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    Caractérisation du développement placentaire chez le porcelet en retard de croissance intra-utérin

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    En production porcine, la sélection de truies hyperprolifiques a conduit à une augmentation de l'incidence de porcelets hypotrophes dans les portées (1 à 2 en moyenne par portée de 12 à 16 porcelets). Ces animaux ont une mortinatalité importante, une capacité de croissance réduite et produisent des carcasses de moindre qualité avec un taux de gras augmenté. Ils représentent donc une perte économique importante pour la filière. Les mécanismes précis conduisant à ce retard de croissance intra-utérin (RCIU) sont peu connus. L'objectif de cette étude était d'étudier le développement et la fonction placentaire chez des paires de porcelets RCIU et normaux issus de la même portée en début (45 jours), milieu (71jours) et fin de gestation (112 jours). Dix-huit paires de fœtus ont été utilisées (N=5, 6 et 7 à 45, 71 et 112 jours de gestation, respectivement, la durée de la gestation étant de 114 jours chez la truie). Toutes les paires, sauf une, étaient constituées d'individus de même sexe. Les porcelets RCIU étaient plus légers de 25%, 33% et 41% par rapport aux témoins à 45, 71 and 112 jours de gestation, respectivement. Les proportions relatives des vaisseaux sanguins, du tissu conjonctif et du trophoblaste ont été mesurées dans l'utérus et le placenta par stéréologie. L'expression placentaire de gènes impliqués dans la croissance fœtale (IGF2), l'angiogénèse et la vascularisation (eNOS, VEGFa, FLT1, KDR), les transports de nutriments (GLUT3, SNAT2, LPL) et le stress oxydant (SOD1, SOD2) a été mesurée par RT-qPCR à chaque stade. Les données ont été analysées avec un test non-paramétrique de Mann- Whitney (morphométrie) et par ANOVA (expression des gènes). L'analyse morphométrique n'a pas mis en évidence de différence significative dans les proportions tissulaires en fonction des groupes ou de l'âge. En termes d'expression de gènes, seule l'expression d'IGF2 était significativement augmentée dans les placentas des fœtus RCIU à 71 jours de gestation (x 1.48, p<0.05). La méthylation du promoteur de l'IGF2 n'était cependant pas significativement différente entre les groupes. IGF2 étant un élément important dans le contrôle de la croissance fœtale et de la fonction placentaire, l'augmentation de son expression à mi-gestation dans les placentas des fœtus RCIU pourrait être un mécanisme compensatoire précoce pour permettre de maintenir la croissance fœtale. Ces mécanismes sont en effet associés à une restriction modérée des apports en substrats énergétiques (diminution (p<0.05) de la fructosémie à 71j sans variation de la glycémie, mesurées dans le sang de cordon des fœtus) chez les fœtus RCIU

    Intergenerational effects of a maternal high fat diet on feto-placental development in a rabbit model

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    International audienceWe have shown that the maternal administration of a high fat diet (H) in a rabbit model, before and during pregnancy, induces sex-dependent metabolic adaptations in the placenta from F1 generation. Here, we have focused on the consequences of this diet on the fetal biometry and placental gene expression in the F2 offspring. Rabbit females were fed with a control diet (C) or H diet from 10 weeks of age throughout pregnancy and lactation. After weaning, the female offspring (F1) received either a C diet (groups CC and HC) or an H diet (groups CH and HH). They were mated at 18 weeks of age. At 28 days of gestation, the fetuses (F2) and their placentas were collected. The fetal weight and the fetal to placenta-deciduas weight ratio were significantly lower in HH and CH compared to CC, whereas they increased in HC compared to CH. Relative gene expression of lipid metabolism indicated that FATP-4 mRNA was significantly higher in HC compared to CC. SLC2A1 mRNA, a glucose transporter, was significantly increased in HH compared to the other groups, whereas SLC2A3 expression was higher in CH compared to CC, HC and HH groups. SLC38A1 and SLC38A2, which are involved in the transfer of amino acids, were significantly higher in HC compared to CC. Moreover, SLC38A2 was increased in CH compared to CC. These data established that the grandmother’s and the mother’s diets interfered to disrupt nutrient exchanges in the placenta from the F2 generation

