266 research outputs found

    Montignac – Le Regourdou

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    Pour des raisons de sécurité, il n’a pas été possible de reprendre des fouilles. La campagne 2015 de prospection thématique s’est donc déroulée du 11 juillet au 10 août et n’a mobilisé que les membres de l’équipe scientifique ainsi que quelques aides. Nous nous sommes donc focalisés sur l’étude de divers documents : archives personnelles de l’inventeur du gisement – Roger Constant – qui ont été reconditionnées et dont l’inventaire a débuté, base de données des fouilles (1961-1964) dirigées pa..

    Marillac-le-Franc – Les Pradelles

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    Identifiant de l'opération archéologique : 204549 Date de l'opération : 2008 (FP) Le gisement des Pradelles (altitude proche de 108 m et coordonnées géographiques système ED50) : 00°25'59" de longitude E et 45°44'29" de latitude N) se situe sur la commune de Marillac-le-Franc en Charente, à quelques kilomètres à l'est de La Rochefoucauld, sur la rive droite de la Ligonne, un affluent droit de la Tardoire. En l'état, il se présente comme une vaste dépression d'une vingtaine de mètres de long s..

    Marillac-le-Franc – Les Pradelles

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    Identifiant de l'opération archéologique : 204782 Date de l'opération : 2009 (PI) Le gisement des Pradelles a fait l'objet d'une campagne de fouilles de quatre semaines en Juillet. Comme pour les années 2002 à 2007, la première moitié de cette période n'a impliqué qu'une équipe de fouilleurs bénévoles de l'université de Princeton dans le cadre d'une école de fouilles faisant suite à des cours théoriques (niveau « undergraduated ») donnés à l'université Bordeaux 1 et leur permettant de valider..

    Origine et évolution de l'humanité eurasiatique du Pléistocène supérieur : quelques résultats de l'ADN ancien

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    International audienc

    Les restes mandibulaires d’Homo neanderthalensis d’Archi, Caverna delle Fate et Guattari

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    Cet ouvrage correspond à la publication, aux BAR International series, d’une version revue du manuscrit de la thèse soutenue le 8 avril 2013 par son autrice. Ladite thèse, dont le pdf n’est pas en accès libre sur le site www.theses.fr, avait été réalisée en cotutelle entre l’Université de Ferrara (Pr. Carlo Peretto, directeur de la thèse) et le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (Pr.  Dominique Grimaud-Hervé, codirectrice de thèse). L’ouvrage publié aux BAR International series est..

    Rediscovery of the Badegoule 5 skeletal remains (Badegoule, Le Lardin-Saint-Lazare, Dordogne, France)

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    International audienceIn 1910 at the site of Badegoule (Dordogne), O. Hauser discovered cranial remains of a juvenile specimen labelled Badegoule 5. No other information about this specimen or its future was available after 1910. However, unpublished German archives confirm that Badegoule 5 had not been lost or destroyed. In fact, Badegoule 5 is preserved in the collections of the Field Museum of Natural History, Chicago (Illinois) (inventory number is 199559), although it was labelled that it could have derived from Le Moustier (O. Hauser excavations). One of us has had the chance to restore the specimen, and the nature of the sediment which contained these remains confirms our interpretation of the archives. Considering data from excavations of A. Cheynier and J. Couchard of different loci of Badegoule, we infer that the human remains belong to the Badegoulian levels.Redécouverte des vestiges humains «Badedgoule 5» (Badegoule, commune du Lardin-Saint-Lazare, Dordogne, France). Dans le gisement de Badegoule (Dordogne), O. Hauser mis au jour, en 1910, des vestiges crâniens d'un sujet immature (Badegoule 5). Aucune autre information sur ce spécimen n'était disponible tout comme son devenir. Des archives allemandes inédites nous assurent que Badegoule 5 n'a pas été perdu et qu'il fait actuellement partie des collections du Field Museum of Natural History à Chicago (Illinois) où il a été restauré par l'un de nous. Il y est inventorié sous le numéro 199559 et il est mentionné comme provenant du Moustier (fouilles Hauser). La nature du sédiment qui contenait ces vestiges confirme nos investigations sur les archives et nous permet, en fonction des résultats des fouilles de A. Cheynier et J. Couchard (de différents locus de Badegoule), de supposer qu'ils se rapportent aux niveaux badegouliens

