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    Identifying Sources of Imbalance in Individual Labour Markets

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    Cet article expose un système qui permet d'examiner le fonctionnement des marchés du travail considérés individuellement en rapport avec l'intervention du gouvernement en l'appliquant à trois occupations précises.La première partie a pour objet de décrire le fonctionnement de « marchés du travail pris individuellement au moyen de diagrammes simplifiés de l'offre et de la demande d'emploi. Ces diagrammes sont aussi utilisés pour vérifier les effets des programmes de main-d'oeuvre du gouvernement, principalement ceux qui ont été mis au point au Canada depuis le milieu de la décennie "60".La deuxième partie traite le sujet de l'utilisation des données disponibles permettant d'identifier les sources de déséquilibre des marchés du travail pris individuellement. Le premier stade consiste à choisir les occupations où des déséquilibres notables ont persisté entre l'offre et la demande tel qu'il ressort des statistiques relatives aux personnes à la recherche d'un emploi en regard du nombre des postes vacants. Le deuxième stade consiste à indiquer comment on peut déterminer les foyers de déséquilibre par l'utilisation des statistiques courantes concernant les chercheurs d'emploi et les postes vacants, en tenant compte du nombre des candidats, du temps où ils sont à la recherche d'un emploi, de leur degré de qualification et des taux de salaire.La troisième partie de l'article applique cette méthode d'investigation à trois occupations dans la région métropolitaine de Toronto: les mécaniciens d'automobile, les opératrices de machine à coudre et les employés d'abattoir. Les deux premières occupations se caractérisent par une abondance de postes vacants alors qu'il y a un surplus d'offres d'emploi dans le cas des employés d'abattoir. Chacun des déséquilibres semblait causer par un ensemble différent de facteurs. Lorsque des recommandations sont faites en vue d'une intervention éventuelle du gouvernement, on note qu'il n'est pas toujours souhaitable au point de vue économique d'essayer de faire disparaître tout déséquilibre sur les marchés du travail. En outre, on remarque que de tels efforts peuvent avoir pour résultat final de perpétuer les déséquilibres réels qu'ils visaient à écarter, principalement dans le cas des marchés du travail où les salaires sont bas.The objective of this paper is to examine the operation of individual labour markets from the point of view of possible government intervention. The first section sets out a theoretical framework describing the operation of individual labour markets, while the second section develops a two-stage approach for identifying the sources of persistent imbalances in particular labour markets. The third section applies the proposed approach to three occupations in the Toronto area : auto mechanics ; sewing-machine operators ; and packaging hands. Alternative approaches by government are suggested for dealing with these imbalances