    Un régime enrichi en cholestérol et en lipides perturbe le développement fœtal et la fonction placentaire, dans un modèle lapin

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    Nous avons montré qu'un régime enrichi en lipides (8%) et en cholestérol (0,2%) (régime HH) administré à des lapines à partir de l'âge de 10 semaines (avant la puberté) et pendant la gestation induisait un retard de croissance intra-utérin et augmentait la susceptibilité des descendants à développer une adiposité augmentée, un excès pondéral et une hypertension à l'âge adulte. Afin d'examiner le lien entre le développement fœtal et les conséquences métaboliques à long terme, le développement placentaire a été étudié dans ce modèle. Huit lapines adultes ont été nourries avec un régime témoin (T) ou HH à partir de l'âge de 10 semaines puis saillies à 18 semaines. A 28 jours de gestation (terme = 31 jours), les animaux ont été anesthésiés et une laparotomie a été effectuée pour analyser des flux placentaires par angiographie Doppler 3D et pour collecter le sang fœtal,les fœtus et les placentas. Bien qu'il n'y ait pas de différence significative dans le nombre de fœtus entre les deux groupes (T :7,6 ±0,95 fœtus; HH : 8,2 ±0,5 fœtus/portée), le poids des fœtus était significativement réduit dans le groupe HH par rapport aux témoins (29,08±0,88 vs 35,37±1,17 g; p<0,001). La perfusion placentaire n'était pas signiflcatlvement différente entre les deux groupes. En revanche, les concentrations plasmatiques en cholestérol total et en triglycérides étaient significativement augmentées chez les fœtus HH (x 1,2- et x 2,3, respectivement) par rapport aux témoins. L'analyse structurale des placentas issus de gestations HH a mis en évidence une accumulation anormale de gouttelettes lipidiques dans la zone trophoblastique. La concentration placentaire en esters de cholestérol était aussi significativement augmentée (71,7±12,17 vs 20,85±3,85 nmol/mg de protéines; p<0.01). L'expression des gènes impliqués dans la croissance fœtale, la vascularisation et les transferts de nutriments a été explorée. Une réduction significative de l'expression des gènes codant pour LDL-Receptor (

    Détermination de la plus critique fenêtre d'exposition d'une surnutrition lipidique maternelle pour le développement foeto-placentaire: entre la période préconceptionnelle et la période gestationnelle

