27 research outputs found

    Gender difference and sex hormone production in rodent renal ischemia reperfusion injury and repair

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Several lines of evidence suggest a protective effect of female sex hormones in several organs subjected to ischemia-reperfusion injury. The aim of the study was to investigate sex hormone production in male rats after a renal ischemia-reperfusion sequence and analyze the influence of gender differences on tissue remodelling during the recovery process.</p> <p>Method</p> <p>Age-matched sexually mature male and female rats were subjected to 60 min of renal unilateral ischemia by pedicle clamping with contralateral nephrectomy and followed for 1 or 5 days after reperfusion. Plasma creatinine, systemic testosterone, progesterone and estradiol levels were determined. Tubular injury, cell proliferation and inflammation, were evaluated as well as proliferating cell nuclear antigen, vimentin and translocator protein (TSPO) expressions by immunohistochemistry.</p> <p>Results</p> <p>After 1 and 5 days of reperfusion, plasma creatinine was significantly higher in males than in females, supporting the high mortality in this group. After reperfusion, plasma testosterone levels decreased whereas estradiol significantly increased in male rats. Alterations of renal function, associated with tubular injury and inflammation persisted during the 5 days post-ischemia-reperfusion, and a significant improvement was observed in females at 5 days of reperfusion. Proliferating cell nuclear antigen and vimentin expression were upregulated in kidneys from males and attenuated in females, in parallel to injury development. TSPO expression was transiently increased in proximal tubules in male rats.</p> <p>Conclusions</p> <p>After ischemia, renal function recovery and tissue injury is gender-dependent. These differences are associated with a modulation of sex hormone production and a modification of tissue remodeling and proliferative cell processes.</p

    Le cannabis est-il un produit dopant ?

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    Les propriétés sédatives et anxiolytiques du principe psychoactif principal du cannabis, le delta-9 tetrahydrocannabinol (THC), sont connues depuis des millénaires. Cette connaissance empirique a été confirmée ces dernières années par une meilleure compréhension des mécanismes d'action du THC. Au niveau neuronal, il induit une diminution intracellulaire du potassium et une augmentation du calcium. Ceci se traduit par une altération des capacités d'exocytose de certains neurotransmetteurs, dont le glutamate. Par ailleurs, il est désormais bien établi que les zones du cerveau dans lesquelles le THC exerce ces effets sont les mêmes que celles où agissent les médicaments sédatifs et les bêtabloquants, substances également utilisées dans la pratique du dopage. Les propriétés sédatives du cannabis sont recherchées par les athlètes, les jours précédant les compétitions pour favoriser l'endormissement, un souci majeur pour ces sportifs de haut niveau. Dans les disciplines sportives nécessitant un état de relaxation important au cours de la compétition, ce qui est le cas pour tous les sports d'adresse (tir, équitation, etc.), les propriétés anxiolytiques du cannabis sont également très attractives. En conséquence, et bien que le cannabis puisse être responsable d'une diminution des performances biomécaniques, il est utilisé par les sportifs de haut niveau pour son aptitude à améliorer les performances psychologiques ; il est donc logique qu'il soit proscrit au même titre que certaines classes de médicaments destinés à se substituer aux méthodes naturelles de préparation psychologique

    Métabolisme, toxicocinétique, distribution tissulaire et redistribution postmortem des cannabinoïdes (études chez le porc)

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    POITIERS-BU Médecine pharmacie (861942103) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF

    Le risque accidentogène d'une consommation de stupéfiants est-il bien établi ?

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    Une étude multicentrique cas-témoins, réalisée récemment en France, a montré que la fréquence des accidents corporels de la voie publique était multiplié par 2,5 (odds-ratio) avec un usage récent de cannabis et par 8,2 lorsque la morphine était présente dans le sang des conducteurs. Ces résultats confirment les données obtenues par de très nombreuses études de prévalence réalisées en France et dans de nombreux autres pays. Ce risque de survenue d'accidents induit par une consommation récente de stupéfiants n'est cependant pas mis en évidence uniquement par ces études épidémiologiques. Il existe en effet de nombreux autres arguments scientifiques. Le cannabis, les amphétamines, la cocaïne et les opiacés sont des substances psychoactives, modifiant de manière significative la libération et/ou la recapture de certains neurotransmetteurs au niveau des synapses neuronales, ce qui se traduit par une altération des fonctions cognitives et motrices. Les conséquences de ces dysfonctionnements neuronaux (notamment les troubles de la vision, de la vigilance et de l'équilibre) peuvent être objectivées par des tests comportementaux. Par ailleurs, les études réalisées sur simulateurs de conduite ou sur circuits montrent que l'usage de ces stupéfiants augmente le risque d'erreurs de conduite. Prenant en compte l'ensemble de ces arguments, les auteurs en concluent que le risque accidentogène lié à une consommation de stupéfiants est aujourd'hui bien établi et qu'une large information auprès des conducteurs et en particulier auprès des jeunes est désormais nécessaire et urgente

    Le polyéthylène glycol en transplantation rénale (rôle et mécanismes)

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    POITIERS-BU Médecine pharmacie (861942103) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF

    Interprétation des concentrations sanguines en cannabinoïdes : données actuelles

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    Le cannabis est le produit psychoactif illicite le plus consommé en France et dans de nombreux autres pays. Les effets chez l'homme sont principalement dus au Δ9-tétrahydrocannabinol (THC) et au 11-OH-Δ9-tétrahydrocannabinol (11- OH-THC) et sont responsables de nombreux problèmes de santé publique, tels que les accidents de la voie publique, les accidents du travail, le dopage ou la soumission chimique. C'est pour toutes ces raisons que le dosage des cannabinoïdes est de plus en plus pratiqué dans les laboratoires de toxicologie. Les techniques analytiques sont désormais très performantes. Les concentrations sanguines reflètent-elles le degré d'altération des fonctions cognitives et motrices d'un individu ? S'il existe une bonne corrélation entre la dose et les effets, la corrélation entre dose et concentration sanguine existe uniquement au moment du pic sanguin. En raison d'une très forte et rapide fixation tissulaire, aucune corrélation n'a été observée entre les concentrations sanguines en cannabinoïdes et les effets, qui sont à leur apogée alors que les concentrations en principes actifs sont devenues très faibles. La connaissance des concentrations sanguines en THC et/ou 11-OH-THC ne permet donc pas d'apprécier le degré d'altération des performances cognitives et motrices et la notion de seuil de dangerosité pour la concentration sanguine n'est donc pas envisageable. C'est pourquoi, dans l'attente de travaux complémentaires, la seule mise en évidence de principes actifs du cannabis dans le sang au dessus d'un seuil analytique préalablement défini permet d'affirmer que le sujet a récemment consommé du cannabis, et donc de pouvoir estimer que le sujet était sous influence de cannabis au moment du prélèvement
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