    Manpower Policy : Nature, Objectives, Perspectives

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    Le domaine de la main-d'oeuvre couvre principalement l'offre et la demande de travail. Le terme main-d'oeuvre a aussi une autre connotation: on peut l'utiliser pour désigner l'ensemble des effectifs nécessaires pour l'exécution d'un travail donné. Un graphique simplifié montrant la place de la main-d'oeuvre dans l'économie apparaît dans la première section. Ce diagramme illustre comment l'offre et la demande de travail peuvent se rencontrer pour constituer un marché du travail. Il montre aussi comment le gouvernement peut affecter les marchés des produits et des facteurs de production, de même que le monde des affaires et le public en général.Un deuxième graphique illustre le marché de la main-d'oeuvre sous ses deux aspects: la quantité et la qualité des effectifs ouvriers. La quantité de main-d'oeuvre dépend de la population totale; de la répartition de cette population par âge et par sexe; du nombre d'hommes et de femmes groupés par âge et rattachés aux effectifs ouvriers; le nombre d'heures que les ouvriers accepteront de faire. La qualité de la main-d'oeuvre réfère au degré et au genre d'éducation, d'entraînement, d'expérience et de santé des ouvriers. Le fonctionnement du marché de la main-d'oeuvre comprend les opérations suivantes: les démarches que fait le travailleur pour obtenir un emploi; les démarches que fait l'employeur pour se procurer de la main-d'oeuvre dont il a besoin, les conseils fournis à ceux qui ont à opérer un choix entre des emplois, la distribution d'informations sur les ouvertures d'emploi existantes, les taux de salaires offerts; enfin, des informations touchant des personnes qui cherchent un emploi.POURQUOI UN INTÉRÊT SOUDAIN POUR LA POLITIQUE DE MAIN-D'OEUVRE?On peut trouver six raisons pour expliquer cet intérêt: (1) l'acceptation par le gouvernement d'une responsabilité vis-à-vis la création d'emplois; (2) les changements dans la structure de l'économie canadienne; (3) la baisse de l'activité économique entre 1957 et 1963; (4) l'accent mis sur le développement économique; (5) l'accroissement de l'intérêt pour l'éducation et la montée des coûts dans ce secteur; (6) l'impossibilité de continuer le recrutement à l'étranger des personnes qualifiées.EN QUOI CONSISTENT DE NOS JOURS LES POLITIQUES GOUVERNEMENTALES DANS LE DOMAINE DE LA MAIN-D'OEUVRE ?Il serait plus exact de dire qu'il n'existe pas de politiques de main-d'oeuvre, mais une série de programmes tant fédéraux que provinciaux qui s'intéressent à divers aspects du marché de la main-d'oeuvre, tels que la qualité et la quantité de main-d'oeuvre, l'influence que peut jouer l'augmentation des salaires. Au sein de chaque gouvernement, les responsabilités concernant l'administration des programmes sont assumées par plus d'un ministère.QUELLE ORIENTATION LE GOUVERNEMENT DOIT-IL PRENDRE DANS LE DOMAINE DE LA MAIN-D'OEUVRE ?L'orientation que la politique gouvernementale devrait prendre dans le domaine de la main-d'oeuvre dépend des objectifs fondamentaux de cette politique. Nous pensons que la politique de main-d'oeuvre devrait avoir deux objectifs: (1) promouvoir les buts généraux de l'économie fixés par le Conseil économique du Canada: éliminer le chômage, stabiliser les prix, favoriser la croissance de l'économie, réaliser une balance favorable des paiements et une distribution équitable des revenus; (2) permettre à chacun d'obtenir le meilleur salaire, en tenant compte de son éducation, sa formation et son expérience.Il peut y avoir des conflits entre des programmes de main-d'oeuvre en relation avec ces objectifs, de la même façon qu'il peut y avoir des conflits au niveau de la réalisation des buts généraux de l'économie. Il faut tenter de déceler les conflits possibles et faire un effort pour tenter d'en minimiser l'impact.Plusieurs suggestions spécifiques s'offrent pour aplanir certaines difficultés dans le domaine de la main-d'oeuvre. Pour améliorer la quantité de main-d'oeuvre, on suggère qu'on encourage une plus grande participation des femmes à la population active. Pour améliorer la qualité de la main-d'oeuvre, on peut recommander: que les jeunes personnes avec une éducation insuffisante soient encouragées à retourner à l'école; (2) que l'éducation et l'entraînement ne devraient jamais être considérés comme terminés. Finalement on pourrait améliorer le fonctionnement du marché de la main-d'oeuvre en fournissant une meilleure information.This article is intended to provide an overall view of the manpower field. A conceptual framework is developed for examining the various strands of the manpower field and the major government manpower programs are fitted into this framework. Suggestions for future manpower policies are also related to this framework

    Frustrated Demand for Unionisation: the Case of the United States and Canada Revisited

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    In this paper we demonstrate that there is a substantial union representation gap in the United States. We arrive at this conclusion by comparing Canadian and American worker responses to questions relating to desired union representation. We find that a majority of the gap in union density between Canada and the US is a function of greater frustrated demand on the part of American workers. We then estimate potential union density rates for the United States and Canada and find that, given current levels of union membership in both countries, if effective demand for unionisation among non-union workers were realised, then this would imply equivalently higher rates of unionisation (37 and 36 percent in the US and Canada respectively). These results cast some doubt on the view that even minor reforms to labour legislation in the US, to bring them in line with those in most Canadian jurisdictions, would do nothing to improve the rate of organising success in the United States. The results also have implications for countries such as Britain who have recently moved closer to a Wagner-Act model of statutory recognition.Frustrated Demand for Unionisation: the Case of the United States and Canada Revisited

