81 research outputs found

    Malcolm Alexander Ramsay (1949-2000)

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    Dr. Malcolm A. Ramsay, a dedicated evolutionary ecologist and naturalist, died at the age of 51 in a helicopter accident on the 21st May, 2000. He and a close colleague, Dr. Stuart Innes, were returning to the research station of Resolute ... after a successful day of tagging polar bears. ... They experienced a helicopter crash over the pack ice close to Lowther Island. Both researchers were killed instantly, leaving the pilot as the only survivor. Malcolm had a passion for the process of evolution, as championed by Charles Darwin and William D. Hamilton. He viewed natural selection as the ultimate force that shapes the structure and function of animals. His research on the eco-physiology of polar bears had an international reputation. His interests, however, covered an amazing array of questions about natural selection and adaptations of organisms. ... Malcolm is best known for his impressive research on polar bears. ... He and four of his students ... contributed significantly to our understanding of lactation, hibernation, fasting, body composition, eco-toxicology, and anaesthesiology of polar bears in their natural environment. ... Malcolm advocated a very liberal way of teaching, a professorial style that forced students to think about, rather than memorize, biological facts. ... His rather humble and easy going attitude was well reflected in his characteristic hair style! I consider it an honour to have been Malcolm's colleague and friend. ..

    Collection and Analysis of Traditional Ecological Knowledge about a Population of Arctic Tundra Caribou

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    Aboriginal peoples want their ecological knowledge used in the management of wildlife populations. To accomplish this, management agencies will need regional summaries of aboriginal knowledge about long-term changes in the distribution and abundance of wildlife populations and ecological factors that influence those changes. Between 1983 and 1994, we developed a method for collecting Inuit knowledge about historical changes in a caribou (Rangifer tarandus) population on southern Baffin Island from c. 1900 to 1994. Advice from Inuit allowed us to collect and interpret their oral knowledge in culturally appropriate ways. Local Hunters and Trappers Associations (HTAs) and other Inuit identified potential informants to maximize the spatial and temporal scope of the study. In the final interview protocol, each informant (i) established his biographical map and time line, (ii) described changes in caribou distribution and density during his life, and (iii) discussed ecological factors that may have caused changes in caribou populations. Personal and parental observations of caribou distribution and abundance were reliable and precise. Inuit who had hunted caribou during periods of scarcity provided more extensive information than those hunters who had hunted mainly ringed seals (Phoca hispida); nevertheless, seal hunters provided information about coastal areas where caribou densities were insufficient for the needs of caribou hunters. The wording of our questions influenced the reliability of informants' answers; leading questions were especially problematic. We used only information that we considered reliable after analyzing the wording of both questions and answers from translated transcripts. This analysis may have excluded some reliable information because informants tended to understate certainty in their recollections. We tried to retain the accuracy and precision inherent in Inuit oral traditions; comparisons of information from several informants and comparisons with published and archival historical reports indicate that we retained these qualities of Inuit knowledge.Les peuples autochtones veulent voir leurs connaissances sur l'environnement utilisées dans la gestion de la faune sauvage. Pour ce faire, il va falloir que les organismes chargés de la gestion possèdent des résumés à l'échelle régionale du savoir autochtone sur les changements à long terme dans la distribution et l'abondance des populations fauniques et des facteurs écologiques influençant ces changements. Entre 1983 et 1994, on a mis au point une méthode de collecte du savoir inuit sur les changements survenus d'environ 1900 à 1994, changements qui ont affecté une population de caribous (Rangifer tarandus) dans la partie méridionale de l'île de Baffin. Des conseils donnés par les Inuit nous ont permis de recueillir et d'interpréter leur savoir oral selon des modalités pertinentes au plan culturel. Les Associations des chasseurs et des trappeurs (ACT) locales et d'autres Inuit ont indiqué des répondants potentiels, de façon à maximiser l'envergure spatiale et temporelle de l'étude. Lors du dernier protocole d'interview, chaque répondant a 1) établi sa carte biographique et sa ligne de temps, 2) décrit les changements dans la distribution et la densité du caribou au cours de sa vie, 3) discuté des facteurs écologiques qui auraient pu causer des changements dans les populations de caribous. Les observations sur la distribution et l'abondance du caribou émises par les répondants eux-mêmes ou leurs parents étaient à la fois fiables et précises. Les Inuit qui avaient chassé le caribou en des temps de pénurie offraient plus d'information que les chasseurs qui avaient surtout chassé le phoque annelé (Phoca hispida); les chasseurs de phoque n'en donnaient pas moins des renseignements sur des régions côtières où la densité du caribou ne pouvait satisfaire les besoins des chasseurs de cet animal. La formulation de nos questions a influencé la fiabilité des réponses des personnes interrogées; les questions suggestives en particulier posaient des problèmes. Après avoir analysé la formulation des questions ainsi que des réponses, à partir d'une traduction des transcriptions, on a seulement retenu l'information jugée fiable. Cette analyse peut avoir exclu des renseignements fiables car les répondants avaient tendance à sous-estimer l'exactitude de leurs souvenirs. On a essayé de préserver l'exactitude et la précision inhérentes à la tradition orale inuit; des comparaisons d'informations venant de plusieurs répondants ainsi que des comparaisons avec des rapports publiés ou archivés indiquent que ces qualités du savoir inuit ont été préservées dans l'étude

