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    Inventaire des mouches hématophages dans les élevages bovins, ovins et porcins à Oyem (Nord Gabon)

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    Les mouches hématophages en particulier les glossines, les stomoxes et les tabanides sont des vecteurs potentiels d’agents pathogènes. Comme dans la majeure partie du Gabon, les mouches hématophages des fermes de la ville d’Oyem demeurent encore mal connues. Pour ces raisons des prospections entomologiques, basées sur l’utilisation des pièges vavoua et nzi, ont été réalisées dans 4 fermes d’élevages de bovins, porcins et ovins de la ville d’Oyem. Au total 664 mouches hématophages ont été capturées. Ces dernières sont représentées par quatre espèces de stomoxes avec des abondances différentes : Stomoxys niger niger (40%), Stomoxys xanthomelas (36%), Stomoxys calcitrans (14%) et Stomoxys omega (10%). La variabilité des captures pourraient s’expliquer par l’utilisation de deux types de piège et par la période pendant laquelle s’est déroulée la session. Ces résultats bien que préliminaires invitent à élaborer une stratégie de lutte et de contrôle des vecteurs pour un développement durable de l’élevage dans cette région.Mots-clés : vavoua, nzi, stomoxes, mouche hématophage, Oyem, Gabon

    Ecodistribution des tabanidés, glossines et stomoxes le long d’un transect forêt primaire –village au Gabon

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    L’abondance et la diversité spécifique des mouches hématophages ont été évaluées par des captures d’insectes à l’aide des pièges Vavoua et Nzi durant la saison sèche et la saison des pluies dans deux types de biotope au Gabon : Forêt primaire et village. Trois groupes d’intérêt médical et vétérinaire ont été ciblés pour cette étude : les tabanidés, les glossines et les stomoxes. Au total, 21 espèces de mouches hématophages ont été identifiées: treize espèces de Tabanidae, cinq espèces de Glossinidae et trois espèces de Stomoxyinae. Les espèces de tabanidés numériquement les plus abondantes ont été : Chrysops. silacea (19%), Tabanus obscurehirtus (13%), T. taeniola (12%), T. dilitius (9%), T. par (7%), T. socius (7%), T. obscurefumalus (7%), T. canus (7%), T. boueti (7%), T. marmorosus congoicola (6%). Les espèces les moins abondantes ont été T. secedens (2%), C. dimidiatus (2%) et A. fasciata (2%). Les espèces de glossines les plus abondantes ont été Glossina nashi (33%) et G. palpalis palpalis (33%). Les moins abondantes ont été G. frezili (15%), G. fusca congolensis (14%) et G. tabaniformis (5%). Les espèces de stomoxes ont été représentées par Stomoxys omega (43%), S. niger niger (43%) et S. niger bilineatus (14%).Mots clés : Insectes hématophages, Nzi, Vavoua, Zadié, Gabo

    Augmentation de la biomasse de la roselle (Hibiscus sabdariffa L. var. sabdariffa) par des traitements à l’acide borique, au Gabon

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    Pour intensifier la production de la roselle (Hibiscus sabdariffa L. var. sabdariffa), une plante à forte valeur marchande au Gabon, un essai de stimulation de la croissance végétale a été réalisé par prétraitement des graines à différentes solutions d’acide borique (H3BO3). L’effet inducteur a été mesuré par la variation de matière sèche des racines, des tiges et rameaux, des feuilles et des fruits des plantes âgées de 100 jours. Les résultats montrent que l’acide borique a induit 2 actions morphologiques opposées : la réduction de la matière sèche des organes à des concentrations élevées, supérieures à 10-10 M, et l’augmentation de celle-ci, pour des concentrations faibles inférieures à cette valeur. Les stimulations les plus importantes ont été induites par les concentrations de 10-10 M, avec des hausses de matière sèche supérieures à 30%. L’emploi de l’acide borique est donc théoriquement envisageable dans les programmes d’amélioration de la production de la roselle au Gabon.Mots clés: Acide borique, Roselle, Prétraitement, Biomasse, Augmentation, Diminutio