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    Introduction et but de l’étude : Nos études de l'effet d’un régime hypergras chez la mère sur le développement fœto-placentaire, ont montré que les fœtus de lapines sous régime hypergras (H) présentaientun retard de croissance intra-utérin (RCIU) en fin de gestation, des anomalies placentaireset du métabolisme lipidique [1]. Parce que l’exposition maternelles’étendait de la puberté à la fin de la gestation, ces études n’avaient pas permis de dissocier l’effet d’une exposition pré-conceptionnelle d’une exposition gestationnelle. Notre objectif est d’étudier l’impact de ces deux fenêtres d’expositionsurle développement fœto-placentaire. Le placentaet la décidueont été ciblés pour étudier les adaptations placentaires en réponse à l'environnement maternel et la flexibilité de la décidue maternelle face à l'origine embryologique du fœtus.Matériel et méthodes : Des embryons de 1jpc (jour post-conception), issus de donneuses sous régime témoin (T) ou H ont été transférés chirurgicalement dans l’utérus de receveuses synchronisées T (n=7) ou H (n=6) pour poursuivre leur développement gestationnel jusqu'à 28jpc. Ces transferts ont permis d’obtenir 4 combinaisons: T/T (n=10), T/H (n=13), H/T (n=13) et H/H (n=6). Le développement fœto-placentaire a été évalué par des analyses biométriques. Les profils en acides gras (AG)des membranes placentaires (placenta et décidue) ontété évalués par CPG. Des analyses statistiques non paramétriques (Kuskall et Wallis, test post hoc) etdes Analyses en Composantes Principales (ACP) pour les profils en AG ont été utilisées. Résultats et Analyse statistique :Les groupes T/T et H/H ont permis de valider l’hypotrophie fœtale précédemment décrite [1], et d’exclure un effet des biotechnologies de la reproduction (transferts d’embryons). Les autres groupes, H/T et T/H, ont permis d’explorer les périodes pré-conceptionnelle et gestationnelle, respectivement. Lesfoetus H/T étaient normaux tandis que les T/H présentaient une baisse d’efficacité placentaire. Les ACP des profils en AG ont révélé un fort impact du régime gestationnel sur les placentas T/H et H/H (fortes concentrations d'AG, plus polyinsaturés w6 et moins monoinsaturés), que les T/T et H/T. Les profils placentaires H/T différaient des T/T (déficit en AGPI w6 et plussaturés). Les placentas T/H étaientplus altérésque les H/H (plus d'AGMI). Les profils des décidues H/T et T/T étaient similaires :origine embryonnaire moins importante si le régime gestationnel est équilibré. Le profil des décidues T/H était plus proche des T/T que des H/H : la décidue s’adapte au fœtus quand il est sain. Par contre les décidues H/H étaient plus saturées et moins polyinsaturées. Conclusion : Un embryon issu d’une donneuse H va évoluer de façon favorable quand il est transféré chez une receveuse T (groupe H/T), avec un développement normal à terme, toutefois leur profil placentaire en AG reste affecté. Si le régime maternel pendant la gestation joue un rôle prépondérant, l’origine embryologique laisse toutefois des tracesau niveau du phénotype membranaire, nécessaires à évaluer à long terme. Introduction et but de l’étude : Nos études de l'effet d’un régime hypergras chez la mère sur le développement fœto-placentaire, ont montré que les fœtus de lapines sous régime hypergras (H) présentaientun retard de croissance intra-utérin (RCIU) en fin de gestation, des anomalies placentaireset du métabolisme lipidique [1]. Parce que l’exposition maternelles’étendait de la puberté à la fin de la gestation, ces études n’avaient pas permis de dissocier l’effet d’une exposition pré-conceptionnelle d’une exposition gestationnelle. Notre objectif est d’étudier l’impact de ces deux fenêtres d’expositionsurle développement fœto-placentaire. Le placentaet la décidueont été ciblés pour étudier les adaptations placentaires en réponse à l'environnement maternel et la flexibilité de la décidue maternelle face à l'origine embryologique du fœtus.Matériel et méthodes : Des embryons de 1jpc (jour post-conception), issus de donneuses sous régime témoin (T) ou H ont été transférés chirurgicalement dans l’utérus de receveuses synchronisées T (n=7) ou H (n=6) pour poursuivre leur développement gestationnel jusqu'à 28jpc. Ces transferts ont permis d’obtenir 4 combinaisons: T/T (n=10), T/H (n=13), H/T (n=13) et H/H (n=6). Le développement fœto-placentaire a été évalué par des analyses biométriques. Les profils en acides gras (AG)des membranes placentaires (placenta et décidue) ontété évalués par CPG. Des analyses statistiques non paramétriques (Kuskall et Wallis, test post hoc) etdes Analyses en Composantes Principales (ACP) pour les profils en AG ont été utilisées. Résultats et Analyse statistique :Les groupes T/T et H/H ont permis de valider l’hypotrophie fœtale précédemment décrite [1], et d’exclure un effet des biotechnologies de la reproduction (transferts d’embryons). Les autres groupes, H/T et T/H, ont permis d’explorer les périodes pré-conceptionnelle et gestationnelle, respectivement. Lesfoetus H/T étaient normaux tandis que les T/H présentaient une baisse d’efficacité placentaire. Les ACP des profils en AG ont révélé un fort impact du régime gestationnel sur les placentas T/H et H/H (fortes concentrations d'AG, plus polyinsaturés w6 et moins monoinsaturés), que les T/T et H/T. Les profils placentaires H/T différaient des T/T (déficit en AGPI w6 et plussaturés). Les placentas T/H étaientplus altérésque les H/H (plus d'AGMI). Les profils des décidues H/T et T/T étaient similaires :origine embryonnaire moins importante si le régime gestationnel est équilibré. Le profil des décidues T/H était plus proche des T/T que des H/H : la décidue s’adapte au fœtus quand il est sain. Par contre les décidues H/H étaient plus saturées et moins polyinsaturées. Conclusion : Un embryon issu d’une donneuse H va évoluer de façon favorable quand il est transféré chez une receveuse T (groupe H/T), avec un développement normal à terme, toutefois leur profil placentaire en AG reste affecté. Si le régime maternel pendant la gestation joue un rôle prépondérant, l’origine embryologique laisse toutefois des tracesau niveau du phénotype membranaire, nécessaires à évaluer à long terme