    Comparing youth and adult desire for unionization in Canada

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    Survey data for Canada indicates that youths have a stronger preference than adults for unionization. We show that most of that difference reflects the stronger desire of youths to have unions deal with workplace issues rather than a greater exposure of youths to these issues. In particular, youth preferences for unionization are influenced to a greater degree than for adults by social capital (e.g, familial union status and peer–group attitudes). The possible role of progressive HRM practices and legislative protection in substituting for unionization is also highlighted. Finally, implications of the findings for the future of unionization and organizing youth are discussed

    Job Security in Canada

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    Dans sa définition la plus englobante, la sécurité d'emploi signifie le maintien des individus dans leur emploi sans perte d'ancienneté, de rémunération, de droits relatifs à la retraite, etc. De nos jours, moins de 20% des salaries faisant partie des grandes unités de négociation au Canada jouissent d'une forme de sécurité d'emploi qui s'approche de cette définition. On qualifie de quasi-sécurité d'emploi une catégorie connexe caractérisée par la présence, dans les conventions collectives, de clauses excluant le recours à la sous-traitance, l'application du critère d'ancienneté en cas de licenciement, etc. Environ le tiers des salaries couverts par les grandes conventions collectives bénéficient de clauses restreignant le recours à la sous-traitance, la plupart sont régis par des clauses où l'ancienneté joue sous une forme ou une autre en cas de licenciement, et la moitie, par des clauses de préavis de licenciement.Des clauses de non licenciement se retrouvent également dans les conventions collectives des employés de certaines grandes entreprises. Ces clauses pourraient s'accroitre quelque peu, mais il semble peu probable qu'elles deviennent une constituante d'importance majeure des relations industrielles au Canada. Alors que Rosow et Zager ont développé un plaidoyer convaincant en faveur de la sécurité d'emploi, la vague de licenciements que le pays a connue lors de la récession du début des années '80 reflète un certain malaise. Cela laisse donc supposer qu'on devra assister à de profonds changements d'attitude de la part des dirigeants envers leurs employés. De plus, l'échelle des opérations des organisations canadiennes devra permettre que les clauses de sécurité d'emploi prennent davantage d'importance. On peut cependant s'attendre à une certaine continuité dans le développement progressif de la sécurité d'emploi, et plus particulièrement de la quasi-sécurité d'emploi. Si on ne parvient pas ainsi à obtenir tous les avantages qui y sont reliés, il semble toutefois qu'on se dirige présentement dans la bonne direction.The author analyses the question of job security. He proposes alternative definition of this concept, examines recent trends in Canada, and deals with the objectives of job security.Seguridad del Trabajo puede ser definida en terminos precisos o amplios. La definicion mas amplia requière del mantenimiento de los individuos en empleo sin ninguna disminucion de antiguedad, sueldo, derechos de pension, etc. Actualmente, menos del veinte por ciento de los empleados en las mas grandes unidades de negociation en Canada, estan cubiertos por una seguridad del trabajo que se apegue a esta definici6n. Una categoria relacionada es definida como cuasi-seguridad del trabajo. Esta categoria de previsiones de acuerdo colectivo, incluye la no contratacion del trabajo en fuentes exteriores, consideraciàn de la antiguedad en los despidos, etc. Un tercio de los empleados en los mas grandes acuerdos colectivos, tienen previsiones que restringen la contratacion de trabajo fuera, mientras que la mayoria de los empleados tienen alguna prevision para la consideraciàn de la antiguedad en los despidos, y la mitad tienen previsiones para el aviso con anticipacion en caso de perdida del empleo.Algunas organizaciones grandes tienen previsiones que impiden los despidos, pero aun y cuando este tipo de previsiones pudiesen aumentar, parece improbable que estas se puedan convertir en un componente importante en las relaciones patronempleado en Canada. Mientras Rosow y Zager han creado realmente un buen argumenta en favor de los beneficios de la seguridad del empleo, los despidos masivos en la recesion al principio de los afios ochentas, sugieren que debe haber un cambio fundamental en las actitudes de la administration para con los empleados y/o la escala de operaciones de las organizaciones en Canada, tiene que cambiar para permitir la inclusion de previsiones para la seguridad del trabajo. Sin embargo, debemos esperar une continuation en el incremento gradual en la seguridad del trabajo y en particular de la cuasi-seguridad del trabajo. Esto no nos permite aun obtener el maximo beneficio que la seguridad del trabajo o empleo puede ofrecer, pero parece que nos estamos moviendo en la direction correcta