    Influence of Gender and Den Type on Home Range Shape for Striped Skunks, Mephitis mephitis, in Saskatchewan

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    We investigated gender differences in shape of home ranges for Striped Skunks, Mephitis mephitis, in southcentral Saskatchewan, Canada, during 1993-1994. Data collected on free-ranging Striped Skunks indicated that shape of female home ranges was unaffected by den type (building versus burrow) and was similar to shape of male home ranges. Moreover, type of maternity den did not influence the position of the den within the home range (inside or outside of core area). We conclude that the distribution of Striped Skunks in summer, and the distribution of their foraging activity, are not affected by the availability of anthropogenic den structures

    Évaluation de méthodes de lutte aux plantes envahissantes en tourbière: les cas de la quenouille et du roseau

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    La quenouille à feuilles larges (Typha latifolia, une plante indigène d’Amérique du Nord) et le roseau commun (Phragmites australis, haplotype M, le génotype exotique d’Eurasie) sont souvent observés dans les tourbières à sphaignes à la suite des activités d’extraction de la tourbe. L’envahissement des milieux humides par ces plantes peut nuire au rétablissement des communautés végétales typiques des tourbières et potentiellement réduire la capacité de ces écosystèmes à stocker le carbone. De plus, les graines produites en grandes quantités peuvent être responsables de la contamination de la tourbe extraite des terrains voisins. Au Québec, des populations denses de quenouille et de roseau ont été répertoriées récemment dans deux bogs de la région du Bas-Saint-Laurent autrefois utilisés pour l’extraction de la tourbe. Le but de ce projet était d’évaluer et tester des méthodes pour lutter contre la propagation de la quenouille et du roseau en tourbière. Différentes méthodes de lutte telles que la fauche des tiges, le bâchage et la revégétalisation ont été testées dans deux sites, Bois-des-Bel (BDB, une tourbière restaurée) et Saint-Alexandre-de-Kamouraska (SAK, une tourbière non restaurée). À BDB, les résultats montrent que le traitement de fauches répétées (trois fois par été) des tiges de quenouille a diminué la densité de repousses de tiges de 77 % et la biomasse aérienne de 88 % par rapport aux secteurs où aucune fauche n’a été effectuée. À SAK, des observations effectuées sur le terrain suggèrent que l’utilisation d’une toile opaque combinée à des plantations de saules pour former rapidement un couvert végétal dense pourrait contribuer à limiter la repousse du roseau. Ce projet aborde une nouvelle perspective de l’envahissement biologique dans les tourbières d’Amérique du Nord. Par ailleurs, il contribue à développer une expertise technique et opérationnelle basée sur l’approche expérimentale pour le contrôle des plantes envahissantes en tourbière. Mots-clés : Quenouille à feuilles larges, Typha latifolia, roseau commun, Phragmites australis, tourbières, bog, envahissement, lutte intégréeBroad-leaf cattail (Typha latifolia, a native plant in North America) and common reed (Phragmites australis, haplotype M, the exotic Eurasian genotype) are often observed in Sphagnum-dominated peatlands once peat extraction activities have ceased. Both species are tall opportunistic herbs showing highly competitive behavior through vegetative propagation and seed production. They are invasive in peatlands that have been used for peat extraction and could become a major threat to restoration projects by preventing the establishment of desirable plant species and potentially reducing carbon sequestration. Furthermore, seed dispersal could contaminate adjacent commercial peat fields. Dense, nearly monospecific, patches of Cattail and Reed have been recently identified in two bogs located in eastern Canada cutover bogs. The main objective of this project was to evaluate and test methods to prevent the spread of these invasive plants in peatlands. Different control methods, such as repeated stem cutting, tarping and revegetation were tested on cattails and reeds, at Bois-des-Bel (BDB, a restored peatland) and Saint-Alexandre-de-Kamouraska (SAK, an unrestored site). Repeated cuttings (3 times per summer) decreased cattail stem density by 77 % and biomass by 88 % compared to control (no cutting) sites. Field observations suggest that a combination of tarping and planting willows to rapidly establish a dense plant cover could inhibit the regrowth of reeds. This project examines a new aspect of biological invasions in North American peatlands. It contributes to the development of technical and operational expertise regarding invasive plant control, based on experimental evidence. Key words: Broad-leaf cattail, Typha latifolia, common reed, Phragmites australis, peatlands, bog, invasion, contro