    La redécouverte du nouveau-né néandertalien Le Moustier 2

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    En 1996, des ossements d’un périnatal sont retrouvés dans les réserves du Musée National de Préhistoire avec les collections des abris du Moustier (Dordogne). Certains sont isolés, d’autres sont pris dans de petites mottes de sédiment. Assez vite, il apparaît que ces vestiges peuvent être ceux mis au jour par D. Peyrony dans l’abri inférieur. En 1997, le Musée National de Préhistoire nous confie la fouille des mottes et l’étude des vestiges. A l’issue de la fouille (fin 2000), nous proposons la reconstitution d’un squelette de périnatal exceptionnellement bien conservé. L’étude, morphologique et métrique, préliminaire, des vestiges osseux nous assure que nous sommes en présence d’un Néandertalien. Considérant sa classe d’âge, certains de ses ossements sont uniques dans les annales de la Paléontologie humaine. De surcroît, la fouille des mottes de sédiment s’est accompagnée de l’enregistrement de données qui permettront de préciser la position de segments du corps dans la tombe. Enfin, cette découverte remet en cause le nombre d’individus présents dans le gisement de La Ferrassie et l’existence de l’unique sépulture double du Moustérien d’Europe. En ce qui concerne les prédécesseurs des Hommes modernes d’Europe, Le Moustier 2 représente donc la plus importante découverte paléoanthropologique faite en France depuis ces vingt-cinq dernières années et en Périgord depuis 1961. Son étude permettra de nombreuses avancées en anthropologie biologique, sur l’ontogénie des Néandertaliens et les pratiques funéraires moustériennes.We report here the rediscovery, in the archaeological collections of the Musée National de Préhistoire (Les Eyzies-de-Tayac), of a Neandertal neonatal skeleton from the Le Moustier inferior rock-shelter. This fossil has been excavated in 1914 but it was lost to science and unavailable for study until six years ago.This specimen represents one of the best preserved Wurmian Neandertals, including adults. Considering the age at death of this individual (about four months postnatal) and the small number of previously discovered Neandertal neonatal specimens (only five individuals, some of them very fragmentary, since the beginning of the 20 th century), its study can provide significant data on Neandertal ontogeny. Many of the bones of the skeleton were previously unknown for human Palaeontology annals; further because of the precise techniques used to excavate the blocks of sediment containing the bones, it was possible to record information concerning the precise orientation of the skeleton in the burial pit. These observations can be employed in future research that focuses on Neandertal burial practices. It will also provide an additional context for the interpretation of Neandertal burial practices at the La Ferrassie site and for the constitution of the La Ferrassie human sample. Finally, the study of this skeleton will result in the accumulation of much basic biological data (e. g. ontogeny, and also the recognition of derived versus primitive traits) crucial to the ongoing discussions of the phylogenetic status and cultural capacities of the Neandertals. The Le Moustier 2 specimen is, for Middle Palaeolithic human remains, the most important discovery from France since 25 years and from Perigord since 40 years

    Sillons d’usure interproximaux : reproduction expérimentale, analyse et application des résultats aux observations sur la lignée néandertalienne

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    Dès 1911, Siffre observe pour la première fois, sur les faces proximales des molaires mandibulaires gauches du Néandertalien La Quina H5, une perte de substance dentaire sous forme d’une « gouttière » creusée au niveau du collet. En raison d’observations identiques sur un homme actuel, il propose que ces sillons soient le résultat de l’utilisation d’un cure-dent visant à éliminer des particules alimentaires qui se coincent au niveau de l’espace inter-dentaire. Depuis de très nombreux auteurs ont également observé ce type d’usure au sein de divers taxons fossiles, le plus ancien étant considéré comme un « early Homo ». Différentes étiologies ont été proposées pour expliquer l’existence de cette perte de substance dentaire, mais on peut actuellement considérer qu’il existe un consensus sur l’utilisation de cure-dent. Néanmoins, à ce jour, personne n’a tenté de reproduire expérimentalement ce type d’usure. À partir de prémolaires d’hommes actuels et de différents matériaux (os et bois de renne non fossile, buis et tendon de veau), utilisés avec et sans particules abrasives, nous avons tenté de reproduire au niveau du collet des dents, des sillons dont les caractéristiques seraient proches de celles décrites sur les dents fossiles présentant des usures de type « en cure-dent ». Avec presque tous les matériaux utilisés, en présence ou non de particules minérales, nous avons réussi à reproduire de tels stigmates. De plus, ces pertes de substance dentaire sont très proches quelle que soit la nature de l’objet faisant office de cure-dent. Une exception, le matériau le plus souple produit des traces qui nous semblent n’avoir jamais été retrouvées chez des fossiles du Paléolithique. L’emploi de matière minérale paraît induire une usure beaucoup plus rapide et des stries dont l’aspect est plus grossier et la profondeur plus importante (étude au microscope électronique à balayage). À partir de ces résultats, nous discutons les sillons d’usure interproximaux observés chez les membres de la lignée néandertalienne. Il y a une très grande similitude entre ce qui a été décrit chez les fossiles et les sillons obtenus expérimentalement, aussi bien en ce qui concerne leur forme que les stries qui affectent la dépression. Enfin, nos résultats nous permettent de supposer que le cure-dent était un objet occasionnel.Siffre (1911) was the first to observe, on the left mandibular molars of the La Quina H5 Neandertal, a loss of dental tissues in “gutter” form located at the cemento-enamel junction. By close comparative observations on a living man, he suggested that these grooves were produced by means of a toothpick, for cleaning the food particles accumulated in the interdental space. Since then, several authors have reported interproximal wear grooves in a wide range of fossil hominids, beginning with early Homo. Various etiologies were proposed to explain the existence of this loss of dental substance, but we may consider that at present there is a consensus on toothpick use. Nevertheless no one has yet attempted to reproduce experimentally this type of tooth wear. This study attempts to reproduce grooves at the cement/enamel junction of human premolars using various materials (reindeer bone and antler, calf sinew and wood) with and without abrasive particles. These grooves must be close in appearance to the typical toothpick wear generally described in the literature for fossil teeth. Almost all the materials employed for the experiment, with or without abrasives, produced such grooves. Moreover, they are very close morphologically whatever the nature of the object used as a toothpick. However there is an exception: the flexible material produced marks that we have never seen on Paleolithic fossils. The use of mineral particles appears to increase the speed of wear and to produce deeper scratches. With these experimental results we discuss the interproximal wear grooves observed on teeth of members of Neanderthal lineage. The macro- and microscopic morphology of these experimental grooves is similar to that reported for fossil hominids. Our results thus enable us to suggest that tooth-picks were occasional objects
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