Learning in informal situations and self-construction : case of people with diabetes

L’institution scolaire est loin d’être le seul espace où l’être humain acquiert des connaissances. L’apprentissage au quotidien commence dès la naissance pour se poursuivre tout au long de la vie. Au fil du temps, la personne cumule des connaissances qu’elle mobilise pour répondre à des problématiques inédites qui, de fait, contribuent à faire émerger de nouvelles connaissances et à remanier celles déjà acquises. La confrontation au quotidien à une maladie questionne les différentes dimensions et composantes de l’identité et génère des périodes de turbulences identitaires dont nous avons fait l’hypothèse qu’elles constituent des moments propices aux apprentissages. Sur la base de cette hypothèse, notre travail de thèse cherche à rendre intelligible les interactions entre les processus identitaires, les apprentissages en situations informelles et le rapport à la maladie. De type qualitative et sur base d’entretiens semi-directifs, la thèse analyse les stratégies mises en place par des personnes atteintes de diabète dans une tentative de requalification du rapport à soi, aux autres et à ses différents environnements, d’une part, de resignification du vécu subjectif de la trajectoire dans ses différentes dimensions spatio-temporelles, d’autre part.School is far from being the only place where human beings acquire knowledge. Learning, begins at birth and continues throughout life. Over time, the person accumulates knowledge that he or she calls on to respond to new problems that in fact contribute to the emergence of a new knowledge and to revise that already acquired. The daily confrontation with an illness questions the different dimensions and components of identity and generates periods of identity turbulence, which we have assumed to constitute favorable moments for learning. On the basis of this hypothesis, our thesis aims at making intelligible the interactions between identity processes, learning in informal situations and the relation to illness. A qualitative method is used based on semi-directive interviews. On the one hand, the thesis analyzes the strategies put in place by people with diabetes to requalify the relationship with themselves, with others and the different environments. On the other hand the subjective experience of a person's trajectory in its different spatio-temporal dimensions is resignified

Accompagnement des femmes victimes de violences conjugales par les médecins généralistes dans le Nord-Pas de Calais (enquête réalisée auprès des médecins généralistes de cinq villes de la région)

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Dépistage de la consommation d'alcool chez les jeunes de moins de 16 ans par les médecins généralistes de la région Nord Pas-de-Calais

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Les enjeux de l'internet sur la consommation et le recours aux soins primaires

Contexte : L'importance de la consultation d'Internet en matière de santé a suscité commentaires et inquiétudes dans le monde médical. Lors d un débat au sein de l ordre national des médecins le 4 mai 2010, il a été évoqué que 7 Français sur 10 cherchent régulièrement des informations médicales ou de santé sur internet. Il s agit donc réellement d'un comportement qui nécessite de faire le point sur la qualité et la fiabilité de ces informations trouvées sur Internet. Il faut surtout étudier le retentissement et l influence d internet sur le recours aux soins primaires. Méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive et analytique. Un questionnaire de 21 questions a été distribué en salle d attente aux patients, au sein de 5 cabinets de médecine générale dans l agglomération lilloise. Ce questionnaire contient des questions sur le recours au Web, impact sur la consultation, l impact sur le suivi médical. Les données ont été mises sur Excel et analysées par le Service d Information et des Archives Médicales, Clinique de Santé Publique, CHRU de Lille. Résultat : trois cent soixante patients ont participé à notre étude, 69% (n=249) ont déjà effectué des recherches d information de santé sur Internet. Ces informations ont incité 57% des patients internautes à consulter un médecin. 12% ont déjà demandé une imagerie au médecin traitant suite à des informations lues sur Internet, 31% ont demandé un avis spécialisé et 36% ont demandé une prise de sang, 12% ont tenté une automédication. Au total 66% (n=161) des patients internautes ont déjà fait au moins une demande de soins (consultation, traitement, demandes d examens complémentaires ). Ce qui représente environ un patient sur deux de notre échantillon global de 360 patients. 69% des patients (n= 233) estiment qu il est nécessaire d avoir de(s) site(s) officiel(s) aux termes médicaux simples, destiné(s) au public et validé(s) par les responsables médicaux. Conclusion : les informations de santé trouvées sur Internet dont la fiabilité est incertaine peuvent influencer d une manière ou d une autre le recours aux soins primaires. Presque un patient sur deux dans notre échantillon a été influencé à un moment donné par ces informations. En plus de la certification des sites de santé, la création des sites dédiés aux patients est un sujet à aborder dans les années à venir pour assurer une information plus fiable aux publics.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