    Summer Movements and Impact of Individual Striped Skunks, Mephitis mephitis, on Duck Nests in Saskatchewan

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    Striped Skunks (Mephitis mephitis) are important predators of duck eggs in the Canadian prairies. We estimated the impact of individual Striped Skunks on duck nests by intensive observations of foraging movements and depredation of duck nests in southern Saskatchewan, 1993-1994. Nightly, skunk movements were variable (range 0-20 km per night), and did not differ among seasons for females, or between males and females during the parturition/rearing season. Overall, nightly movement of Striped Skunks averaged 7.4 km for females (SD = 5.9 km, n = 20 females) and 6.7 km for males (SD = 3.2 km, n = 5 males). During 1,873 h of radio-tracking, we observed depredation of 10 duck nests by 8 skunks (7 F, 1 M). Using our observed estimate of one depredation for every 187 h, and averaged nightly activity of 8-10 h per night, we estimated that individual skunks find one duck nest every 19-23 nights. Thus, during the 60-day nesting season for ducks (mid-May to mid-July), individual skunks probably find 2-3 duck nests. These observations reinforce the growing evidence that, at normal duck nest densities (<2.5 nests/ha), depredation of eggs by Striped Skunks is opportunistic, and the impact of Striped Skunks on duck nests is a direct function of Striped Skunk abundance

