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FACTEURS INFLUENÇANT L’UTILISATION DES MÉTHODES CONTRACEPTIVES MODERNES DANS LA ZONE DE SANTÉ DE KISANGA À LUBUMBASHI, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Contexte : Pour diverses raisons, la prévalence de l’utilisation des Méthodes Contraceptives Modernes - MCM (9%) est parmi les plus faibles dans la province du Haut Katanga en République Démocratique du Congo (RD Congo). Cette étude visait à déterminer les facteurs influençant l’utilisation des MCM par les couples de l’Aire de Santé Kilimasimba, dans la Zone de Santé de KISANGA, Ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, RD Congo.
Méthode : Nous avons conduit une étude observationnelle, transversale et analytique sur deux groupes (femmes et hommes). L’échantillonnage en grappes (avenues) - à un degré - a retenu 800 femmes et 760 hommes, ayant tous répondu à un questionnaire prétesté dans une autre Aire de santé sur les variables de connaissance et d’utilisation des MCM. L’analyse statistique des données a consisté à calculer et interpréter des moyennes, des proportions, des rapports de prévalence (odds ratios, OR).
Résultats : La prévalence de l’utilisation des Méthodes Contraceptives Modernes (MCM) trouvée 28,2 % dans le groupe des hommes et de 8,4% dans celui des femmes. Sur les 71,8% d’hommes n’utilisant pas, 31 % avaient pour principale raison la méconnaissance des MCM. Sur les 91,6% des femmes n’utilisant pas les MCM, 40,8% ont mentionné la peur des effets secondaires rapportés comme raison principale. Chez ces femmes, l’opposition des partenaires sexuels hommes (11,2%) était évoquée. Une régression logistique réalisée séparément dans chaque groupe ; l’absence de discussion avec le (la) partenaire sexuel(le) sur les Méthodes Contraceptives (MC) ainsi que les avis neutre et contre sur les MC de l’interviewé étaient associés à la non utilisation dans les deux groupes. Un faible niveau d’instruction chez l’homme ; la religion, le nombre d’enfants en vie, le nombre d’enfants désirés au sein du couple et le rang de naissance dans sa famille chez la femme, étaient associés à la non utilisation des MCM.
Conclusion : Les facteurs influençant l’utilisation des MCM sont multiples, à l’instar du manque de discussion en la matière entre partenaires sexuels, des avis neutre et contre, du bas niveau d’instruction chez l’homme, la religion, le nombre d’enfants en vie ou désirés, et le rang de naissance en famille. En outre, la méconnaissance des MCM, la crainte des effets secondaires et l’opposition des hommes l’entravent. Les autorités sanitaires sont censées prendre en compte ces facteurs pour améliorer l’utilisation des MCM dans cette zone de santé de Kisanga est tenue.Contexte : Pour diverses raisons, la prévalence de l’utilisation des Méthodes Contraceptives Modernes - MCM (9%) est parmi les plus faibles dans la province du Haut Katanga en République Démocratique du Congo (RD Congo). Cette étude visait à déterminer les facteurs influençant l’utilisation des MCM par les couples de l’Aire de Santé Kilimasimba, dans la Zone de Santé de KISANGA, Ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, RD Congo.
Méthode : Nous avons conduit une étude observationnelle, transversale et analytique sur deux groupes (femmes et hommes). L’échantillonnage en grappes (avenues) - à un degré - a retenu 800 femmes et 760 hommes, ayant tous répondu à un questionnaire prétesté dans une autre Aire de santé sur les variables de connaissance et d’utilisation des MCM. L’analyse statistique des données a consisté à calculer et interpréter des moyennes, des proportions, des rapports de prévalence (odds ratios, OR).
Résultats : La prévalence de l’utilisation des Méthodes Contraceptives Modernes (MCM) trouvée 28,2 % dans le groupe des hommes et de 8,4% dans celui des femmes. Sur les 71,8% d’hommes n’utilisant pas, 31 % avaient pour principale raison la méconnaissance des MCM. Sur les 91,6% des femmes n’utilisant pas les MCM, 40,8% ont mentionné la peur des effets secondaires rapportés comme raison principale. Chez ces femmes, l’opposition des partenaires sexuels hommes (11,2%) était évoquée. Une régression logistique réalisée séparément dans chaque groupe ; l’absence de discussion avec le (la) partenaire sexuel(le) sur les Méthodes Contraceptives (MC) ainsi que les avis neutre et contre sur les MC de l’interviewé étaient associés à la non utilisation dans les deux groupes. Un faible niveau d’instruction chez l’homme ; la religion, le nombre d’enfants en vie, le nombre d’enfants désirés au sein du couple et le rang de naissance dans sa famille chez la femme, étaient associés à la non utilisation des MCM.
Conclusion : Les facteurs influençant l’utilisation des MCM sont multiples, à l’instar du manque de discussion en la matière entre partenaires sexuels, des avis neutre et contre, du bas niveau d’instruction chez l’homme, la religion, le nombre d’enfants en vie ou désirés, et le rang de naissance en famille. En outre, la méconnaissance des MCM, la crainte des effets secondaires et l’opposition des hommes l’entravent. Les autorités sanitaires sont censées prendre en compte ces facteurs pour améliorer l’utilisation des MCM dans cette zone de santé de Kisanga est tenue
Prevalence of Gestational Diabetes in Hospitals in the City of Lubumbashi in the Democratic Republic of Congo: Case of the Jason Sendwe General Reference Hospital in 2015 to 2019
Gestational diabetes is defined as a carbohydrate tolerance disorder leading to hyperglycaemia of varying severity, occurring or first diagnosed during pregnancy, regardless of the treatment required and the course of the postpartum period. Its prevalence has been estimated at between 2.2% and 8.8% of pregnancies, depending on the populations studied and the screening criteria used. We determined the prevalence of gestational diabetes at the Jason Sendwe General Referral Hospital. A descriptive cross-sectional study was carried out from January 2015 to December 2019 at Sendwe Hospital. It concerned 48 pregnant women from 24 weeks of pregnancy. The diagnosis of gestational diabetes was made by blood glucose obtained with the O'Sullivan test or by fasting blood glucose. The prevalence of gestational diabetes was 2.15%. Modifiable and non-modifiable factors associated with gestational diabetes in this study are age ≥ 35 years, parity, history of macrosomia, and history of type 2 diabetes in the surrogates of the pregnancies. The prevalence rate remains high and shows that gestational diabetes is a public health problem in the city of Lubumbashi. The O'Sullivan test is a valid alternative for its good detection. We found that age, especially after 35 years is the major determinant of gestational diabetes in the population living in Lubumbashi