    Inventory of potential vectors of trypanosoma and infection rate of the Tsetse fly in the National Park of Ivindo, Gabon

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    Background: Trypanosoma’s vectors distribution is poorly investigated in Gabon, where  Trypanosomiasis historical foci exist. Thus, an active detection of Trypanosoma sp transmission needs to be assessed.Objectives: The present study aims to identify potential vectors of Trypanosoma sp and to evaluate the infection rate of the Tsetse fly in an area of Gabon.Methods: An entomological survey was conducted in the National Park of Ivindo in May 2012 using Vavoua traps. All captured insects were identified. Tsetse were dissected and organs were  microscopically observed to detect the presence of Trypanosoma sp.Results: 247 biting flies known as vectors of Trypanosomiasis were caught including 189 tsetse flies, 32 Tabanid and 26 Stomoxys. Tsetse flies had the highest bulk densities per trap per day (ADT = 3 tsetse / trap / day), while the lowest density was found among Stomoxys (ADT= 0.41 Stomoxys / trap / day). The infection rate of flies was 6.3%. Infectious organs were midguts and to a lesser extent salivary glands and proboscis.Conclusion: The presence of Tsetse infected by Trypanosoma highlights an existing risk of trypanosomiasis infection in the National Park of Ivindo.Keywords: Tsetse fly, Tabanids, vector, Stomoxys, biodiversity, trypanosomiasis

    Contribution à l’évaluation de la diversité des vecteurs biologiques de la Trypanosomose Humaine Africaine et de leur activité journalière dans le Parc National de l’Ivindo (Nord est Gabon)

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    Objectifs : Afin d’évaluer les risques épidémiologiques liés à la présence des glossines dans le Parc National de l’Ivindo (Gabon), des enquêtes entomologiques ont été effectuées pour connaître l’abondance des glossines et suivre leur activité journalière.Méthodologie et résultats : Les captures ont été réalisées en petite saison sèche avec des pièges, Vavoua et Nzi, placés en forêt primaire, en forêt secondaire et au village Loaloa. Par ailleurs, trois pièges vavoua ont été visités chaque deux heures, de 8 heures à 18heures, durant quatres jours consécutifs. Quatres espèces et sous-espèces de glossines ont été identifiées : G. tabaniformis (46,04%), G. palpalis palpalis(32,37%).G fusca congolensis(12,95%) et G. tachinoides(8,63%). Par ailleurs, les cycles d’activité de ces quatre espèces sont variables : G. palpalis palpalisa une d’activité journalière bimodale, alors que G. tachinoides a un cycle unimodal. G. fusca congolensis a un pic d’activité entre 12heures et 14heureset G. tabaniformisa présenté des faibles pics d’activité.Conclusion et application : Les connaissances sur les insectes hématophages constituent un élément important dans la lutte anti vectorielle, car ces insectes constituent un risque pour la santé humaine et animale. Mieux connaitre la répartition des vecteurs, les risques de diffusion des pathogènes et leur évolution représente un enjeu majeur pour la mise en place d’une stratégie de contrôle de vecteurs. Aussi, les résultats de cette étude, bien que préliminaires invitent à présent à élaborer et de prendre en compte les stratégies de lutte et de contrôle des vecteurs de parasitoses. Ainsi, une étude plus approfondie mérite d’être effectuée afin de connaître la dynamique spatio-temporelle de ces insectes et de leur activité journalière.Mots clés : Glossines, piège Nzi, piège Vavoua, parc, Gabo

    Influence de la saison sur l’ecodistribution des glossines, tabanides, stomoxes du Baï de Momba Makokou, Gabon