    Inuit Knowledge of Long-term Changes in a Population of Arctic Tundra Caribou

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    Indigenous peoples possess knowledge about wildlife that dates back many generations. Inuit observations of historical changes in a caribou population on southern Baffin Island, collected from 43 elders and active hunters during 1983-95, indicate that caribou were abundant and their distributions extensive in most coastal areas of southern Baffin Island from c.1900-25. Subsequently, caribou distributions contracted and abundance declined, probably reaching an overall low in the 1940s. Beginning in the mid-1950s, distributions and abundance increased gradually, at least until the mid-1980s. Changes in distribution occurred mainly during autumn, as caribou migrated to their wintering areas. Within most wintering areas, increases in caribou abundance followed a process of range expansion, range drift (i.e., expanding on one front while contracting on another), and finally range shift (i.e., mass emigration to a new winter range). During the population decline and low, the caribou often exhibited winter range volatility (i.e., frequent, unpredictable interannual range shifts). On the basis of Inuit descriptions of caribou abundance, we estimated that the population as a whole decreased an average of 9% annually from 1910 to 1940, and then increased about 8% annually from 1940 to 1980. This pattern was largely consistent across southern Baffin Island. As Inuit elders had predicted in 1985, the population essentially abandoned its highest-density wintering area on Foxe Peninsula during the late 1980s, apparently emigrating en masse to a new wintering area on Meta Incognita Peninsula, about 375 km to the southeast. Inuit knowledge suggested that caribou population fluctuations are cyclic, with each full cycle occurring over the lifetime of an elder. Both this study and historical records dating from 1860 support a periodicity of 60-80 years for fluctuations of the South Baffin caribou population. Inuit elders suggested that the abundance of caribou on wintering areas decreases several years after caribou occupy small coastal islands, a phenomenon currently occurring throughout southern Baffin Island, except on Cumberland Peninsula. The Inuit recognize two ecotypes of caribou: migratory upland-lowland caribou and resident mountain-plateau caribou. After migratory caribou from Foxe Peninsula shifted their winter range around 1990, Meta Incognita Peninsula was occupied by both ecotypes. The migratory caribou apparently occupy low elevations, while the resident caribou remain in the mountains, producing two seasonal migratory patterns. Inuit knowledge proved to be temporally and spatially more complete than the written record.Les peuples autochtones possèdent des connaissances sur la faune qui remontent à des générations. Les observations inuit sur les changements historiques survenus dans une population de caribous sur la partie méridionale de l'île de Baffin recueillies auprès de 44 anciens et chasseurs en activité entre 1983 et 1995 révèlent que, d'environ 1900 à 1925, le caribou était abondant et réparti sur une vaste superficie dans la plupart des zones côtières du sud de l'île de Baffin. Par la suite, le domaine du caribou s'est rétréci et l'animal a diminué en nombre, atteignant probablement son niveau le plus bas dans les années 1940. À partir du milieu des années 1950, la distribution et le nombre d'animaux ont augmenté graduellement, au moins jusqu'au milieu des années 1980. La distribution changeait surtout durant l'automne, quand le caribou migrait vers ses aires d'hivernage. Dans toute aire d'hivernage, l'augmentation du nombre de caribous suivait un processus d'expansion du territoire, de dérive du territoire (c.-à-d. expansion sur un front en même temps que contraction sur un autre), et finalement de déplacement du territoire (c.-à-d. émigration généralisée du caribou vers une nouvelle aire d'hivernage). Durant la baisse et le minimum de population, l'aire du caribou se révélait souvent instable (c-.à-d. que d'une année à l'autre, l'animal changeait fréquemment de territoire, et ce, d'une façon imprévisible). En se fondant sur les descriptions inuit de l'abondance du caribou, on a estimé que l'ensemble de la population a baissé en moyenne de 9 p. cent par an de 1910 à 1940, puis augmenté de près de 8 p. cent par an de 1940 à 1980. Ce schéma était à peu près identique dans toute la partie méridionale de l'île de Baffin. Comme les Inuit l'avaient prédit en 1985, la population a quasiment abandonné son aire d'hivernage à très forte densité sur la péninsule Foxe à la fin des années 1980, pour apparemment émigrer en masse vers une nouvelle aire d'hivernage sur la péninsule Meta Incognita située à environ 375 km au sud-est. Le savoir inuit suggérait que les fluctuations dans la population du caribou sont cycliques, chaque cycle complet couvrant la durée de vie d'un ancien. Cette étude, de même que les dossiers historiques datant de 1860, appuient une périodicité de 60 à 80 ans pour les fluctuations de la population du caribou du sud de Baffin. Les anciens inuit suggéraient que les sous-populations de caribou sur l'île principale diminuent plusieurs années après que l'animal a occupé les petites îles côtières, phénomène qui se passe actuellement dans toute la partie méridionale de l'île de Baffin, sauf dans la péninsule Cumberland. Les anciens inuit identifient deux écotypes de caribou: celui qui migre des hautes terres vers les basses terres et inversement et celui qui réside en permanence sur les montagnes et plateaux. Après que le caribou de la péninsule Foxe a changé d'aire d'hivernage vers 1990, la péninsule Meta Incognita a été occupée par les deux écotypes. Le caribou migrateur occupe apparemment les sites bas, tandis que le caribou sédentaire reste dans les montagnes, ce qui donne lieu à deux schémas migratoires saisonniers. Les connaissances des Inuit se sont avérées plus complètes que celles consignées dans les documents écrits, autant en ce qui concerne les données spatiales que temporelles

    Comparative Winter Habitat Use and Associations among Herbivores in the High Arctic

