Sur l'élimination de l'ion chlorite au moyen de charbon actif

La présente contribution traite des conditions et des possibilités d'élimination de l'ion chlorite de l'eau au moyen de charbon actif. Pour le charbon actif en poudre utilisé à des concentrations recontrées dans un décanteur à lit de boue, la cinétique de réaction est du premier ordre apparent et les constantes de l'ordre de 10-3 s-1. Cependant la réaction est en fait d'ordre deux et le charbon, ou du moins certains de ses sites actifs, constitue un partenaire réactionnel. L'ion chlorure constitue un inhibiteur compétitif pour les sites actifs dont l'action se développe d'une manière analogue aux inhibitions compétitives de réactions enzymatiques. En pratique, une élimination de l'ordre de 25 à 30 % est obtenue dans décanteur à lit de boue. L'élimination de l'ion chlorite sur des filtres à charbon actif granulé se fait à la vitesse habituelle d'une filtration sur des filtres à adsorption, jusqu'à plus de 4 ans pour 2 m de couche filtrante. Cette méthode s'avère donc efficace. De plus, l'épuisement des filtres est davantage le résultat de phénomènes d'adsorption que de la réaction avec l'ion chlorite

Le chemostat : moyen d'investigation des facteurs de croissance en milieu oligotrophe

La présente étude a trait à des expériences de croissance effectuées au moyen d'une culture continue en chémostat d'une souche bactérienne, Pseudomonas putida, susceptible de donner lieu à des reviviscences dans les eaux de distribution. L'incorporation de carbone s'avère possible tant au départ de sources organiques telles que l'acétate de sodium que de sources inorganiques comme le bicarbonate. Il ressort de cette étude que les eaux potables oligotrophes ne contiennent pas qu'un seul substrat limitant spécifique mais bien plusieurs, de sorte que le taux de dilution n'est pas nécessairement équivalent au taux de croissance, contrairement à ce qu'on rencontre en culture continue où ce taux est limité par un seul substrat. De par ses possibilités de simulation, il s'avère que la technique par chémostat permet d'approcher au mieux les conditions de développement bactérien dans les installations et réseaux de distribution

Effect of disinfection of drinking water with ozone or chlorine dioxide on survival of Cryptosporidium parvum oocysts.

&lt;p&gt;Demineralized water was seeded with controlled numbers of oocysts of Cryptosporidium parvum purified from fresh calf feces and subjected to different treatments with ozone or chlorine dioxide. The disinfectants were neutralized by sodium thiosulfate, and neonatal mice were inoculated intragastrically and sacrificed 7 days later for enumeration of oocyst production. Preliminary trials indicated that a minimum infection level of 1,000 oocysts (0.1-ml inoculum) per mouse was necessary to induce 100% infection. Treatment of water containing 10(4) oocysts per ml with 1.11 mg of ozone per liter (concentration at time zero [C0]) for 6 min totally eliminated the infectivity of the oocysts for neonatal mice. A level of 2.27 mg of ozone per liter (C0) was necessary to inactivate water containing 5 x 10(5) oocysts per ml within 8 min. Also, 0.4 mg of chlorine dioxide per liter (C0) significantly reduced infectivity within 15 min of contact, although some oocysts remained viable.&lt;/p&gt;</p