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    Dans un souci de valorisation écotouristique du baï de Momba, la dynamique saisonnière des glossines, tabanidés et stomoxes a été évaluée. Dix pièges Vavoua ont été utilisés durant 7 j consécutifs soit un effort de piégeage de 70 pièges-j. Un total de 2 641 stomoxes (57 %), 1 680 glossines (36 %) et 325 tabanidés (7 %) ont été capturés pendant la saison des pluies et la saison sèche. La plus forte densité a été obtenueavec les glossines indépendamment des saisons, soit une DAP = 5,91 glossines/piège/j en saison des pluies et DAP = 6,09 glossine/piège/jour en saison sèche. L’indice de Shannon a montré que la plus forte diversité spécifique de glossines a été observée en saison sèche (0,58) et la plus faible en saison des pluies (0,48). Les tabanidés ont une DAP de 2,02 tabanidés/piège/j et une DAP de 0,3 tabanidé/piège/j respectivement en saison des pluies et en saison sèche. L’indice de Shannon est de 0,69 en saison des pluies et de 0,68 en saison sèche. Tandis que les stomoxes ont une DAP de 18,69 stomoxes/piège/j en saison des pluies et une DAP de 0,18 stomoxe/piège/j en saison sèche. L’indice de Shannon de ces espèces est de 0,4 en saison des pluies et de 0,23 en saison sèche. La présence de vecteurs de trypanosomoses et de filarioses dans ce milieu écologique très particulier suggère d’inclure des stratégies de lutte contre ces insectes dans le processus de valorisation du baï de Momba en termes d’écotourisme.Mots clés : Glossines, tabanidés, stomoxes, baï de Momba, Gabon

    Rythme d’activité journalière de Glossina fuscipes fuscipes, vecteur majeur de la trypanosomiase humaine africaine dans le parc national de Moukalaba Doudou (Sud-Ouest Gabon)

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    La présence des glossines et l’activité journalière de Glossina fuscipes fuscipes dans le parc national de Moukalaba-Doudou ont été évaluées à l’aide du piège Vavoua durant douze jours pendant la grande saison sèche dans trois habitats différents à raison de quatre jours par habitats : savane, forêt et milieu anthropisé. Dans  chaque milieu, un dispositif de trois pièges a été utilisé. 697 glossines au total ont été capturées soit 59,26% en forêt, 34,14% en milieu anthropisé et 6,60% en savane. Les glossines capturées ont été identifiées comme appartenant aux taxons suivant : Glossina fuscipes fuscipes Newstead 1911, G. palpalis palpalis Robineau-Desvoidy 1830, G. frezili Gouteux 1987, G. tachinoides  Westwood1850, G. nashi Potts1955. Le rythme circadien d’activité de  Glossina fuscipes fuscipes montre de façon générale que cette espèce a un rythme de type unimodal avec un maximum de capture marquée en milieu de journée. Selon les différents habitats, les pics d’activités journalières de cette espèce varie. Il est unimodal en forêt et savane, et bimodal en milieu anthropisé. Suivant le sexe, l’activité journalière de Glossina  fuscipes fuscipes dans les trois biotopes est très hétérogène. Chez les mâles, le rythme circadien d’activité est bimodal en milieu anthropisé et unimodal en savane et en forêt, alors que chez les femelles ce cycle est unimodal dans les trois milieux.Mots clés : Vavoua, glossines, activités journalières, Doussala, Moukalaba Doudou, Gabo

    Structuration génétique de trois populations de Glossina palpalis palpalis et impact de la peinture insecticide inesfly™ 5 A IGR NG dans la lutte contre ces vecteurs à Abidjan (Côte d’Ivoire)

