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    Séroprévalence du virus de l’immunodéficience humaine, des virus des hépatites B et C et de Treponema pallidum chez les donneurs de sang dans une zone rurale au sud-est Gabon (Koula-Moutou)

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    Objectifs: Les agents pathogènes transmissibles par transfusion sanguine constituent un problème de santé publique en Afrique subsaharienne. Le but de cette étude était de déterminer les séroprévalences du virus de l’immunodéficience humaine, des virus des hépatites B et C, et de Treponema pallidum chez les donneurs de sang dans une zone rurale au sud-est du Gabon.Méthodologie et Résultats: La sérologie des agents pathogènes transmissibles par transfusion sanguine a été déterminée par les tests rapides d’orientation diagnostic. Sur un total de 614 donneurs de sang familiaux, 82,2% (506/614) étaient des hommes. La majorité des donneurs appartenait aux tranches d’âges 18-25 ans et 26-35 ans avec respectivement 42,2% et 34,4%. La séroprévalence du virus de l’immunodéficience humaine, des virus des hépatites B et C, et de la syphilis était respectivement de 1,3% ; 3,3% ; 4,9% et 1,6%. La séroprévalence du virus de l’immunodéficience humaine a été plus élevée chez les donneurs de sang âgés de plus de 35 ans.Conclusion: Cette étude présente la première fois à notre connaissance, les séroprévalences des principales infections recherchées chez les donneurs de sang dans une zone rurale au Gabon. Les séroprévalences déterminées dans cette étude sont généralement plus faibles que celles observées dans la population générale. De ce fait, elles pourraient être sous-estimées à cause de l’usage des tests rapides d’orientation diagnostic dans la qualification des dons de sang. Un choix plus judicieux des ces tests rapides et le recrutement de donneurs de sang bénévoles non rémunérés et leur fidélisation pourraient améliorer la sécurité transfusionnelle à Koula-Moutou au sud-est du Gabon.Mots-clés: Donneurs de sang, zone rurale, marqueurs sérologiques, Koula-MoutouEnglish Title: Seroprevalence of Human immunodeficiency virus, Hepatitis B and C viruses, and Treponema pallidum among blood donors in a rural area of south-eastern Gabon (Koula-Moutou)English AbstractObjectives: Blood borne pathogens remain a public health concern in rural areas in sub-Saharan Africa. The aim of this study was to determine seroprevalence of the human immunodeficiency virus, hepatitis B and C viruses and Treponema pallidum among blood donors in a rural area of south-eastern Gabon.Methodology and Results: The serology of blood transmissible infections was determined by rapid diagnostic tests. Of a total of 614 family blood donors, 82.2% (506/614) were male. The majority of donors belonged to the age range 18-25 and 26-35 years with 42.2% and 34.4%, respectively. The seroprevalence of human immunodeficiency virus, hepatitis B and C viruses, and syphilis was 1.3%, 3.3%; 4.9% and 1.6% respectively. The seroprevalence of the human immunodeficiency virus was higher in family blood donors >35 years old.Conclusions and findings: This study presents for the first time to our knowledge, the seroprevalence of the main serological markers sought in blood donors in a rural area of south-eastern Gabon. The seroprevalence determined here are generally lower than those known in the general population. As a result, they may be underestimated due to the use of rapid diagnostic tests in the qualification of blood donations. A more judicious choice of these rapid tests and the recruitment of volunteer non-remunerated blood donors and their steadiness could improve transfusion safety in Koula-Moutou in southeast Gabon.Keywords: Blood donors, rural area, serological markers, Koula-Mouto

    Trends of blood-borne infectious diseases in a rural blood donation center of southeast Gabon (Koula-Moutou)

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    Introduction: blood-borne pathogens such as human immunodeficiency virus (HIV), hepatitis B and C (HBV and HCV) viruses and Treponema pallidum remain a major public health problem in sub-Saharan Africa. The purpose of this study was to assess the frequency and clinical implications of HIV, HBV, HCV and Treponema pallidum markers in blood donors in a rural area of Southeast Gabon (Koula-Moutou) from 2012 to 2017. Methods: hepatitis B surface antigen (HBsAg), anti-HIV, anti-HCV and anti-Treponema pallidum antibodies were screened using rapid diagnostic tests. Results: of a total of 5,706 blood donors, 1,054 (18.5%) were seropositive for at least one infectious marker and 59 (5.6%) had serologic evidence of multiple infections. The overall seroprevalence of HIV, HBsAg, HCV, and syphilis was 3.1%; 5.9%; 6.2% and 3.3%, respectively. HIV, syphilis and HCV distributions were associated with neither the sex nor the age of the donors. Only HBsAg seroprevalence was significantly higher in donors of the age group 26-35 years old compared to donors of the age group 36-45 years (OR = 1.43 (95% CI: 1.01-2.04), P = 0.045). There was a significant increase in the frequencies of HIV and syphilis and a regression of HBsAg and HCV among blood donors. Conclusion: this study presents the epidemiology of the main pathogens detected in blood donors in a rural area in Gabon. We found that the overall distribution of transfusion transmitted infectious diseases were lower than those observed in the general population but could be underestimated due to the use of rapid diagnostic tests (RDTs) in the screening process of the blood donations

    Facteurs influençant la perte de vue et la mortalité chez les personnes vivant avec le VIH suivies au Centre de Traitement Ambulatoire de Koula-Moutou (Gabon) de 2005 à 2015

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    Introduction: Cette étude avait pour but principal d'évaluer les facteurs biologiques et cliniques associés aux pertes de vue et à la mortalité des patients suivis au Centre de Traitement Ambulatoire VIH/SIDA (CTA) de Koula-Moutou. Méthodes: De 2005 à 2015, 1268 patients ont été suivis au CTA. Le diagnostic sérologique du VIH et le comptage des cellules T CD4 ont été réalisés respectivement par les kits commerciaux Determine, SD Bioline, Immunocombs et par les réactifs FACS Count. Résultats: La majorité des patients suivis était de sexe féminin (66,8%) et recevait un traitement antirétroviral (TAR) de 1ere ligne (63,3%). Les pertes de vue et la mortalité a concerné respectivement 33,5% et 24,6% des patients. La perte de vue était significativement associée à l'absence de prise du TAR (p<0,001) et à un taux de CD4>500 cellules/mm3 à l'inclusion (p<0,001). La mortalité était plus élevée chez les hommes que chez les femmes (p=0,006). Elle était significativement réduite chez les patients en 1ere ligne du TAR (p=0,003) et ceux ayant un taux de CD4>500 cellules/mm3 à l'inclusion (p<0,001). La mortalité des patients très élevée à l'ouverture du CTA en 2005, a connu une réduction significative entre 2013 et 2015, passant de 4,8% à 1,6% (p<0,001). Conclusion: Cette étude décrit l'épidémiologie du VIH dans une zone rurale du Gabon. Elle donne les causes des pertes de vue et de la mortalité des patients suivis dans un des dix (10) CTA du pays.Pan African Medical Journal 2016; 2
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