    An Ex Post Evaluation of Canadian Occupational Projections, 1961-1981

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    Les projections sur la main-d’œuvre sont devenues, depuis les années1970, un exercice critiqué tant sur le plan théorique que pratique. Ce n'est que dans les années 1980 que l'intérêt pour celles-ci renaît grâce à une ouverture aux modèles de prévisions peu complexes qui «semblent fonctionner». Cet article aborde dans un premier temps les questions d'ordre théorique et méthodologique. Par la suite, il rend compte d'une évaluation ex post de la précision numérique de trois systèmes de projections des emplois utilisés au Canada. Finalement, il compare les modèles à coefficient fixe aux modèles à coefficient variable.Une première constatation porte sur le fait que les projections de main-d’œuvre tiennent davantage du recours à une mécanique que d'un souci d'analyser fidèlement le marché du travail et qu'elles se basent essentiellement sur la demande de travail. En dépit de ces caractéristiques, ces projections fournissent des informations permettant au marché de minimiser ses coûts d'adaptation.On remarque que la comparaison entre les projections et les conjonctures qu'elles tentent de prévoir se heurte au changement des définitions survenu au cours des ans. Conséquemment, des ajustement ont été nécessaires pour assurer un examen valable des données allant de 1961 à 1981. Cette recherche dénote pour les trois systèmes une sous-évaluation des emplois chez les cols blancs et le personnel de soutien et une surestimation de certains emplois de cols bleus. Enfin, l'ensemble des prévisions se situaient dans un intervalle de ±10%.À la lumière des résultats, aucune méthodologie ne semble avoir le dessus sur les autres. Toutefois, un regard spécifique sur chaque prévision permet de constater la supériorité des modèles à coefficient variable sur ceux à coefficient fixe, surtout pour ce qui est des cols blancs. L'atout du modèle à coefficient variable repose sur sa capacité de recueillir les ajustements par anticipation du marché du travail, omis par la méthodologie du coefficient fixe.This paper presents a quantitative retrospective evaluation of three Canadian occupational projections covering the period 1961 to 1981 in an attempt to assess their usefulness as a guide to education and training policies. Using appropriately adjusted, detailed occupational data from the 1961, 1971 and 1981 Canadian censuses, the results indicate that for major occupational groups the projections were generally acceptable (within ± 10%) and that the use of variable coefficients can provide useful additional information for occupational projections