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    Des études ont été menées sur le vecteur majeur de la Trypanosomose Humaine Africaine, en Côte d’Ivoire, Glossina palpalis palpalis. Trois sites ont donc été choisis : la forêt du Banco et ses reliques forestières que sont le parc zoologique et l’Université Nangui Abrogoua. L’objectif général de cette étude était de détecter un éventuel isolement des populations de G. p. palpalis de ces 3 sites et d’évaluer l’effet de la peinture insecticide de micro encapsulation bio-polymérique Inesfly™ 5 A IGR NG sur la densité des glossines du parc zoologique. Sept marqueurs microsatellites ont été utilisés pour les analyses génétiques. La peinture Inesfly™ 5 A IGR NG a été appliquée à l’extérieur des murs des cages des animaux du parc zoologique. Les sites de la forêt du Banco et l’Université Nangui Abrogoua étaient les sites témoins. Les résultats de ces analyses génétiques ont conclu à l’existence probable de flux génique entre les populations de glossines de ces trois sites. A l’échelle microgéographique, c’est-à-dire à Abidjan, ces 3 populations sont proches, d’où l’existence probable de flux génique entre ces  différentes populations de G. p. palpalis. Plus de six mois après l’application de la peinture insecticide, le nombre de glossines capturées sur le site du parc zoologique avait fortement  diminué avec un taux de réduction du 1/3. Face au risque encouru par les populations humaines et animales de cette ville du fait de la présence du vecteur majeur de la Trypanosomose Humaine Africaine, des études  supplémentaires seront nécessaires pour évaluer l'impact environnemental de cette peinture avant salarge diffusion comme outil de lutte contre les glossines.Mots clés : Structure génétique, glossine, peinture insecticide Inesfly™ 5 A IGR NG, forêt du Banco, parc zoologique d’Abidjan, Université Nangui Abrogoua

    Is there a suburban sleeping sickness in Libreville?

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    Background: The transmission of sleeping sickness occurs primarily in rural areas, and exposed populations are those living from rural activities such as agriculture, fishing, animal husbandry or hunting. However, urban and suburban foci are more and more reported in T. b. gambiense areas. In Libreville town, sleeping sickness cases are regularly diagnosed. In  order to investigate about the establishment of a transmission cycle of that disease, we have carried out an entomological survey in two quarters in the vicinity of the town.Methods: Vavoua traps were set out in all suitable biotopes for tsetse flies during four days and examined twice a day. Flies were collected, identified and dissected.Results: Two species of Glossina were caught: G. palpalis palpalis (90.58%) and G. caliginea (9.42%). A total infection rate of 9.37% was observed after dissection of all non-teneral flies captured.Conclusion: These results suggest the establishment of a trypanosomiasis transmission cycle in the area. No salivary gland was found infected. Given that infected persons are regularly detected, we can think about the existence of a suburban sleeping sickness focus in Libreville. More analysis is needed concerning the identification of human trypanosomes and theorigin of Glossina blood meals that may confirm the existence of that focus.Key words: sleeping sickness, suburban focus, Glossina, Libreville, Gabon

    Is there a suburban sleeping sickness in Libreville?

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    BACKGROUND: The transmission of sleeping sickness occurs primarily in rural areas, and exposed populations are those living from rural activities such as agriculture, fishing, animal husbandry or hunting. However, urban and suburban foci are more and more reported in T. b. gambiense areas. In Libreville town, sleeping sickness cases are regularly diagnosed. In order to investigate about the establishment of a transmission cycle of that disease, we have carried out an entomological survey in two quarters in the vicinity of the town. METHODS: Vavoua traps were set out in all suitable biotopes for tsetse flies during four days and examined twice a day. Flies were collected, identified and dissected. RESULTS: Two species of Glossina were caught: G. palpalis palpalis (90.58%) and G. caliginea (9.42%). A total infection rate of 9.37% was observed after dissection of all non-teneral flies captured. CONCLUSION: These results suggest the establishment of a trypanosomiasis transmission cycle in the area. No salivary gland was found infected. Given that infected persons are regularly detected, we can think about the existence of a suburban sleeping sickness focus in Libreville. More analysis is needed concerning the identification of human trypanosomes and the origin of Glossina blood meals that may confirm the existence of that focus
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