6 research outputs found

    Four year follow-up of a randomised controlled trial comparing open and laparoscopic Nissen fundoplication in children

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    The article examines why some postconflict societies defer the recovery of those who forcibly disappeared as a result of political violence, even after a fully fledged democratic regime is consolidated. The prolonged silences in Cyprus and Spain contradict the experience of other countries such as Bosnia, Guatemala, and South Africa, where truth recovery for disappeared or missing persons was a central element of the transition to peace and democracy. Exhumations of mass graves containing the victims from the two periods of violence in Cyprus (1963-1974) and the Spanish Civil War (1936-1939) was delayed up until the early 2000s. Cyprus and Spain are well suited to explain both prolonged silences in transitional justice and the puzzling decision to become belated truth seekers. The article shows that in negotiated transitions, a subtle elite agreement links the noninstrumental use of the past with the imminent needs for political stability and nascent democratization. As time passes, selective silence becomes an entrenched feature of the political discourse and democratic institutions, acquiring a hegemonic status and prolonging the silencing of violence

    Armenian Identity and Greek Nationalism in Cyprus

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    Le but général de cet article est d'élucider les processus par lesquels les Arméniens de Chypre se forgent une conception du monde spécifique qui leur permet à la fois de se différencier des autres groupes ethniques de l'île et des Arméniens d'ailleurs. L'accent est mis en particulier sur la manière dont les Arméniens-Chypriotes perçoivent le développement d'un nationalisme grec sur l'île et son affrontement avec l'idéologie opposée du chypriotisme. Il montre que, tandis que le chypriotisme laisse plus de place à l'Arménité que le nationalisme grec, le nationalisme grec peut avoir un attrait émotionnel pour les Arméniens précisément parce que l'ennemi désigné, le Turc, est non seulement l'ennemi historique des Grecs mais aussi celui des Arméniens. Bien que la vision grecque-nationaliste de Chypre soit grecque – et que, en ce sens, les Arméniens "n'en fassent pas vraiment" partie –, le nationalisme grec chypriote facilite néanmoins les efforts des Arméniens chypriotes pour préserver un sentiment de séparation et de distinction qui leur permet de garder comme point focal de référence la communauté imaginée de la nation arménienne.Mavratsas Caesar. Armenian Identity and Greek Nationalism in Cyprus. In: Chypre et la Méditerranée orientale. Formations identitaires : perspectives historiques et enjeux contemporains. Actes du colloque tenu à Lyon, 1997, Université Lumière-Lyon 2, Université de Chypre. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2000. pp. 197-205. (Travaux de la Maison de l'Orient méditerranéen, 31

    The Armenians of Cyprus : a study in ethnic identity and institutions

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    Les Arméniens de Chypre Cet article rend compte des phases préliminaires d'une étude sur la communauté arménienne à Chypre. Il s'agit essentiellement d'un projet de recherche qui éclaire les données théoriques et méthodologiques de base concernant les aspects socioculturels de la civilisation arménienne de Chypre, de ses institutions, de son identité. Cette étude ethnographique s'appuie sur de nombreuses données quantitatives, des interviews, des événements vécus. L'analyse de l'ethnicité arménienne chypriote est en outre replacée dans une approche scientifique plus large sur l'ethnicité et la nationalité.Mavratsas Caesar. The Armenians of Cyprus : a study in ethnic identity and institutions. In: Chypre hier et aujourd’hui entre Orient et Occident. Actes du colloque tenu à Nicosie, 1994, Université de Chypre et Université Lumière Lyon 2. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 1996. pp. 103-109. (Travaux de la Maison de l'Orient méditerranéen, 25

    The Armenians and the Maronites of Cyprus : comparative considerations concerning ethnic assimilation

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    Alors que les Arméniens chypriotes ont réussi à garder une conscience de distinction culturelle vis-à-vis de la société chypriote grecque dominante, les Maronites chypriotes, quant à eux, y sont de plus en plus intégrés. Et, en ce début de XXIe siècle, le seul facteur qui semble distinguer les jeunes Chypriotes maronites de leurs camarades Chypriotes grecs est leur religion catholique maronite. Les événements de 1974 ont marqué le début du processus d’assimilation des Maronites qui ont alors été obligés de quitter leurs villages pour se réinstaller dans les villes qui restaient sous contrôle de la République de Chypre. Dans cet article, nous tenterons d’expliquer pourquoi, à Chypre, les Arméniens ont mieux réussi à conserver leur distinction ethnique et culturelle que les Maronites. Nous formulerons l’hypothèse selon laquelle les différences d’assimilation s’expliquent principalement du fait que les Arméniens ont toujours été fortement liés — et le sont encore aujourd’hui — à un réseau plus large de diaspora, tandis que la communauté maronite, en dépit de ses liens avec le Liban ou la nation maronite, a toujours été centrée sur Chypre.Mavratsas Caesar. The Armenians and the Maronites of Cyprus : comparative considerations concerning ethnic assimilation. In: Méditerranée : Ruptures et Continuités. Actes du colloque tenu à Nicosie les 20-22 octobre 2001, Université Lumière-Lyon 2, Université de Chypre. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2003. pp. 205-210. (Travaux de la Maison de l'Orient méditerranéen, 37

    The Armenians and the Maronites of Cyprus : comparative considerations concerning ethnic assimilation

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    Alors que les Arméniens chypriotes ont réussi à garder une conscience de distinction culturelle vis-à-vis de la société chypriote grecque dominante, les Maronites chypriotes, quant à eux, y sont de plus en plus intégrés. Et, en ce début de XXIe siècle, le seul facteur qui semble distinguer les jeunes Chypriotes maronites de leurs camarades Chypriotes grecs est leur religion catholique maronite. Les événements de 1974 ont marqué le début du processus d’assimilation des Maronites qui ont alors été obligés de quitter leurs villages pour se réinstaller dans les villes qui restaient sous contrôle de la République de Chypre. Dans cet article, nous tenterons d’expliquer pourquoi, à Chypre, les Arméniens ont mieux réussi à conserver leur distinction ethnique et culturelle que les Maronites. Nous formulerons l’hypothèse selon laquelle les différences d’assimilation s’expliquent principalement du fait que les Arméniens ont toujours été fortement liés — et le sont encore aujourd’hui — à un réseau plus large de diaspora, tandis que la communauté maronite, en dépit de ses liens avec le Liban ou la nation maronite, a toujours été centrée sur Chypre.Mavratsas Caesar. The Armenians and the Maronites of Cyprus : comparative considerations concerning ethnic assimilation. In: Méditerranée : Ruptures et Continuités. Actes du colloque tenu à Nicosie les 20-22 octobre 2001, Université Lumière-Lyon 2, Université de Chypre. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2003. pp. 205-210. (Travaux de la Maison de l'Orient méditerranéen, 37
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