    Détermination de la plus critique fenêtre d'exposition d'une surnutrition lipidique maternelle pour le développement foeto-placentaire: entre la période préconceptionnelle et la période gestationnelle

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    National audienceIntroduction et but de l’étude : Nos études de l'effet d’un régime hypergras chez la mère sur le développement fœto-placentaire, ont montré que les fœtus de lapines sous régime hypergras (H) présentaientun retard de croissance intra-utérin (RCIU) en fin de gestation, des anomalies placentaireset du métabolisme lipidique [1]. Parce que l’exposition maternelles’étendait de la puberté à la fin de la gestation, ces études n’avaient pas permis de dissocier l’effet d’une exposition pré-conceptionnelle d’une exposition gestationnelle. Notre objectif est d’étudier l’impact de ces deux fenêtres d’expositionsurle développement fœto-placentaire. Le placentaet la décidueont été ciblés pour étudier les adaptations placentaires en réponse à l'environnement maternel et la flexibilité de la décidue maternelle face à l'origine embryologique du fœtus.Matériel et méthodes : Des embryons de 1jpc (jour post-conception), issus de donneuses sous régime témoin (T) ou H ont été transférés chirurgicalement dans l’utérus de receveuses synchronisées T (n=7) ou H (n=6) pour poursuivre leur développement gestationnel jusqu'à 28jpc. Ces transferts ont permis d’obtenir 4 combinaisons: T/T (n=10), T/H (n=13), H/T (n=13) et H/H (n=6). Le développement fœto-placentaire a été évalué par des analyses biométriques. Les profils en acides gras (AG)des membranes placentaires (placenta et décidue) ontété évalués par CPG. Des analyses statistiques non paramétriques (Kuskall et Wallis, test post hoc) etdes Analyses en Composantes Principales (ACP) pour les profils en AG ont été utilisées. Résultats et Analyse statistique :Les groupes T/T et H/H ont permis de valider l’hypotrophie fœtale précédemment décrite [1]. Parce que l’exposition maternelles’étendait de la puberté à la fin de la gestation, ces études n’avaient pas permis de dissocier l’effet d’une exposition pré-conceptionnelle d’une exposition gestationnelle. Notre objectif est d’étudier l’impact de ces deux fenêtres d’expositionsurle développement fœto-placentaire. Le placentaet la décidueont été ciblés pour étudier les adaptations placentaires en réponse à l'environnement maternel et la flexibilité de la décidue maternelle face à l'origine embryologique du fœtus.Matériel et méthodes : Des embryons de 1jpc (jour post-conception), issus de donneuses sous régime témoin (T) ou H ont été transférés chirurgicalement dans l’utérus de receveuses synchronisées T (n=7) ou H (n=6) pour poursuivre leur développement gestationnel jusqu'à 28jpc. Ces transferts ont permis d’obtenir 4 combinaisons: T/T (n=10), T/H (n=13), H/T (n=13) et H/H (n=6). Le développement fœto-placentaire a été évalué par des analyses biométriques. Les profils en acides gras (AG)des membranes placentaires (placenta et décidue) ontété évalués par CPG. Des analyses statistiques non paramétriques (Kuskall et Wallis, test post hoc) etdes Analyses en Composantes Principales (ACP) pour les profils en AG ont été utilisées. Résultats et Analyse statistique :Les groupes T/T et H/H ont permis de valider l’hypotrophie fœtale précédemment décrite [1, et d’exclure un effet des biotechnologies de la reproduction (transferts d’embryons). Les autres groupes, H/T et T/H, ont permis d’explorer les périodes pré-conceptionnelle et gestationnelle, respectivement. Lesfoetus H/T étaient normaux tandis que les T/H présentaient une baisse d’efficacité placentaire. Les ACP des profils en AG ont révélé un fort impact du régime gestationnel sur les placentas T/H et H/H (fortes concentrations d'AG, plus polyinsaturés w6 et moins monoinsaturés), que les T/T et H/T. Les profils placentaires H/T différaient des T/T (déficit en AGPI w6 et plussaturés). Les placentas