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    Prise en charge de la douleur post-operatoire immediate en salle de soins post interventionnels

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    15 à 50 % des opérés font l'expérience des douleurs post opératoires en dépit des traitements analgésiques. Le but de ce travail a été d'évaluer la prise en charge de la douleur post opératoire (DPO)en salle de soins post interventionnels (SPPI). Il s'agit dune étude prospective et descriptive réalisée dans le service d'anesthésie et de réanimation de l'Hôpital Général de Yaoundé, République du Cameroun. Ont été inclus dans cette étude des patients âgés de plus de 15 ans admis en salle de soins post interventionnels et capables d'utiliser les différentes échelles d'évaluation de la douleur (échelle visuelle analogique, échelle numérique, échelle verbale simple). La DPO a été évaluée et les patients ont été traités. Les résultats ont été présentés sous forme de moyennes et de pourcentages. Le test de chi carré a été utilisé pour la comparaison des valeurs. 174 patients ont été recrutés, âgés de 34 ans en moyenne. Le sex ratio a été d'un homme pour 5 femmes. La majorité des interventions chirurgicales a été faite sous anesthésie générale (91 %). L'incidence des DPO a été de 94 %. La fréquence des DPO a été élevée dans les chirurgies orthopédique (13 cas soit 100 %) et gynéco obstétrique (118 cas soit 97,5 %) La Noramidopyrine a été l'antalgique le plus prescrit (73 % des patients). 4 % des patients ont présenté des effets indésirables dus au traitement. La lutte contre la DPO requiert une bonne évaluation de la douleur, des protocoles thérapeutiques adaptés et une surveillance clinique rigoureuse. Clinics in Mother and Child Health Vol. 3(1) 2006: 473-47

    La cure par prothèse des éventrations abdominales : à propos de 15 cas.

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    La pariétoplastie prothétique tend à être le traitement de référence pour les éventrations abdominales, quelque soit leur taille. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats à moyen terme de la cure par prothèse de ces éventrations au niveau du Centre Hospitalier Régional de Saint-Louis. Il s’agissait d’une étude prospective portant sur 15 cas d’éventration abdominale colligés à l’Hôpital Régional de Saint-Louis, durant la période de janvier 2011 à juin 2012. Tous les patients avaient bénéficié d’une cure par prothèse au polyester non résorbable. L’âge moyen de nos patients était de 52,6 ans. La série était majoritairement composée de femmes (n=10). Les antécédents chirurgicaux étaient dominés par la césarienne avec abord médian sous ombilical (53,3 %). Les éventrations étaient pour la plupart de moyenne dimension, dans 73,3 % des cas. La prothèse était posée dans 14 cas en prémusculo- aponévrotique, et dans un cas en retro-musculaire. Un drainage aspiratif était toujours effectué, le drain était enlevé en moyenne après 4,2 jours. Un cas de suppuration était noté dans la série, traité par des pansements quotidiens et une antibiothérapie dirigée contre le staphylocoque, ainsi que deux cas de séromes qui s’étaient résorbés spontanément. Après un suivi moyen de 6,7 mois, aucune récidive n’a été remarquée. L’alloplastie par prothèse pour éventration de la paroi abdominale semblait être à moyen terme une cure efficace sur le plan des récidives. Une plus grande série avec un recul suffisant pourrait permettre de confirmer ces résultats.Mots clés: éventration abdominale, prothèse, récidive
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