Relation médecin malade lors de la prise en charge d'une douleur chronique chez un patient dépendant aux opiacés sous traitement de subsitution (vécu du médecin généraliste)

Contexte: La majorité des patients dépendants aux opiacés sous substitution bénéficient d un suivi en soins primaires. Le médecin généraliste est ainsi amené à suivre des douleurs chroniques dont la prévalence est plus importante dans cette population versus la population générale. Question de recherche: Quelle est la perception du médecin généraliste lors de l abord d une douleur chronique chez un patient dépendant sous substitution aux opiacés? Méthode: Dans le cadre de cette étude qualitative, onze entretiens ont eu lieu entre mars et mai 2012 dans le cabinet du médecin traitant. Résultats: Il a été mis en évidence des difficultés liées à l évaluation de la douleur ainsi qu à l introduction d un traitement antalgique dans ce contexte. Ainsi, le soignant était amené à se remettre en question et était confronté à ses propres limites. Pour parer à cette situation, la mise en place de réseau de soins ainsi que l utilisation de thérapeutiques non médicamenteuses apparaissaient comme des aides non négligeables. Mais là encore de nouveaux obstacles surgissaient: le médecin se retrouvait face au jugement social dont était victime le patient, source de méfiance du fait de son terrain d addiction aux opiacés. Par ailleurs, le non remboursement de certaines thérapeutiques limitait d autant plus les options thérapeutiques. La mise en place d un contrat de soins écrit clair, le changement du regard des soignants ainsi que l élargissement des options thérapeutiques apparaissaient alors comme des solutions envisageables.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

La prévention des lésions du pied chez les patients diabétiques par les médecins généralistes

Contexte : La population diabétique est en constante augmentation. Dans le monde une amputation est réalisée toutes les 30 secondes chez un patient diabétique. Or 85% des amputations non traumatiques chez les patients diabétiques sont précédées d une lésion ulcérée du pied ; d où l importance de la prévention de ces lésions. Méthode : il s agit d une enquête épidémiologique transversale par questionnaire postal auprès des médecins généralistes affiliés à la CPAM de Lille. Résultats : 204 médecins généralistes ont répondus (taux de réponse : 31,3%). L examen des pieds est réalisé par 63,18% des médecins. Lors de l examen des pieds, 96,04% recherchent les pouls périphériques et 66,34% testent la sensibilité superficielle. 83,08% des médecins travaillent en collaboration avec des pédicures-podologues. 82,18% des médecins donnent des conseils de prévention pour éviter les lésions. Les freins à la prise en charge sont pour 70,30% des médecins liés à un manque d éducation des patients diabétiques et pour 67,82% d entre eux liés à l insuffisance de remboursement des soins de pédicurie chez ces patients. 40,80% des médecins connaissent la gradation du risque de lésions du pied chez les patients diabétiques, 35,32% connaissent la prise en charge adaptée en fonction du risque et 45,05% connaissent le grade de remboursement des soins de pédicurie par la CPAM. Conclusion : on a observé une amélioration ces dernières années de la pratique de l examen des pieds chez les patients diabétiques. Les pratiques peuvent encore être améliorées pour permettre une meilleure prévention des lésions des pieds dans cette population de patients. Il faudrait que l examen des pieds devienne aussi systématique que le dosage de l hémoglobine glyquée. Le changement du type de rémunération, l organisation des examens des patients diabétiques sur l année et le remboursement plus large des soins de pédicurie pourraient éventuellement être des solutions.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

Le don d'organes (point de vue des médecins libéraux)

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Suivi ambulatoire au long cours (au moins 10 ans) des patients sous traitement de substitution aux opiacés par les médecins généralistes