T/H étaientplus altérésque les H/H (plus d'AGMI). Les profils des décidues H/T et T/T étaient similaires :origine embryonnaire moins importante si le régime gestationnel est équilibré. Le profil des décidues T/H était plus proche des T/T que des H/H : la décidue s’adapte au fœtus quand il est sain. Par contre les décidues H/H étaient plus saturées et moins polyinsaturées. Conclusion : Un embryon issu d’une donneuse H va évoluer de façon favorable quand il est transféré chez une receveuse T (groupe H/T), avec un développement normal à terme, toutefois leur profil placentaire en AG reste affecté. Si le régime maternel pendant la gestation joue un rôle prépondérant, l’origine embryologique laisse toutefois des tracesau niveau du phénotype membranaire, nécessaires à évaluer à long terme. Introduction et but de l’étude : Nos études de l'effet d’un régime hypergras chez la mère sur le développement fœto-placentaire, ont montré que les fœtus de lapines sous régime hypergras (H) présentaientun retard de croissance intra-utérin (RCIU) en fin de gestation, des anomalies placentaireset du métabolisme lipidique [1]. Parce que l’exposition maternelles’étendait de la puberté à la fin de la gestation, ces études n’avaient pas permis de dissocier l’effet d’une exposition pré-conceptionnelle d’une exposition gestationnelle. Notre objectif est d’étudier l’impact de ces deux fenêtres d’expositionsurle développement fœto-placentaire. Le placentaet la décidueont été ciblés pour étudier les adaptations placentaires en réponse à l'environnement maternel et la flexibilité de la décidue maternelle face à l'origine embryologique du fœtus.Matériel et méthodes : Des embryons de 1jpc (jour post-conception), issus de donneuses sous régime témoin (T) ou H ont été transférés chirurgicalement dans l’utérus de receveuses synchronisées T (n=7) ou H (n=6) pour poursuivre leur développement gestationnel jusqu'à 28jpc. Ces transferts ont permis d’obtenir 4 combinaisons: T/T (n=10), T/H (n=13), H/T (n=13) et H/H (n=6). Le développement fœto-placentaire a été évalué par des analyses biométriques. Les profils en acides gras (AG)des membranes placentaires (placenta et décidue) ontété évalués par CPG. Des analyses statistiques non paramétriques (Kuskall et Wallis, test post hoc) etdes Analyses en Composantes Principales (ACP) pour les profils en AG ont été utilisées. Résultats et Analyse statistique :Les groupes T/T et H/H ont permis de valider l’hypotrophie fœtale précédemment décrite [1], et d’exclure un effet des biotechnologies de la reproduction (transferts d’embryons). Les autres groupes, H/T et T/H, ont permis d’explorer les périodes pré-conceptionnelle et gestationnelle, respectivement. Lesfoetus H/T étaient normaux tandis que les T/H présentaient une baisse d’efficacité placentaire. Les ACP des profils en AG ont révélé un fort impact du régime gestationnel sur les placentas T/H et H/H (fortes concentrations d'AG, plus polyinsaturés w6 et moins monoinsaturés), que les T/T et H/T. Les profils placentaires H/T différaient des T/T (déficit en AGPI w6 et plussaturés). Les placentas T/H étaientplus altérésque les H/H (plus d'AGMI). Les profils des décidues H/T et T/T étaient similaires :origine embryonnaire moins importante si le régime gestationnel est équilibré. Le profil des décidues T/H était plus proche des T/T que des H/H : la décidue s’adapte au fœtus quand il est sain. Par contre les décidues H/H étaient plus saturées et moins polyinsaturées. Conclusion : Un embryon issu d’une donneuse H va évoluer de façon favorable quand il est transféré chez une receveuse T (groupe H/T), avec un développement normal à terme, toutefois leur profil placentaire en AG reste affecté. Si le régime maternel pendant la gestation joue un rôle prépondérant, l’origine embryologique laisse toutefois des tracesau niveau du phénotype membranaire, nécessaires à évaluer à long terme
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