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    We studied winter habitat use and interspecific associations among large- and medium-sized herbivores on southeastern Victoria Island, Arctic Canada, by documenting the deposition of feces in relation to vegetation. Associations between ptarmigan (Lagopus spp.), arctic hares (Lepus arcticus), caribou (Rangifer tarandus), and muskoxen (Ovibos moschatus) were assessed using the Jaccard Index (JI) and chi² at two scales, i.e., with 1 m² and 1 ha as sampling units. JI values for species pairs were greater at the larger scale, but chi² revealed significant (positive) associations only at the smaller scale and only between arctic hares and caribou and between arctic hares and ptarmigan. Comparative use of habitats was described with respect to vegetation by canonical correspondence analysis (CCA). Ptarmigan and muskoxen were most strongly correlated with lowland vegetation and caribou with upland vegetation; arctic hares were intermediate. CCA also indicated rather wide separation in the multivariate space, further suggesting distinct patterns of habitat use. The results imply that these species were segregated in their use of resources in this High Arctic environment.On a étudié l'utilisation de l'habitat hivernal et les associations biotiques parmi les grands et moyens herbivores du sud-est de l'île Victoria située dans l'Arctique canadien, en étudiant l'emplacement des crottes par rapport à la végétation. À l'aide de l'index Jaccard (IJ) et de chi² à deux échelles (c.-à-d. en prenant 1 m² et 1 ha comme unités d'échantillonnage), on a évalué les associations entre le lagopède (Lagopus spp), le lièvre arctique (Lepus arcticus), le caribou (Rangifer tarandus) et le boeuf musqué (Ovibos moschatus). Les valeurs de IJ pour les paires d'espèces étaient plus élevées à grande échelle, mais chi² ne montrait des associations notables (positives) qu'à petite échelle et seulement entre le lièvre arctique et le caribou ainsi qu'entre le lièvre arctique et le lagopède. On a décrit l'utilisation comparative des habitats en rapport avec la végétation par analyse de correspondance canonique (ACC). Le lagopède et le boeuf musqué étaient corrélés le plus fortement avec la végétation des basses-terres et le caribou avec celle des hautes-terres; le lièvre arctique se situait au milieu. L'ACC montrait aussi une séparation relativement importante dans l'espace à plusieurs variables, ce qui laisse suggérer des modèles distincts d'utilisation de l'habitat. Les résultats indiqueraient qu'il existait pour ces espèces une ségrégation dans l'utilisation des ressources au sein de cet environnement extrême-arctique

    Footedness in foraging muskoxen Ovibos moschatus

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    Activity and Movement Patterns of Polar Bears Inhabiting Consolidated versus Active Pack Ice

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    We investigated the influence of ice conditions on activity and movement patterns of polar bears in the Canadian-West Greenland Arctic. We used radiotelemetry data gathered over 11 years (1989-99) from 160 adult female polar bears to test for differences in movement and activity of bears inhabiting active ice and consolidated ice. Bears inhabiting active ice moved more than those inhabiting consolidated ice (12 versus 8 km/day), but their activity throughout the year did not differ (bears of both groups were active for 21% of the day). Differences in activity and movement of bears in the two study areas appeared to be related to differences in predominant ice conditions and presumed prey availability. Seals, particularly juveniles, are most plentiful in spring and summer, when polar bears moved more and were most active. During winter, when juvenile seals were less available in consolidated ice areas, bears in that habitat were less active and moved less than bears in active ice areas. Polar bears have evolved flexible patterns of seasonal activity, movements, and facultative den use as adaptations to different sea-ice environments.On a étudié l'influence des conditions de glace sur le régime de l'activité et du déplacement de l'ours polaire dans l'Arctique canadien de l'ouest du Groenland. On s'est servi de données prélevées par radiomesure sur une période de 11 ans (de 1989 à 1999) portant sur 160 ourses polaires adultes afin de déterminer s'il existe des différences dans le déplacement et l'activité des ourses entre celles qui vivent sur la glace mobile et celles qui vivent sur la glace soudée. Les ourses vivant sur la glace mobile se déplaçaient plus que celles vivant sur la glace soudée (12 km/jour contre 8), mais leur activité tout au long de l'année ne différait pas (les ourses des deux groupes étaient actives 21 p. cent de la journée). Les différences dans l'activité et le déplacement des ourses entre les deux zones d'étude semblaient être reliées à des différences dans les conditions de glace prédominantes et dans la disponibilité présumée des proies. L'abondance des phoques, en particulier les jeunes, atteint son maximum au printemps et en été, au moment où les ourses polaires étaient souvent le plus actives et se déplaçaient le plus. Durant l'hiver, quand les phoques juvéniles étaient moins disponibles dans les zones de glace soudée, les ourses vivant dans cet habitat étaient moins actives et se déplaçaient moins que les ourses vivant dans les zones de glace mobile. L'ourse polaire a développé une certaine flexibilité de comportement dans son activité, son déplacement et son utilisation facultative d'une tanière, pour s'adapter à différents environnements de glace de mer
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