162 research outputs found

    « L’œil qui parlerait ». Balzac et les paradoxes d’un auteur clinicien en régime réaliste

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    Illusions perdues, « l’œuvre capitale dans l’œuvre »

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    La lecture proposée d’Illusions perdues se place sous l’égide du propos balzacien pour tenter de cerner la singularité de ce grand roman. L’approche fait place à la genèse du roman, à ses effets pragmatiques, pour saisir en quoi il relève de la « porosité généralisée » qui caractérise La Comédie humaine dans son entier puis propose de lire dans ce texte – qui est aussi le « roman de David Séchard » – un ultime rêve balzacien.Honoré de Balzac, Illusions perdues, éd. par Roland Chollet, in La Comédie humaine, dir. par Pierre-Georges Castex, t. V, Bibliothèque de la Pléiade 32 (Paris : Gallimard, 1977).</p

    Aragon romancier : Balbutiements et coups d’arrêts

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    Goethe et le transformisme français : histoire et actualité

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    Les historiens de la nature « transformistes » ont souvent été saisis dans une perspective qui impose aujourd’hui une approche rigoureuse sur le plan épistémologique ; leurs travaux se situent à la toute fin du XVIIIe siècle et dans la première moitié du XIXe siècle : pour citer les figures majeures, Goethe (1749-1832) en Allemagne ; en France : Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829) qui dirige la collection des invertébrés au Museum, à partir de 1790, Etienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), nommé par Daubenton au Museum d’Histoire naturelle en 1793, il est le premier titulaire de la chaire de Zoologie des Vertébrés ou Antoine Serres (1786-1868), professeur d’anatomie comparée au Museum et médecin de l’université de Montpellier. Pèse me semble-t-il sur cette période, la première moitié du XIXe siècle, une lecture récurrente qui voit en eux de simples « précurseurs », alors que la « modernité », les découvertes ou les renouveaux effectifs, efficaces et valorisés, auraient lieu dans la seconde moitié du siècle , comme l’indique un texte de Quatrefages paru en 1892 : Darwin et ses précurseurs français. Cet a priori, récurrent au XXe siècle, fait ainsi commencer la « modernité » à Flaubert en littérature, à Manet en peinture, à Darwin, en biologie. En ce qui concerne Goethe, sa mort en 1832, le fait appartenir à cette période où les historiens de la nature, « transformistes » sont présentés souvent comme « pré-évolutionnistes » dans une lecture rétroactive de l’histoire des sciences contre laquelle Georges Canguilhem nous a pourtant mis en garde : on le lit, par exemple, dans le titre d’un chapitre de Science et philosophie chez Goethe de René Berthelot en 1932 : « L’évolutionnisme de la continuité chez Goethe ». Il s’agit donc ici de ne pas chercher l’après – ici Darwin – dans l’avant mais de saisir la spécificité d’un moment de la pensée, en se rapprochant au plus près du contexte dans lequel il apparaît, en cherchant ce qu’il apporte et modifie précisément, à ce moment-là. Dans ce « moment Goethe », ces « transformistes » ne sont donc pas encore « biologistes » mais « historiens de la nature » dans les discours d’époque.Actes du colloque de Mulhouse (Université Haute-Alsace), 14-16 novembre 2018 Textes réunis par Dominique Massonnaud Mis en ligne avec le soutien de l'Université de Lausanne

    De la Baigneuse de Courbet à l'Olympia de Manet. Mythes de la rupture et modernité

