Simulation de pluies sur le bas fond de Keur Samba Diama du 06/03/1990 au 16/03/1990

La nouvelle campagne de simulation de pluie dans le bas fond de Keur Samba Diama (Sine Saloum-Sénégal) fait suite aux mesures réalisées sur les bassins versants de Ndiba en 1988 et Keur Dianko en 1989 dans le cadre du programme bas-fond au Sénégal. Ces mesures ont été effectuées sur trois parcelles avec le nouveau simulateur construit au laboratoire d'hydrologie du Centre ORSTOM de Dakar Hann. Ce rapport présente le déroulement de la campagne de mesures et consigne l'ensemble des résultats obtenus sur le bas-fond de Keur Samba Diam

Exemple d'application des méthodes de prédétermination de crues décennales : le plan directeur de la haute vallée du fleuve Sénégal

Dans le cadre d'aménagements hydro-agricoles ou de génie civil, les hydrologues sont fréquemment sollicités pour estimer les paramètres de crues exceptionnelles sur des bassins non jaugés, dans un délai très bref et avec peu de données. A l'occasion d'une étude de ce type réalisée pour les besoins du plan directeur d'aménagement du haut bassin du fleuve Sénégal, il nous a paru intéressant de faire le point sur les moyens dont on dispose pour répondre à de tels problèmes dans la zone sahélienne, et d'analyser les limites et les difficultés d'utilisation des modèles existants. (Résumé d'auteur

Rapport hydrologique 1989 : vallée de Djiguinoum, Casamance

Au Sénégal, dans la vallée de Djiguinoum située en Basse Casamance, le problème de l'intrusion marine due au battement des marées a été résolu par la construction d'un micro-barrage à vannes levantes. Ce barrage a permis la mise en place et la réussite d'un essai rizicole. Le présent rapport consigne les résultats et premières interprétations de la campagne hydrologique 1989. Le dispositif expérimental et les dispositifs concernant le suivi du bilan hydrologique et hydrochimique sont exposés, tandis que ceux concernant l'agronomie sont rappelés pour mémoire

Variabilité des régimes pluviométriques et hydrologiques en cette fin de siècle en Afrique de l'Ouest et Centrale non sahélienne

L'étude présentée s'appuie sur des mesures de précipitation et d'écoulement enregistrées dans les régions non sahéliennes d'Afrique de l'Ouest et Centrale (du Sénégal à la Centrafrique) au cours du XXème siècle . Elle repose sur un ensemble de méthodes d'interpolation et de représentation cartographique, ainsi que sur des méthodes statistiques de détection de ruptures au sein des séries chronologiques. Les séries pluviométriques annuelles enregistrées sur de longues durées ont permis d'étudier l'évolution spatio-temporelle de la pluviométrie dans ces régions. Les résultats soulignent l'existence d'une alternance de périodes sèches et humides depuis le début du XXème siècle. Ils mettent également en évidence une diminution nette de la pluviométrie dans ces régions d'Afrique, dites humides, depuis la fin des années 1960 et le début des années 1970.La sécheresse actuelle ne semble pas avoir connu d'équivalent, ni en durée, ni en intensité, sur l'ensemble de la période étudiée. Une étude statistique, confirmée par des représentations cartographiques de ces différentes périodes, met en évidence le caractère fortement hétérogène du phénomène dans l'espace. Cette diminution de la pluviométrie a de sérieuses conséquences sur les régimes d'écoulement des cours d'eau de ces régions. Cette étude a permis de caractériser ces modifications et d'apporter une dimension régionale à leur interprétation tout en soulignant la diminution importante des volumes écoulés ce qui n'est pas sans conséquences tant au niveau économique qu'environnemental

Exemple d'application des méthodes de prédétermination de crues décennales : le plan directeur de la haute vallée du fleuve Sénégal

Dans le cadre d'aménagements hydro-agricoles ou de génie civil, les hydrologues sont fréquemment sollicités pour estimer les paramètres de crues exceptionnelles sur des bassins non jaugés, dans un délai très bref et avec peu de données. A l'occasion d'une étude de ce type réalisée pour les besoins du plan directeur d'aménagement du haut bassin du fleuve Sénégal, il nous a paru intéressant de faire le point sur les moyens dont on dispose pour répondre à de tels problèmes dans la zone sahélienne, et d'analyser les limites et les difficultés d'utilisation des modèles existants. (Résumé d'auteur

Potential of High-Resolution Pléiades Imagery to Monitor Salt Marsh Evolution After Spartina Invasion

International audienceAn early assessment of biological invasions is important for initiating conservation strategies. Instrumental progress in high spatial resolution (HSR) multispectral satellite sensors greatly facilitates ecosystems' monitoring capability at an increasingly smaller scale. However, species detection is still challenging in environments characterized by a high variability of vegetation mixing along with other elements, such as water, sediment, and biofilm. In this study, we explore the potential of Pléiades HSR multispectral images to detect and monitor changes in the salt marshes of the Bay of Arcachon (SW France), after the invasion of Spartina anglica. Due to the small size of Spartina patches, the spatial and temporal monitoring of Spartina species focuses on the analysis of five multispectral images at a spatial resolution of 2 m, acquired at the study site between 2013 and 2017. To distinguish between the different types of vegetation, various techniques for land use classification were evaluated. A description and interpretation of the results are based on a set of ground truth data, including field reflectance, a drone flight, historical aerial photographs, GNSS and photographic surveys. A preliminary qualitative analysis of NDVI maps showed that a multi-temporal approach, taking into account a delayed development of species, could be successfully used to discriminate Spartina species (sp.). Then, supervised and unsupervised classifications, used for the identification of Spartina sp., were evaluated. The performance of the species identification was highly dependent on the degree of environmental noise present in the image, which is season-dependent. The accurate identification of the native Spartina was higher than 75%, a result strongly affected by intra-patch variability and, specifically, by the presence of areas with a low vegetation density. Further, for the invasive Spartina anglica, when using a supervised classifier, rather than an unsupervised one, the accuracy of the classification increases from 10% to 90%. However, both algorithms highly overestimate the areas assigned to this species. Finally, the results highlight that the identification of the invasive species is highly dependent both on the seasonal presence of itinerant biological features and the size of vegetation patches. Further, we believe that the results could be strongly improved by a coupled approach, which combines spectral and spatial information, i.e., pattern-recognition techniques