    Education and Unemployment in Israel, 1976-1994: Reducing the Anomaly

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    Dans les pays industrialisés, on trouve une tendance commune sur le marché du travail à l'effet que les taux de chômage sont inversement liés aux niveaux de scolarité. Depuis la création de l'État d'Israël en 1948, on observe une relation anormale entre niveaux de scolarité et chômage. Les moins scolarisés comme les plus instruits ont des taux de chômage plus bas alors que ceux possédant un secondaire ont eu et ont encore des taux de chômage plus élevés. Cela produit une relation inverse en forme de U comparée à la relation inverse dans les autres pays développés. Le facteur responsable de cette anomalie semble résulter des politiques gouvernementales visant à protéger les immigrants plus instruits avec une famille nombreuse. Le rôle actif joué par le gouvernement d'Israël donnant préférence sur le marché du travail à ces personnes économiquement et socialement désavantagées a été responsable des taux de chômage relativement bas des moins instruits.Nous examinons et analysons ici tant l'existence continue de cette relation inverse en forme de U en Israël entre niveaux de scolarité et chômage que la tendance récente à l'aplanissement de cette relation depuis le début des années 80. Deux facteurs sont responsables de cette tendance récente : l'accroissement du taux de chômage de ceux qui ont de 0 à 8 ans de scolarité, et la baisse du taux d'activité de ce même groupe. Certes, deux autres facteurs ont contribué à maintenir cette relation inverse en forme de U, soit l'accroissement du taux national de chômage et le facteur de tendance temporelle; mais leur impact fut annulé par les deux premiers facteurs. Les raisons de cette dominance des deux premiers facteurs relèvent des changements politiques, sociaux et institutionnels survenus en Israël depuis la fin des années 70. Ces changements incluent la réduction de la création d'emplois pour les moins instruits, la baisse du recrutement par les sociétés de la Couronne, l'abandon du traitement préférentiel par les services d'emploi gouvernementaux et un déplacement des subsides publics vers les nouveaux immigrants plus instruits sous la forme de projets d'initiation aux hautes technologies.Mais la question demeure : pourquoi y a-t-il encore une relation inverse en forme de U entre le niveau de scolarité et le chômage ? Il semble que les politiques sociales en Israël conservent des éléments significatifs de support aux personnes moins instruites. Par exemple, pendant la période d'immigration massive en provenance des ex-pays soviétiques après 1989, le gouvernement a continué à financer plusieurs projets publics de travail afin de réduire le chômage chez les immigrants, indépendamment de leur niveau de scolarité.L'implication pour la théorie du capital humain est que la présence de politiques publiques favorisant les moins instruits peut annuler les forces du marché, même pour une longue période de temps. Clairement, cela a fait partie de la politique israélienne depuis 1948. Pour Israël, un nouveau pays dont la population est constituée de gens provenant de plus de cent pays avec différents niveaux et types de scolarité, d'habiletés et de valeurs sociales, le processus d'intégration à la société a été extrêmement difficile.Les tensions sociales ont été nombreuses et, l'éthique sociale aidant, il y a eut un désir chez les gouvernants de réduire ces tensions causées par les familles nombreuses moins instruites. Ces personnes ont fait face à des difficultés d'ajustement à une nouvelle société majoritairement moderne. Et ces difficultés étaient assez sérieuses pour ne pas être envenimées davantage par le chômage. Israël a même mis sur pied un ministère de l'intégration visant les nouveaux immigrants.Le renforcement des forces du marché et l'affaiblissement de l'éthique socialiste semble avoir modéré l'étendue de la relation inverse en forme de U, l'amenant graduellement vers une simple relation inverse. Cependant, le fait que cette relation en U existe encore en Israël démontre le pouvoir continu de la politique sociale du gouvernement. Pour combien de temps ? Cela est difficile à dire tant à cause de l'incertitude des priorités politiques futures que de l'évolution du marché du travail.In industrialized economics, unemployment rates are inversely related to education levels. Data from 1963 to 1994 show that Israël is an anomaly exhibiting an inverted U-shaped relationship. Workers with 9-12 years of schooling consistently experienced a higher level of unemployment than the schooling groups with less and more education. Multivariate regression analysis of data for Israël during the 1976-1994 period indicates that this inverted U-shaped relationship is moderating. The national unemployment rate and a time trend variable had positive and significant effects tending to strengthen the inverted U-shaped relationship. However, an increase in the unemployment rate within the 0-8 education group relative to the 9-12 group and a decline in the labour force participation rate of the 0-8 group overrode these factors, resulting in a flattening of the inverse relationship. The major factor responsible for the anomaly in the education-unemployment relationship in Israël appears to be government policies intended to protect low-educated immigrants with large familles. A reduction in government support over recent years seems to have increased the exposure of the least educated to labour market forces.En las economìas industrializadas, la tasa de desempleo esta inversamente relacionada al nivel de educaciòn. Informaciòn de 1963 a 1994 muestra que Israël es una anomalìa mostrando una relaciòn invertida en forma de U. Trabajadores con estudios de 9 a 12 anos consistentemente se encontraron con tasas de desempleo mas elevadas que los grupos con mas y menos educaciòn. Un anàlisis de Regresiòn en multi-variables de la informaciòn de Israël durante los anos de 1976 a 1994 indica que la relaciòn antes mencionada se ha ido moderando. La tasa de desempleo nacional y una variable de la tendencia a través del tiempo tuvieron un buen efecto con tendencias a reforzar la forma del la curva. Sin embargo un aumento de la tasa de desempleo del grupo de educaciòn de 0 a 8 anos en relaciòn con el grupo mencionado y un déclive de la participaciòn de la fuerza laboral del grupo de 0 a 8 anos se sobrepuso a las tendencias resultando en un aplanamiento de la curva. El factor mas importante responsable por la anomalìa en la relaciòn entre el desempleo y la educaciòn en Israël es aparentemente las polìticas del gobierno que pretenden protéger los inmigrantes de baja escolaridad con grandes familias. Una reducciòn en el soporte gubemamental en los ùltimos anos parece haber sometido a una mayor exposiciòn de los trabajadores con menos educaciòn a las fuerzas del mercado laboral
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