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Profil épidémiologique et séroprévalence des donneurs de sang aux cliniques universitaires de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
Introduction: L'assurance d'une bonne hémovigilance reste un problème majeur de santé publique dans les pays à faible revenu. Les agents infectieux transmissibles par transfusion tels que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite B (VHB), le virus de l'hépatite C (VHC) et la syphilis doivent être soumis à une surveillance épidémiologique régulière et permanente en vue d'en réduire le risque infectieux. Cette étude a pour objectif de déterminer le profil épidémiologique et sérologique des donneurs de sang aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi. Méthodes: Il s'agit d'une étude descriptive transversale effectuée chez les donneurs de sang au cours d'une période de 6 mois soit de Janvier à Juin 2015 aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi. Les paramètres étudiés étaient le sexe, l'âge, la catégorie des donneurs et les résultats des marqueurs infectieux testés. Pour le dépistage, seuls les tests rapides ont été utilisés (Détermine HIV 1 et 2, Détermine AgHBs, HCV One Step et le RPR). L'analyse statistique a été faite à l'aide du logiciel Epi Info 7 et le test Khi carré ou celui de Fischer exact (lorsque recommandé) a été utilisé pour rechercher une association entre les paramètres épidémiologiques et la séropositivité des antigènes recherchés. Le seuil de significativité était fixé à p<0,05. Résultats: 599 donneurs de sang ont été colligés dont 498 de sexe masculin (83,14%) et 101 de sexe féminin (16,86%) soit un sexe ratio M/F de 4,93. La majorité des donneurs avait un âge compris entre 20-29 ans (45,10%) et 30-39 ans (34,70%); l'âge moyen était de 31,59 ±8,2 ans. Concernant la catégorie des donneurs, les donneurs familiaux étaient majoritaires (62,27%) suivi des donneurs bénévoles (30,05%); les donneurs payants ont représenté 7,68%. Le taux de séroprévalence était de 8,01% pour le VHB suivi de ceux du VIH et du VHC respectivement de 2,67% et 2,67% et de 0,33% pour la syphilis. Aucun paramètre épidémiologique étudié n'avait été significativement associé à la séropositivité des antigènes recherchés (p<0,05). Conclusion: Une prévalence élevée de l'antigène Hbs a été constatée dans notre série. Ceci nous permet de soutenir qu'un système de surveillance épidémiologique doit être renforcé au sein du programme national de transfusion sanguine en République Démocratique du Congo et un second test sérologique devrait être suggérer pour réduire les risques infectieux transmissibles lors des transfusions sanguines.Pan African Medical Journal 2016; 2
Profil épidémiologique et clinique de la tuberculose dans la zone de santé de Lubumbashi (RD Congo)
Introduction: L'objectif de notre travail était de déterminer la distribution sociodémographique des patients tuberculeux, les types de tuberculose en fonction de la localisation de la maladie et déterminer l'issue thérapeutique des patients en fonction de différentes localisations.Méthodes: C'est une étude descriptive transversale des patients diagnostiqués et traités pour tuberculose du 1er Janvier 2010 au 30 Juin 2011 dans la zone de santé de Lubumbashi. Une de 11 zones de santé du District de Lubumbashi dans la province du Katanga(RD Congo) . Ont été inclus tous les patients tuberculeux de nationalité congolaise consultés dans la zone de santé pendant la période d'étude. L'âge, le sexe, la commune de résidence, le tableau clinique à la première consultation et les résultats des examens de laboratoire des crachats par la coloration Ziehl-Neelsen ont été les paramètres d'analyse. Résultats: Nous avons enregistré 708 patients tuberculeux soit une prévalence de 0.5%. Le sexemasculin représentait 58.78% contre 41.25% de sexe féminin avec un sexe ratio de 1.42 en faveur du sexe masculin. La moyenne d'âge était de 33± ;15 ans. La majorité des patients soit 54.79 appartiennent à la tranche d'âge entre 21 et 40 ans. La tuberculose extra pulmonaire a représenté 51.8% contre 50.2% de tuberculose pulmonaire dont 31.9% à bacilloscopie positive. Le décès a intéressé les patients bacillifères puis qu'il y a 5 fois plus de décès liés à une tuberculose pulmonaire à microscopie positive qu'aux autres formes de tuberculose (OR (IC 95%): 5.27 (2.92-9.59, p=0.00). La majorité des patients résidaient les communes Lubumbashi (41.7%) et Kampemba (23.2%). Conclusion: La tuberculose extrapulmonaire (pleurale) a été plus rencontrée que la tuberculose pulmonaire et c'est cette dernière forme de tuberculose qui a entrainé beaucoup plus de décès. Ce qui nécessite une amélioration du système de santé de prise en charge des tuberculeux dans les démarches diagnostique, le suivi des patients bacilliformes et encourager l'adhérence au traitement.Key words: Tuberculose, zone de santé, Lubumbash
First-line antiretroviral therapy with nevirapine versus lopinavir-ritonavir based regimens in a resource-limited setting
OBJECTIVE: To compare WHO first-line antiretroviral therapy (ART) with nonnucleoside reverse transcriptase inhibitors (NNRTI)-based regimen with a boosted protease inhibitor (bPI) regimen in a resource-limited setting regarding treatment outcome and emergence of drug resistance mutations (DRMs). METHODS: Treatment-naive adults were randomized to nevirapine (NVP) or ritonavir-boosted lopinavir (LPV/r) regimens each in combination with tenofovir (TDF)/emtricitabine (FTC) or zidovudine (ZDV)/lamivudine (3TC). Primary endpoint was the incidence of therapeutical (clinical and/or virologic) failure at week 48 with follow-up till week 96. RESULTS: Four hundred and twenty-five patients (120 men; 305 women) received at least one dose of the study drug. mITT analysis showed no difference in proportion of therapeutical failure between treatment arms [67/209 (32%) in NVP vs. 63/216 (29%) LPV/r at week 48 (P = 0.53); 88/209 (42%) in NVP vs. 83/216 (38%) in LPV/r at week 96 (P = 0.49)]. Per-protocol analysis demonstrated significantly more virologic failure with NVP than with LPV/r regimens [at week 48: 19/167 (11%) vs. 7/166 (4%), P = 0.014; at week 96: 27/158 (17%) vs. 13/159 (8%), P = 0.019)]. Drug resistance mutations to NNRTI were detected in 19 out of 22 (86.3%) and dual-class resistance to nucleoside reverse transcriptase inhibitor (NRTI) and NNRTI in 15 out of 27 (68.2%) of NVP failing patients. K65R mutation was present in seven out of 14 patients failing NVP-TDF/FTC regimen. No major protease inhibitor-DRM was detected among LPV/r failing patients. Discontinuation for adverse events was similar between treatment groups. CONCLUSION: In resource-limited settings, first-line NNRTI-NRTI regimen as compared with bPI-based regimen provides similar outcome but is associated with a significantly higher number of virologic failure and resistance mutations in both classes that jeopardize future options for second-line therapy