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    The thesis, entitled From Courbet's Bather to Manet's Olympia, Myths of rupture and modernity, focuses on the scandals of the modern nude in painting: the modalities, the issues - the differences too - of their elaboration in paintings- events, through the history of art and its evaluative discourse. The concern for archives (the constitution of the corpus of contemporary and subsequent reception of works) and the analysis of critical discourse reveal part of the conditioning of our critical and artistic thought, since the 19th century. The work returns to the criteria which preside over pictorial creations and their evaluations, in terms of the nude, at a time when the canvases of Courbet and then Manet caused a scandal: Western criteria, stemming from Greek and then Latin Antiquity, reappropriated by the Renaissance. , which already lead to a clear reassessment of the Grammar of the arts of drawing, in particular in Ingres or Delacroix. The role of the new technique of photography - its use by Delacroix, then its use by Courbet, shown, for example, by the resemblance between a print by Vallou de Villeneuve and the astonishing pose of La Baigneuse - clearly and concretely demonstrates its importance. . We can then affirm that the pictorial questioning of the system of values, resulting from tradition, generates a different approach to the painting: modern, it emanates from misplaced ambitions in the painter and it disturbs, disturbs, engages its receiver. The exit from a primacy of the legible over the visible forces the viewer to lose his position of mastery; it obliges the critic to go beyond an approach which tends to reduce the tensions at work in modern canvases by the sole affirmation of an exhibition of the “plastic signifier”.La thèse, intitulée De La Baigneuse de Courbet à l’Olympia de Manet, Mythes de la rupture et modernité, s’intéresse aux scandales du nu moderne en peinture : aux modalités, aux enjeux - aux différences aussi - de leur élaboration en tableaux-événements, par l’histoire de l’art et son discours évaluatif. Le souci d’archive (la constitution du corpus de réception contemporaine et postérieure des œuvres) et l'analyse des discours critiques font apparaître une part du conditionnement de notre pensée critique et artistique, depuis le XIXe siècle. Le travail revient aux critères qui président aux créations picturales et à leurs évaluations, en matière de nu, au moment où les toiles de Courbet puis de Manet, font scandale : critères occidentaux, issus de l’Antiquité grecque puis latine, réappropriés par la Renaissance, qui mènent déjà à une nette réévaluation de la Grammaire des arts du dessin, en particulier chez Ingres ou Delacroix. Le rôle de la technique nouvelle de la photographie - son usage par Delacroix, puis son utilisation par Courbet, que montre, par exemple, la ressemblance entre un tirage de Vallou de Villeneuve et la pose étonnante de La Baigneuse - manifeste précisément et concrètement son importance. On peut alors affirmer que la mise en cause picturale du système de valeurs, issu de la tradition, engendre une approche autre du tableau : moderne, il émane d’ambitions déplacées chez le peintre et il dérange, perturbe, engage son récepteur. La sortie d’une primauté du lisible sur le visible impose au spectateur de perdre sa position de maîtrise ; elle oblige le critique à dépasser une approche qui tend à résorber les tensions à l’œuvre dans les toiles modernes par la seule affirmation d’une exhibition du « signifiant plastique »

    « L’épopée impossible dans Les Thibault et le Lieutenant-Colonel de Maumort », Figurations épiques et contre-épiques de la Grande Guerre, [Actes du Colloque international – Amiens – novembre 2016], Aurélie Adler, Marie-Françoise Lemonnier-Delpy, Herta Luise Ott, (dir.), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, juin 2019, p. 171-185.

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    International audienceRoger Martin du Gard (1881-1958), formé par l’École des Chartes à l’Histoire – en particulier celle de l’époque médiévale – entre en littérature sous l’influence du Guerre et Paix de Tolstoï, comme il l’indique dans les Souvenirs autobiographiques et littéraires . La Guerre de 1914, pour laquelle RMG est mobilisé jusqu’en 1919, semble jouer un rôle dans la quête d’une forme romanesque autre : s’il a, dès le printemps 1920, le plan général des Thibault, il hésite pourtant sur la forme narrative à adopter. Si l’on s’attache au projet que constitue Maumort, on observe également une multiplication des variations et des hésitations de l’écrivain à propos de ses choix narratifs ainsi qu’une résistance face à l’écriture de la première guerre mondiale, manifeste au vu du manuscrit final tel qu’il a pu être publié grâce au remarquable travail d’André Daspre. L’étude propose l’analyse de figurations épiques et contre-épiques de la première guerre mondiale dans les Thibault afin de tenter de rendre compte de la vacance de sa figuration aboutie dans le Lieutenant-Colonel de Maumort. La singularité du traitement proposé par Martin du Gard paraît alors liée aux enjeux de son ancrage dans le contexte historique

    "Le Désarroi critique : les affirmations polémiques comme négation de l'art": La réception scandalisée de La Baigneuse de Courbet exposée au Salon de 1853

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    International audienceLe milieu du XIXe siècle est marqué par le développement de scandales littéraires ou artistiques, qui semblent garantir aux œuvres qu'ils concernent la qualité d’œuvres "modernes", faisant rupture avec une tradition épuisée dans la réitération académique. L'examen s'attache ici, à titre d'exemple, à un de ces "tableaux-événements" : les Baigneuses de Courbet, toile exposée sous le titre La Baigneuse au Salon officiel de 1853. L'examen de la réception exhaustive des comptes rendus de presse - articles et caricatures - permet de dégager l'état du regard porté sur la toile dans un temps social et culturel particulier : le sujet est alors mis en péril face à cette Vénus anadyomène au corps qui échappe aux normes académiques et aux canons datés du beau idéal
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