La prise en charge actuelle des patients sous traitement de substitution aux opiacés évolue vers un consensus de traitement au long cours. Nous avons voulu étudier le suivi ambulatoire au long cours des patients sous traitement de substitution aux opiacés par les médecins généralistes. Pour cela nous avons envoyé un questionnaire à 38 médecins généralistes ayant participé au minimum à une intervision d addictologie au sein de l association GT 59/62 : Toxicomanies et Nouvelles Pratiques en Médecine Générale. Nous avons obtenu en réponse 23 questionnaires médecins et 83 questionnaires patients. Notre étude objectivait que cette prise en charge était majoritairement effectuée par des médecins de sexe masculin, ayant une certaine expérience (24 ans d exercice libéral) et exerçant en zone urbaine. Les praticiens étaient investis et 82,6% jugeaient satisfaisante la relation médecin -patient. Cependant 60,8% estimaient la prise en charge globale du patient et leur formation en addictologie insuffisantes. Le mésusage persistait, 30,5% des médecins jugeaient qu il était pratiqué au minimum par 15% des patients. Le nomadisme semblait diminuer. Les posologies étaient en moyenne de 60,3 mg de méthadone et 7mg de BHD par patient. La consommation d héroine ne concernait que 4,8% des patients. Notre étude a montré que la substitution au long cours améliore peu à peu la qualité de vie des patients, elle facilite dans la durée l accès a l emploi (43,9% des patients étaient salariés), au logement et le rapprochement familial (46,3% des patients avaient des enfants à charge). Cependant il subsistait une précarité indéniable au sein de cette population, 32% des patients avaient des dettes et le recours aux acteurs sociaux n était pas systématique. La situation concernant des co-dépendances était préoccupante : les consommations d alcool et de cannabis n ont pas diminué, malgré la durée du suivi elles concernaient toujours un tiers des patients. L usage de la nicotine était moins fréquent à 10 ans mais touchait encore 70% des patients. De plus le nombre de poly-consommateurs a augmenté, ces derniers représentaient 34,5% de notre échantillon. Le travail de prévention et de collaboration des médecins était efficace, la couverture vaccinale contre l hépatite B était de 70% et la majorité des patients atteints par les virus de l hépatite B, C et VIH avaient un suivi spécialisé (87,5% à 100%). Les consommations associées de benzodiazépines et hypnotiques étaient toujours importantes, le sevrage à l égard de ces molécules reste difficile.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

Recherche de critères associés à la qualité de vie du médecin généraliste (étude menée lors d'un week-end de formation de médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais)

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Taux de couverture vaccinale contre la coqueluche huit semaines après la sortie des patientes de maternité et efficience d'une information donnée en maternité

Contexte. A ce jour, la coqueluche reste une maladie mortelle pour le nouveau né. Les recommandations de 2004 préconisent une vaccination contre la coqueluche à l occasion d une grossesse. Les parents et l entourage immédiat du nouveau né premiers vecteurs de la maladie, doivent être immunisés pour éviter la transmission. Matériel et méthode. Une politique d information orale et écrite pour la vaccination contre la coqueluche est menée à la maternité Jeanne de Flandre de Lille. 147 patientes sont sorties de la maternité entre le 5 et le 18 septembre 2011. Huit semaines après leur sortie de maternité, un entretien téléphonique était réalisé afin de déterminer le taux de couverture vaccinal et l efficience de l information donnée. Résultats. 139 patientes étaient incluses dans l étude. 95 patientes étaient jointes par téléphone. 94 patientes avaient donné leur consentement à l étude. 84% de ces patientes se rappelaient avoir reçu une information. 44% des patientes et 42% des conjoints étaient à jour de leur vaccination huit semaines après la sortie de maternité. L information délivrée a permis à 18% des patientes non à jour avant leur grossesse de se faire vacciner. Conclusion: Une politique information menée en maternité permet d améliorer la couverture vaccinale contre la coqueluche. Néanmoins cette stratégie vaccinale pourrait être optimisée par l amélioration de la détermination du statut vaccinal et par la délivrance d une ordonnance.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF