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Entry into motherhood during adolescence in France
Résumé
En France métropolitaine, le niveau de fécondité des adolescentes (femmes de 18 ans et moins) varie d’une région à une autre. Cet article montre d’abord que les différences régionales ne résistent pas à une standardisation par des caractéristiques sociodémographiques de la population des adolescentes. L’autre résultat important est la mise en évidence de quatre profils de mères adolescentes, profils inégalement répartis dans les régions métropolitaines.
Abstract
In mainland France and Corsica, the level of teenage fertility (of women aged 18 and less) varies from one region to another. This article shows that these regional differences do not remain once standardizing for the sociodemographic characteristics of the female teenage population. The article then highlights from profiles of teenage mothers which are unequally distributed amongst the French regions
La déperdition dans l’enquête sur les intentions de fécondité
International audienceL’INED, en collaboration avec l’INSEE, a mené entre 1998 et 2003 une enquête sur les « intentions de fécondité » (IF), dont l’objectif est d’étudier l’évolution dans le temps des intentions de fécondité exprimées par un même individu, d’en comprendre les déterminants et de confronter les intentions reproductives aux comportements effectifs. L’enquête fut réalisée de manière prospective, avec différents passages.Toute enquête prospective pose le problème de la déperdition (on parle également « d’attrition ») liée à la fois à la mobilité de la population et aux refus de répondre. En dehors d’une diminution de puissance, la déperdition peut engendrer des biais dans les analyses si elle est liée à la variable d’intérêt. L’objectif de cette étude est de décrire la déperdition entre la première et la dernière vague de l’enquête IF, puis d’évaluer les biais éventuels qu’elle pourrait engendrer lors des analyses.Les résultats de ce travail incitent à la prudence lors de l’analyse de la variable d’intérêt « souhaiter un enfant » sur l’échantillon des personnes interrogées lors de la 3ème vague
Situations familiales et fécondité selon le milieu social. Résultats à partir de l’enquête EHF de 1999
Ce rapport présente des résultats issus de l’enquête Étude de l’histoire familiale (EHF) réalisée en 1999, appelée encore « Enquête Famille ». Il s’inscrit dans le cadre de la convention DPM-INSEE-INED 20000074, relative aux premières exploitations faites à partir du fichier provisoire. Il fait suite à deux précédents rapports : un rapport méthodologique présentant l’enquête et énumérant les différents aspects de production et de validation des données dans le cadre de la convention. Le deuxième rapport présentait différents travaux de validation des données, ainsi que les premiers résultats de l’enquête, portant sur des variables démographiques : situation familiale au moment de l’enquête, taille des familles et niveau de la fécondité générale. Il a donné lieu à un numéro des Dossiers et recherches de l’Ined (n°93, février 2001) intitulé « Étude de l’histoire familiale, premiers résultats de l’enquête en ménages ». Les résultats présentés ici portent également sur la population vivant en ménages ordinaires. Ils complètent certains résultats mis en évidence lors du précédent travail par un enrichissement avec des variables de position sociale. Les thèmes abordés sont à nouveau les situations familiales (parentalité, grand-parentalité et arrière-grand-parentalité), l’âge auquel on perd ses parents et la fécondité. Il s’agit cette fois de la fécondité biologique, sans intégrer les beaux-enfants de la personne. On s’intéresse surtout aux différentiels sociaux de fécondité et à la fécondité différentielle selon le sexe. Enfin, on présentera des travaux parallèles portant sur la qualité des données recueillies dans l’enquête. Cette source étant récente, de multiples travaux d’enrichissement ont été effectués. Le fichier a maintenant une pondération définitive. D’autre part, nous avons effectué un travail de comparaison des déclarations relatives aux enfants, que nous présenterons en seconde partie
Avoir un enfant : ĂŞtre prĂŞts ensemble
Ein Kind haben : gemeinsam dazu bereit sein ?
Geburten werden in Frankreich immer häufiger geplant. Eine bestimmte Anzahl Bedingungen werden für Männer und Frauen vorausgesetzt, bevor sie ein Kind in die Welt setzen wollen. Am häufigsten werden genannt : „ wirklich ein Kind haben zu wollen“, „ dazu bereit zu sein“ und dass „ der Partner einverstanden ist“. Die Vorstellungen der Männer decken sich weitgehend mit denen der Frauen. De fakto können etwa zweidrittel der Geburten als „ gut geplant“ betrachtet werden, der Konsens innerhalb der Partnerschaft ist also mehrheitlich vorhanden. Bei einer geringen Anzahl Geburten ist nach Aussagen beider Partner davon auszugehen, dass sie nicht geplant waren (nach den Antworten von Männern und Frauen zu urteilen 5% bis 7%), etwa 6% kommen früher als vorgesehen und 6% kommen später als gewünscht. Unter 2% der Geburten gelten als unerwünscht. Wenn es innerhalb einer Partnerschaft die Frau mit dem Kinderbekommen eiliger hat, steigt die Wahrscheinlichkeit, dass innerhalb von fünf Jahren eine Geburt erfolgt.Births in France are increasingly programmed. A series of conditions are believed to be necessary by men and women before having a child. Ranking in top position are “ really wanting to have a child”, “ feeling ready” and “ the partner agreeing”. Representations by men and women on the subject are very similar. In reality, around two-thirds of births are considered as being “ well-programmed”, the consensus within the couple is therefore observed in a large majority of cases. A low proportion of births are declared as not being programmed by both members of the couple (5% to 7% according to the answers of men and women), about 6% occur earlier than expected and 6% later than wished for. Less than 2% of births are considered as being unwanted. Finally, when, within the couple, the woman is more in a hurry to have a child, the probability of recording a birth within five years is increased.Les naissances en France sont de plus en plus programmées. Une série de conditions sont estimées nécessaires par les hommes et les femmes, avant d’avoir un enfant : arrivent en premières positions le fait «d’avoir vraiment envie d’un enfant » , «de se sentir prêt(e) » et «que le conjoint soit d’accord » . Les représentations masculines et féminines sur le sujet sont très similaires. Dans les faits, environ deux tiers des naissances sont considérées comme «bien programmées » , le consensus dans le couple est donc largement majoritaire. Une faible part des naissances sont déclarées comme non programmées par les deux membres du couple (5% à 7% d’après les réponses des hommes et des femmes), environ 6% arrivent plus tôt que prévu, et 6% plus tard que souhaité. Moins de 2% des naissances sont considérées comme non désirées. Enfin, lorsqu’au sein du couple, la femme est plus pressée d’avoir un enfant, la probabilité d’enregistrer une naissance dans les cinq ans augmente.Mazuy Magali. Avoir un enfant : être prêts ensemble ?. In: Revue des sciences sociales, N°41, 2009. Désirs de famille, désirs d'enfant. numéro coordonné par Nicoletta Diasio. pp. 30-41
Avoir un enfant : ĂŞtre prĂŞts ensemble ?
Ein Kind haben : gemeinsam dazu bereit sein ?
Geburten werden in Frankreich immer häufiger geplant. Eine bestimmte Anzahl Bedingungen werden für Männer und Frauen vorausgesetzt, bevor sie ein Kind in die Welt setzen wollen. Am häufigsten werden genannt : „ wirklich ein Kind haben zu wollen“, „ dazu bereit zu sein“ und dass „ der Partner einverstanden ist“. Die Vorstellungen der Männer decken sich weitgehend mit denen der Frauen. De fakto können etwa zweidrittel der Geburten als „ gut geplant“ betrachtet werden, der Konsens innerhalb der Partnerschaft ist also mehrheitlich vorhanden. Bei einer geringen Anzahl Geburten ist nach Aussagen beider Partner davon auszugehen, dass sie nicht geplant waren (nach den Antworten von Männern und Frauen zu urteilen 5% bis 7%), etwa 6% kommen früher als vorgesehen und 6% kommen später als gewünscht. Unter 2% der Geburten gelten als unerwünscht. Wenn es innerhalb einer Partnerschaft die Frau mit dem Kinderbekommen eiliger hat, steigt die Wahrscheinlichkeit, dass innerhalb von fünf Jahren eine Geburt erfolgt.Births in France are increasingly programmed. A series of conditions are believed to be necessary by men and women before having a child. Ranking in top position are “ really wanting to have a child”, “ feeling ready” and “ the partner agreeing”. Representations by men and women on the subject are very similar. In reality, around two-thirds of births are considered as being “ well-programmed”, the consensus within the couple is therefore observed in a large majority of cases. A low proportion of births are declared as not being programmed by both members of the couple (5% to 7% according to the answers of men and women), about 6% occur earlier than expected and 6% later than wished for. Less than 2% of births are considered as being unwanted. Finally, when, within the couple, the woman is more in a hurry to have a child, the probability of recording a birth within five years is increased.Les naissances en France sont de plus en plus programmées. Une série de conditions sont estimées nécessaires par les hommes et les femmes, avant d’avoir un enfant : arrivent en premières positions le fait «d’avoir vraiment envie d’un enfant » , «de se sentir prêt(e) » et «que le conjoint soit d’accord » . Les représentations masculines et féminines sur le sujet sont très similaires. Dans les faits, environ deux tiers des naissances sont considérées comme «bien programmées » , le consensus dans le couple est donc largement majoritaire. Une faible part des naissances sont déclarées comme non programmées par les deux membres du couple (5% à 7% d’après les réponses des hommes et des femmes), environ 6% arrivent plus tôt que prévu, et 6% plus tard que souhaité. Moins de 2% des naissances sont considérées comme non désirées. Enfin, lorsqu’au sein du couple, la femme est plus pressée d’avoir un enfant, la probabilité d’enregistrer une naissance dans les cinq ans augmente.Mazuy Magali. Avoir un enfant : être prêts ensemble ?. In: Revue des sciences sociales, N°41, 2009. Désirs de famille, désirs d'enfant. numéro coordonné par Nicoletta Diasio. pp. 30-41
Recent demographic developments in France : fewer adults Live with a partner
On 1 January 2010, the population of metropolitan France was 62.8 million. It grew more slowly than in 2008 (5.2 per 1,000), owing to a somewhat smaller natural increase. After a three-year decline, the number of foreigners admitted as residents increased slightly in 2008. Immigrants born in Algeria and Morocco now outnumber those from Portugal. The total fertility rate dipped slightly in 2009, but remains very close to 2 children per woman. The mean age at childbearing has reached 30 years. The total abortion rate remained high in 2007 at 0.53 terminations per woman. The age at first induced abortion is decreasing, while the frequency of repeat abortions is on an upward trend. The number of PACSs (civil partnerships) continued to rise in 2009 and, despite fewer marriages, the total number of registered unions is rising. The probability of marriage for never-married persons is still falling. The number of divorces again fell slightly in 2009, but the total divorce rate remains close to 45%. Because of the increase in union terminations, slightly fewer adult men and women were living with a partner in 2006 than in 1999. They more frequently live alone or in single-parent families. Life expectancy at birth started rising again in 2009, after stalling for women in 2008. It is estimated at 77.8 years for men and 84.5 years for women
L'évolution démographique récente en France : la diminution du nombre de mariages se poursuit
International audienceAu premier janvier 2014, la France comptait 66 millions d’habitants (dont 63,9 millions en France métro politaine), soit un accroissement annuel de 4,2 ‰. En 2012, 180 000 titres de séjour ont été délivrés à des personnes immigrantes venant de pays tiers. Une majorité de titres concernaient des femmes. Les motifs des titres délivrés relèvent pour moitié de raisons familiales et pour un quart des études. La fécondité diminue légèrement, passant à 1,99 enfant par femme. Cette baisse, conjuguée à la diminution de la part des femmes en âge de procréer au sein de la population et à l’augmentation de la population totale, implique que le taux de natalité est également en baisse en 2013. Après une légère remontée en 2012, le nombre de mariages diminue à nouveau : d’après les données provisoires, on a enregistré 231 000 mariages en 2013. Le mariage a été ouvert aux couples de même sexe le 17 mai 2013 et 7 000 mariages ont été enregistrés entre mai et décembre 2013. Le nombre de pacs enregistrés en 2013 est de 168 000. Le nombre de décès en 2013 est provisoirement estimé à 572 000, et en France métropolitaine, il dépasse le seuil de 560 000. L’espérance de vie des femmes est de 85 ans et celle des hommes de 78,7 ans, soit un écart de 6,3 ans en légère diminution par rapport à l’année 2012
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