ses soeurs occidentales (1995) as well as two novels, Une si longue lettre by Mariama BĂą (1979) and Elle sera de jaspe et de corail. Journal d’une misovire by WereWere Liking (1983). This exploration of African women’s voices makes visible work that is invisiblized within mainstream francophone feminism. The author shows that, if African feminists draw on aspects of existing feminist theoretical frameworks in the social science and humanities, they do so in service of a specifically African feminist thought that resists mainstream White feminist narratives.La autora ofrece un texto que pone en relieve la construcciĂłn del discurso feminista en el África subsahariana postcolonial francĂłfona. A partir de las primeras publicaciones subversivas realizadas por mujeres africanas sobre la condiciĂłn social de las mujeres, ella destaca su contribuciĂłn a los estudios feministas.Dos ensayos, La parole aux nĂ©gresses de Awa Thiam (1978) y Lettre d’une Africaine Ă  ses soeurs occidentales de Calixte Beyala (1995), asĂ­ como dos novelas, Une si longue lettre de Mariama BĂą (1979) y Elle sera de jaspe et de corail. Journal d’une misovire de WereWere Liking (1983), sirven de punto de partida para seguir la construcciĂłn de este discurso feminista africano en su trayectoria. AsĂ­, la exploraciĂłn de estas cuatro obras hace visible y audible la contribuciĂłn invisibilizada de las mujeres africanas a la francofonĂ­a feminista blanca dominante. AdemĂĄs, la autora muestra que el discurso feminista africano, en su formulaciĂłn, se resiste a ciertos principios del feminismo blanco dominante

    Genre, langue et race : l’expĂ©rience d’une triple marginalitĂ© dans l’intĂ©gration des immigrants francophones originaires de l’Afrique subsaharienne Ă  Toronto, Canada

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    Cet article porte sur le rapport qu’entretiennent les immigrants francophones originaires de l’Afrique subsaharienne avec la langue française dans un contexte francophone minoritaire. Il ressort des entrevues rĂ©alisĂ©es auprĂšs de ces immigrants francophones minorisĂ©s que l’accĂšs Ă  l’emploi est un facteur dĂ©terminant dans l’importance qu’ils et elles accordent au maintien de la langue française. De mĂȘme, l’accĂšs Ă  l’emploi constitue un Ă©lĂ©ment essentiel qui influence leur relation Ă  la communautĂ© francophone de l’Ontario, en particulier dans la grande rĂ©gion de Toronto. Les difficultĂ©s qu’ils et elles Ă©prouvent Ă  dĂ©crocher un emploi en français les amĂšnent Ă  orienter leurs enfants vers les Ă©coles de langue anglaise pour s’assurer qu’ils parlent couramment les deux langues officielles du pays. Ainsi, en maĂźtrisant l’anglais, les enfants seraient mieux Ă  mĂȘme de pleinement saisir les opportunitĂ©s offertes par un marchĂ© du travail qui est largement anglophone.This article examines the relationship that French-speaking immigrants from Sub-Saharan Africa have with the French language in a francophone minority context. Interviews with these immigrants reveal that access to employment is a determining factor in the importance attached to maintaining the French language. Likewise, it is an essential element that influences their relationship with Ontario’s francophone minority community, particularly in the Greater Toronto Area. The difficulties they face in gaining employment in the French-language labour market lead them to register their children into English-language schools so that they become fluent in English and then bilingual. They encourage their children to become fluent in English so that they can seize opportunities in the larger English-language job market

    Reading Awa Thiam's La parole aux NĂ©gresses through the lens of Feminisms and Hegemony of English language

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    AbstractIn this paper, I argue that Awa Thiam’s pioneering analysis of women’s oppression that identified the interlocking systems of race, class, and sex has been ignored in mainstream Western feminism. As a result, African women, as producers of knowledge in feminism, have been seriously overlooked.RĂ©sumĂ©Dans cet article, je fais valoir que l’analyse d’avant-garde de l’oppression de la femme, par Awa Thiam, qui a permis de cerner les systĂšmes entrelacĂ©s de la race, de la classe et du sexe, a Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©e dans le fĂ©minisme occidental. Par consĂ©quent, les femmes africaines, comme productrices de connaissances en matiĂšre de fĂ©minisme, ont Ă©tĂ© grandement oubliĂ©es
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